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- Les chroniques de Régis -
N°61 : 8 Décembre 2007 : Trilogie Partie 2 : Expansitude Et nous voilà pour la deuxième partie ! Plus ambitionneuse comme le titre le laisse entendre, cette expansitude contraste beaucoup avec l’amateuration de la première, qui parlait du temps du bricolisme plus que de la sériosité. Vous avez rien compris ? C’est pas grave. On est là pour parler des sports mécaniques et pas pour un cours de français. Reprenons donc où nous nous en étions arrêtés –c’est mieux- donc en 1950. Lors de ce premier championnat de F1 ce sont les Alfa qui dominent, et ce ne sont pas les quelques adversaires isolés comme Talbot, Ferrari et Maserati qui vont dire le contraire, ben oui, il faut de bien plus grands constructeurs pour venir à bout de cette Alfa 158 âgée de 13 ans, voyons ! Du coup la saison tourne a une bataille interne entre les pilotes Alfa, Farina, Fangio et le vieux Fagioli, presque aussi âgé qu’Enzo Ferrari, ce qui, même en 1950, n’est pas peu dire. Fagioli remportera pourtant une victoire de Fangio. Euh, pour ceux qui n’ont pas compris cette phrase, c’est parce que, je le rappelle, à cette époque on pouvait échanger son volant avec qui on voulait, du moment qu’il était inscrit. (D’ailleurs je ne suis même pas sûr de ce dernier point, pour un peu un mécano aurait pu piloter, il faudra que je vérifie) Résultat Fagioli deviens le plus vieux vainqueur de l’histoire de la F1 : 53 ans. Ridicule, allez voir en NASCAR, vous verrez qu’il y a eu bien plus de croulants performants, 53 ans c’est banal. En tout cas, Farina et Fangio se sont battus comme des chiffonniers, sur 7 courses, entre Silverstone, Monaco, Monza, SPA, voilà 4 circuits qui aujourd’hui restent en F1. Quand on connaît Bernie, on pourrait s’attendre à pire, mais finalement, la F1 n’a pas tant que ça perdu ses racines. Finalement c’est Farina qui l’emporte sur Fangio en cette saison, qui ne tardera pas à prendre sa revanche… Et n’oublions pas Indianapolis : L’épreuve entre dans le giron du championnat de Formule 1, histoire de pérenniser son statut de « Championnat du Monde ». Manque de pot les F1 sont quand même assez inadaptées à l’ovale et surtout, les pilotes s’en foutent royalement des deux côtés ! A quelques exceptions prêt. Alberto Ascari tentera bien le coup sur sa Ferrari, sans succès, reste qu’ils sont un nombre minuscule à participer (Plusieurs années, il n’y en eu a carrément aucun qui se donna la peine de se déplacer) et le championnat de F1 se retrouve avec, dans ses tablettes, des pilotes qui n’ont rien à y faire et qui se foutent également pour la plupart d’en faire partie. Pourtant l’épreuve restera inscrite 11 ans au championnat de F1 ! Et puis parlons du Mans : Cette année, 60 voitures (le record) prennent le départ. Une nouvelle fois un pilote gagnera quasiment en solo : Louis Rosier fera toute la course sauf deux tours, pour faire un brin de toilette tranquille, après avoir changé des pièces de sa Talbot, son fils prenant le volant deux tours. De cette année date aussi la création du constructeur Espagnol Seat, qui, jusqu’ici, n’a aucun titre majeur même si ils sont passés proches deux fois. 1951, au Mans, le pilote Larvière (des années avant Tom Pryce) est tué sur une sortie de piste, et est décapité à cause d’une clôture. Des nouvelles plus souriantes, Ferrari a perdu le championnat de F1. Cette fois, la saison de F1 a vu un duel entre les deux constructeurs Italiens, mais de justesse, Alfa Romeo a décroché le titre à la dernière épreuve, Fangio champion du monde. Leur modèle étant de plus en plus dépassé, ils préfèrent se retirer en pleine gloire. Cette même année le Grand-Prix d’Allemagne était de nouveau organisé, dans le cadre du championnat du monde de F1, sur le légendaire Nurburgring. Cette année voit également l’entrée du championnat de Formule 3, en Grande-Bretagne. Au Rallye de Monte-Carlo, le Français Jean Trévoux réussit l’exploit de remporter pour la 4e fois l’épreuve. Depuis, d’autres pilotes l’ont fait mais aucun n’a battu ce record. Même si, gageons que Loeb qui y détiens bien 4 succès et a encore pas mal d’années devant lui a de bonnes chances d’y arriver. La prestation de Trévoux est d’autant plus remarquable que sa première victoire remonte à 17 ans. En cette année 1952, en l’honneur du couronnement de la reine Elizabeth, on crée le célèbre « Safari Rallye ». Une épreuve énorme, des spéciales gigantesques, un cadre impressionnant en pleine savane, 6 000 kilomètres de poussière, les pilotes locaux s’affrontent sans merci, et c’est finalement PERSONNE qui s’impose pour la première édition ! OUAIS ! Applaudissons ce calvaire vécu par de nombreux pilotes pour qu’au final il n’y aie pas de vainqueur officiellement déclaré, top délire. (C’est un peu comme les jeux qu’on organise dans les centres de loisirs : Tout le monde a gagné, super non ?) A cette époque, le classement par catégorie était de plus effectué en fonction… du prix public des voitures. De plus en plus génial, non ? 1952 a également lieu la première édition des 12 heures de Sebring, une des épreuves d’Endurance majeure aux USA, organisée chaque année en Mars. En NASCAR, à 20 ans et 4 mois, Donald Thomas devient le plus jeune vainqueur de l’histoire, soit 2 ans plus jeune que le record d’Alonso 50 ans plus tard, pas mal non ? C’est en oubliant qu’il a échangé le volant avec son frère à un moment de la course, bien entendu… Pas foutus de tout faire tout seul ces jeunots ! 1952, comme Fangio est en convalescence et qu’Alfa Romeo s’est tiré, Ascari et Ferrari n’ont aucun rival, et le plateau avec Ferrari contre Ferrari et arbitré par Ferrari, ils sont obligés de boucher les trous en acceptant des Formule 2… Ascari qui déborde sur la saison 1953 et obtiens 7 succès consécutifs… 9 si on vire Indianapolis dont, comme je le répète, tout le monde se fout en F1 et qui n’a rien à y faire là. Au final Ascari remporte deux titres, en 1953 Fangio était là mais au volant d’une Maserati peu fiable. 1954, Fangio commence la saison en gagnant deux courses sur Maserati en attendant le retour de Mercedes… Il se barre en cours de saison, finit la saison sur Mercedes et gagne le titre ! Donnez-moi un autre pilote de F1 qui aie gagné le titre en marquant dans deux écuries différentes la même année… Maurice Trintignant remporte l’épreuve du Mans sur Ferrari, contre les Jaguar. Surprenant, là où les Britanniques restent concentrés en ne buvant que de l’eau lors de ses passages au stand, on aurait pu penser que le petit français et son pastis perdraient forcément un peu plus de temps… Aux USA, Lee Petty remporte pour la première fois le championnat NASCAR, plusieurs années avant son fils… (Disons qu’il serait plus juste de dire que Richard Petty l’a remporté plusieurs années après son père, mais bon…) Tandis qu’en Rallye c’est la grande époque de SAAB, des SAAB que les pilotes s’amusent à envoyer en tonneau quand bon leur semble. Ces voitures s’apparentaient plus à des caisses à savon qui filaient à toute allure, qu’aux gros bolides apparus dans les années 70, et certains pilotes ont acquis leur réputation avec ce genre de… d’exploits, dirons-nous. 1955 Fangio double son titre avant le retrait de Mercedes… Le retrait à cause de, bien sûr, le célèbre accident au Mans. Une Mercedes atterrit dans le public, tue 81 personnes et crée un gigantesque brasier. Mercedes alors retire ses autres voitures, pourtant en tête avec Fangio et Moss. La sécurité était jugée suffisante à l’époque, ça va changer après, fort heureusement. La course ira à son terme. (La même année, Alberto Ascari se tue, ça fait léger de le dire entre parenthèses mais je vous en ai déjà parlé dans mes chroniques.) Dès 1956, au Mans, la sécurité est légèrement améliorée. De plus, pour éviter au pilote de commettre des erreurs pour cause d’épuisement, on limite la présence au volant des pilotes et la distance qu’ils peuvent couvrir consécutivement. 1956 : Remplaçant l’AAA dont j’ai oublié l’exacte signification, l’Association des Amateurs d’Andouilles, ou quelque chose du genre, l’USAC est créée, organisant jusqu’en 1979 l’ancêtre du championnat CART. 1956 voit également le premier titre en catégorie reine du championnat Moto de John Surtees, qui jusqu’ici reste le seul pilote a avoir été titré en F1 et en Moto gp, et, allez savoir pourquoi, j’ai dans l’idée que Schumi ou Rossi ne vont pas prétendre pouvoir le refaire… 1956 voit sans doute la plus grosse reconnaissance de la carrière de Fangio, la consécration, ce dont rêve toute personne célèbre : Etre citée dans Tintin, et de la bouche du capitaine Haddock ! Dans « L’affaire tournesol » ce dernier dit d’un conducteur doué que « C’est au moins Fangio qui est au volant » à la page 34. Quelle récompense pour des années d’efforts… 1957, l’épreuve des Mille Miglia est arrêtée à cause d’un grand nombre de morts. Cette année voit aussi la création du constructeur Japonais Subaru, tandis que Jaguar gagne une 3e fois au Mans avec la « Type D ». Cette année, incroyable : Depuis un moment en F1, Maserati a dormi malgré quelques tentatives de radio-réveil avec Stirling Moss, mais incroyable, tout d’un coup quand Fangio reviens ils font à nouveau une bonne voiture ! Les hasards de la vie… Bon et puis évidemment arrive une des courses les plus célèbres de l’histoire, la grande finale de ce championnat 1957 dont j’ai du parler au moins 14 milliards de fois, pour éviter de trop de me répéter tout en contenant tout le monde, je me contenterais donc de vous la décrire brièvement par télégramme : « Fangio contre Ferrari STOP Nurburgring Nordshleife STOP Ferrari prennent avantage STOP Fangio 40 secondes retard STOP Fangio attaque soudain STOP Reviens en 8 tours STOP Ecrase meilleur tour STOP Dépasse STOP Gagne victoire et 5e titre STOP. » Et quant aux jeunes qui ne savent pas ce qu’est un télégramme, ben… tant pis. Après ce coup de maître, Fangio fait encore quelques piges en 1958 puis arrête la compétition. Il s’adonnera encore à quelques petites expériences qu’il dira être de « bons souvenirs » comme passer son permis de conduire ou se faire prendre en otage à Cuba. Dites-donc, dire qu’avant la F1 il avait profité de la seconde guerre mondiale pour faire le gros de son apprentissage et préparation de pilote, et que sa première victoire il l’avait obtenu dans une course interminable de 10 000 kilomètres, décidément, on sait s’occuper sainement chez Fangio ! Mais restons donc dans la compétition. Cette année, c’est au tour d’Hawtorn de gagner le titre de F1 contre Moss, grâce à Moss. Moss qui a contesté une pénalité de son adversaire et lui a ainsi offert le titre. C’est beau la sportivité, non ? On va dire beau, « affligeant » ou « atterrant » ce serait un peu déplacé… Mais bon, comme je l’ai déjà dit, Moss reste plus célèbre que certains champions officiels après tout… Alors que les constructeurs et pilotes de Rallye européens commencent à affluer pour gagner le Safari Rallye, une nouvelle (et dernière) fois il n’y a pas de vainqueur officiel. C’est aussi l’époque où le road book a fait son apparition en Rallye. A cette époque les instructions étaient moins précises, elles étaient écrites sur une sorte de rouleau de PQ, et laissaient plus de place au feeling du pilote, depuis c’est devenu d’une précision indispensable, on a bien vu, récemment encore, ce que la moindre petite erreur pouvait engendrer. 1958 c’est aussi la création du BTCC, le championnat Britannique de voitures de tourisme. Un championnat très populaire en Grande-Bretagne. Et pas ailleurs. 1959 a lieu la première édition du Daytona 500, c’est Lee Petty qui la remporte, sur la voiture N°… 42. Le jour où le N°42 actuel sera capable d’en faire autant, vous me ferez signe, il est plus doué sur les routiers ou les short tracks. Si vous ne savez pas qui est le N°42 actuel, disons qu’il a comme initiales JPM… Si ça ne vous suffit pas je laisse tomber, moi… En Europe, on déplore la mort du champion du monde de F1 1958, Mike Hawtorn, qui meurt dans… un accident de la route. Et oui, encore une fois, un pilote survit à la F1 et meurt comme le dernier des blaireaux qui « s’est pris pour Fangio » selon une expression consacrée... sauf aux USA je pense. En F1, après 4 saisons incomplètes, Jack Brabham qui a enfin une Cooper à la hauteur remporte son premier titre de champion du monde de Formule 1… Et c’est l’heure des actualisées mesdames et messieurs ! Voyons donc les « Nouveautés du monde » dans cette année moderne et dynamique de 1960 ! Et c’est de l’Australie qu’elles nous viennent cette année, alors que Jack Brabham a remporté son deuxième championnat du monde de Formule 1 consécutif avec notamment 5 victoires consécutives, le championnat Australien de voitures de tourisme viens d’être crée ! Quant à la 2e édition de cette grande course du Daytona 500, qui se déroule dans le nouveau monde, les 68 vaillantes automobiles qui ont participé à ce grand évènement ce week-end ont connu une scène de désolation : Le plus grand accident de toute l’histoire de ce sport fantasque, plus de la moitié des concurrents impliqués dans cette terrible mésaventure ! Messieurs, continuez à nous faire rêver ! On se retrouve pour notre revue des actualités après ces quelques réclames. Pour en revenir au championnat Australien de tourisme (Appelé de nos jours V8 Supercars) un championnat qui, tout comme le JTCG (Le championnat Japonais) n’a jamais véritablement trouvé sa place ailleurs malgré la diffusion sur le câble. Dans les championnats nationaux, seul le BTCC a su quelque peu gagner ses galons au-delà des frontières. En Formule 3 Britannique le titre est pour Jim Clark, c’est le début de la grande période victorieuse de Jimmy. Après 1960, c’est 1961, si je ne me trompe pas. (Je suis doué n’est-ce pas ?) Et pour la première fois Ferrari remporte le championnat constructeur en F1. Le championnat pilote est remporté par l’Américain Phil Hill, le champion du monde à avoir remporté le moins de victoires de l’histoire de la Formule 1 : 3 au total. A côté ses 3 victoires au Mans et à Sebring font tout de suite plus prestigieuses... Mais bon, Phil n’aura pas un titre bien gai : Le même jour, son rival pour le titre, Wolfgang Von Trips, va se tuer… Tous les pilotes voudraient avoir le titre bien sûr, mais peut-être pas non plus de cette façon… Mais bon, le public oubliera vite que 14 personnes ont été tuées tout près d’eux, vu qu’on est à Monza et qu’une Ferrari gagne victoire et titre, c’est l’essentiel pas vrai ? Graham Hill contre Jim Clark, c’est le programme F1 en 1962 et 1963. Mais si Hill gagne le titre en 1962, c’est parce que le petit Jimmy a eu un souci mécanique alors qu’il menait la dernière épreuve et allait être titré. D’ailleurs quand sa Lotus lui fout la paix, Clark est imbattable, à l’exception d’un accident au 78e tour à Monaco (Ce qui à l’époque n’était pas le dernier tour, il y en avait 100, ce qui avait pour but de bien crever les pilotes) il gagne un sacré titre en 1963, avec 7 pôles, 7 victoires et 9 podiums en 10 courses… Et pour changer en 1964, alors qu’il menait la dernière course et allait gagner le titre, Clark est victime d’une fuite d’huile qui le force à abandonner à l’avant-dernier tour, pour filer le titre à John Surtees, gagnant le championnat de F1 après celui de Moto. Cela étant, Clark fait aussi parler de lui en remportant le BTCC et participant aux 500 Miles d’Indianapolis avec un certain succès. La même année, Richard Petty gagne le Daytona 500 et son premier titre en NASCAR. Par la suite, il aura encore un petit succès… oh, des petites victoires par-ci par-là… C’est également le cas de Jackie Stewart qui remporte le championnat de Formule 3 Britannique : Par la suite il aura également un certain succès, bien qu’il s’habille comme un chanteur de music-hall des années 30 et qu’il soit un imbécile certifié selon Max Mosley. 1965, Ferrari gagne le Mans, c’est la 6e fois consécutive, et la dernière. Durant un moment, la concurrence n’a pas été au rendez-vous, mais elle s’organise. Tandis qu’en F1 ils ne foutent rien, d’autant que Clark domine allègrement une nouvelle fois avec une sacré avance de victoires. Et à Indianapolis, alors que Jim faisait doucement rigoler d’avoir l’audace de venir avec sa ridicule voiture Européene l’année précédente, cette fois il ne fait plus rire personne vu qu’il avait pris la pôle et s’était installé en tête avant d’avoir un souci technique. A tel point que cette fois, sa machine tenant, c’est la victoire qu’il remporte. Il aura juste fallu attendre… 49 ans pour qu’un pilote américain ne remporte pas l’épreuve. Ce qui ne risque plus d’arriver maintenant. Du coup en 1966, Graham Hill tente le coup également, et il gagne également ! Pan dans les dents ! Mais à partir de là, recommence une autre période, plus courte, de suprématie Américaine. Prenant le relais de Mike Hailwood, cette année voit aussi le début d’une suprématie tout bonnement incroyable de la part de l’Italien Giaccomo Agostini en championnat mondial de Moto, déjà multiple vainqueur du championnat Italien (Championnat qu’il remportera finalement la bagatelle de… 16 fois) il va être titré en catégorie reine pour la première fois. Au Mans, Ford prends le relais de Ferrari pour les victoires à partir de 1966. Cette année là Ferrari n’est pas à la hauteur, Porsche n’est pas encore assez fiable, et Matra débarque juste. Mais, inlassablement, c’est une autre épreuve de 24 heures qui est crée en cette année là. Les 24 heures de Daytona, sur le modèle des 24 heures du Mans, histoire de faire marcher la concurrence. Bon, puisque le Super Bowl arrivera l’année suivante à la même époque de l’année, que Daytona c’est bien gentil mais l’Infield est sans intérêt, que c’est calqué sur les 24 heures du Mans et qu’en temps qu’épreuve d’Endurance réputé ils ont déjà les 12 heures de Sebring, ça n’aura pas un effet boeuf, loin s’en faut, mais bon, les Américains ne peuvent pas toujours avoir des bonnes idées en premier… 1967, malgré la résistance de Mario Andretti, A.J. Foyt deviens le premier pilote en USAC a gagner 5 fois le titre, exploit jamais renouvelé depuis, même si récemment, un certain pilote en a remporté 4 consécutifs, exploit unique… Exploit unique aussi pour Richard Petty qui remporte un nouveau titre en NASCAR… Pour être franc il était un peu contestable… non, attendez, pas contestable, ce n’est pas ce mot là… comment dire… ah oui ! Incontestable ! Oh, juste 27 victoires cette saison. Sinon, si il y avait avant des courses de Formule 2, c’est en cette année 1967 que le premier championnat est organisé. Et il est remporté par Jacky Ickx. Tandis qu’en F1, Brabham qui n’avait plus gagné une victoire depuis 5 ans tout d’un coup non seulement gagne à nouveau, mais a gagné un 3e titre l’année précédente, à bord de sa propre voiture ! Cette année cependant il se fait avoir par son coéquipier, Denny Hulme, un champion que tout le monde a oublié et dont tout le monde se fout, il faut dire ce qui est. Ce qui n’est pas le cas de Graham Hill qui gagne un deuxième titre en 1968, alors qu’au Mans, sur Matra, Pescarolo roule toute la nuit sous la pluie… sans essuie glace ! Pour Ford, il y a eu des soucis de fiabilité, comme sur la Mark IV, surtout à grande vitesse : Les pares brises des voitures éclatent à la gueule des pilotes à plus de 300 à l’heure. Ford qui en 1969, aligne au Mans des modèles archaïques. D’autant que Ickx qui proteste contre le fameux départ en épi où tout le monde court vers sa voiture car beaucoup ne prennent pas le temps de s’attacher, ce qui a causé des morts, y va tranquillement en marchant. Ca ne l’empêchera pas de gagner la course… avec 120 mètres d’avance sur la Porsche de Hans Hermann et Gerard Larousse. L’arrivée la plus serrée de l’histoire. 1970, c’est au tour du Nurburgring de copier les 24 heures du Mans, avec sa propre course réservée aux GT. Néanmoins elle se démarque parce que, encore aujourd’hui, elle utilise le monstrueux circuit du Nordshleife, et surtout : Elle est ouverte a plus de… 200 voitures ! Vu le circuit plus le nombre de participants, même la NASCAR ou le Mans ne peuvent la regarder de haut. Un an après le titre en F3 Britannique de Fittipaldi et celui de Jackie Stewart en F1, Clay Regazzoni, pour sa part, remporte le championnat de Formule 2. Ce championnat était plutôt pour les pilotes en méforme, indisponibles, ou engagés seulement sur quelques courses en F1, ce qui se faisait plus à l’époque. Et pourtant Clay reste probablement le meilleur pilote Suisse de tous les temps, et c’est pas Neel Jani, Delatraz ou même Alain Menu qui vont dire le contraire ! Il y a bien eu Jo Siffert mais… bon… Pour la énième fois en F1, aucun pilote est foutu de gagner un deuxième titre consécutif, et Stewart qui aurait pu le faire ne fait pas mieux que 6e, et tous les autres se font avoir par un mort, bon… 1970 voit aussi le tournage du film « Le Mans », ils engagent une Porsche hors compétition pour tourner cet excellent film. Porsche qui réalise un triplé. Le départ en épi est conservé, mais les pilotes sont déjà attachés dans leur voiture quand il est donné. En 1971, le départ sera donné lancé, c’est encore le cas aujourd’hui. Porsche gagne une nouvelle fois, et dans toutes les catégories. D’un autre côté, avec 33 voitures sur 49, ça aurait été un peu la honte de paumer ! 1972, il a fallu que les européens s’y reprennent à 20 fois, avec des moyens colossaux, pour qu’enfin le Safari tombe dans leur escarcelle, quelle performance ! Plus prestigieux : Agostini achève une série de 7 titres consécutifs en Moto catégorie 500cc. Ajoutant (tant qu’à faire !) en parallèle 5 titres en 350cc ! Plus deux les deux années suivante. Plus d’autres titres en championnat Italien. Plus d’autres victoires les années suivantes malgré tout. Plutôt correct, non ? 1973 voit la création du championnat du monde des Rallyes, autrefois, à l’instar de bien d’autres championnats, il ne s’agissait que du « course après course » désormais il faut gérer un championnat. Pour les marques seulement. En effet, contrairement à la F1, le championnat constructeur est d’abord seul, et le championnat pilote ne semble pas être au goût du jour. En effet, pourquoi récompenser les pilotes ? Ca n’a pas de sens, ce sont les autres catégories qui ont tort. D’autant que ce sont les Alpine Renault qui ont tout fait cette année. Cette même année, il faut noter une chose : Jacques Laffite remporte le championnat de Formule 3 Française. Et par la suite, ce championnat est cessé pour 4 ans. Coïncidence ? En tout cas, c’est un 3e titre qui se profile pour Jackie Stewart en cette saison 1973, malgré Fittipaldi qui avait remporté la timbale l’année précédente. Il comptait se retirer à la fin de l’année et a renoncé en raison de la mort de son équipier François Cevert à Watkins Glen (Une espèce de play-boy ressemblant à Joe Dassin) résultat il se retire après avant la course, et gâche sa chance de finir sa carrière avec 100 courses, il n’en aura que 99, quel idiot ! Je comprends les paroles de Mosley tout à coup. En 1974, une crise pétrolière touche le monde entier, certaines épreuves sont annulées, comme les 24 heures de Daytona ou les 12 heures de Sebring, ce qui n’est pas le cas du Mans : Matra remporte une 3e victoire de rang au Mans, de même que Pescarolo, et se retire avec les honneurs tandis que Fittipaldi double son titre en F1. Pendant ce temps en NASCAR, Richard Petty continue à entasser les victoires comme les Japonais entassent les déconvenues en F1 depuis 30 ans. Cette année là, au Rallye des miles lacs, Hannu Mikkola remporte l’épreuve après que son coéquipier et leader Timo Salonen, flashé par un radar sur un parcours de liaison a plus de 80 Km/h, aie écopé de 50 points de pénalité. Ca t’apprendra à rouler vite ! Et puis tant qu’à faire en 1975, Agostini remporte un tout dernier titre de Moto pour la route, son 8e et dernier, étant le recordman de victoires, de podiums consécutifs, et bien sûr de titres. En F1, alors que Lauda remporte son premier titre de champion du Monde, mais ce sont deux autres champions qui font parler d’eux pour d’autres raisons moins glorieuses. Graham Hill a la « bonne » idée de vouloir monter sa propre écurie de F1. Sa carrière est sur le déclin depuis pas mal de temps et il n’arrive même pas à se qualifier pour sa première tentative au volant de sa propre voiture. Emersonn Fittipaldi lui aussi, est l’instigateur de l’écurie « Copersucar » (sponsor titre) qui deviendra plus tard « Fittipaldi » et ce n’est pas plus brillant surtout avec son frère Wilson au volant pour la première saison... ça ne s’arrangera pas quand Emersonn y viendra écorner sa réputation, en passant. Quoi qu’il en soit Graham Hill a aussi la « bonne » idée de piloter lui-même un jet qui doit être aussi fiable que le sont les voitures de son écurie, et il rejoint Buddy Holly, Ritchie Valens et d’autres morts avant lui dans un accident d’avion… (Oups, j’ai failli dire John John Kennedy mais…). Des nouvelles plus gaies pour 1976 en Formule Renault française, c’est pour le jeune Alain Prost avec 11 victoires en 12 courses… En Formule 1, Niki Lauda est victime de son fameux accident sur le Nurburgring, gravement brûlé, on lui administre l’extrême onction, et pourtant il s’en tire, reviens quelques semaines plus tard pour piloter, plutôt bien, paume le titre de justesse, le gagne en 1977 et se permets le luxe de claquer la porte au nez d’Enzo Ferrari. La même année, Tom Pryce connaît une mort horrible, décapité après avoir fait rencontre avec un extincteur, sous les yeux de notre pauvre Jacquot … Tandis que Renault débute à Silverstone, plutôt qu’au Grand-Prix de France où ils savaient que ce serait un beau bordel si ils débutaient là-bas (surtout vu la fiabilité du turbo dans ses premières années) tant le public serait excité. 1977 verra aussi une victoire spéciale au Mans : La Porsche de Ickx a abandonné au bout de 3 heures. Il trouve refuge dans une autre Porsche qui avait perdu 9 tours (Soit 120 kilomètres environ) en début de course à cause de souci d’injection. Jacky aide grandement à faire remonter la voiture, durant la nuit notamment, et, malgré un arrêt d’une demi-heure en fin de course, s’impose avec plus de 10 tours d’avance ! Si ça c’est pas de la victoire ! 1978 en F1 : Alors que Mario Andretti remporte le titre de manière éclatante… C’est le cas de le dire vu la manière dont ont éclatés les réservoirs qui ont tué Ronnie Peterson le jour de son titre (enfin bref !) Renault ne fonctionne pas encore bien. En revanche, le constructeur français gagne pour la première (et dernière à ce jour) fois au Mans, grâce à leur Alpine magnifique, que j’ai déjà eu l’occasion de voir rouler, et qui fait vraiment un pur bruit… 1979 alors que Porsche remporte une nouvelle fois Le Mans, l’équipage d’un type qui a échappé à la tour infernale viens se mesurer à la course infernale : L’acteur Paul Newman termine 2e sur une Porsche au Mans. Cette fois année voit aussi la création d’une belle épreuve au départ, devenue depuis une course pourrie. A savoir le Paris-Dakkar. A l’époque c’était encore une course de pilotes privés sur des constructeurs qui n’engageaient pas des sommes folles, ils apportaient une aide humanitaire, etc… nous verrons dans ma prochaine partie combien ça a merdé depuis. La même année, Jody Scheckter remporte le titre en F1 grâce à la loyauté de Gilles Villeneuve… Bon, Jody Scheckter n’est pas un mauvais pilote, il a jusqu’ici fait une belle carrière quoi qu’entachée par quelques accidents un peu malvenus, dirons-nous pour rester dans le politiquement correct (pour une fois) mais on peut se demander si il méritait vraiment de figurer parmi les champions du monde, surtout quand on voit comment il finira sa carrière après son titre... Bien entendu vous noterez au passage que j’ai toute la compétence, le recul et la connaissance de cette époque pour en juger avec efficacité. Un jour peut-être me reconnaîtra t-on à ma juste valeur… Et puis Aux USA c’est un peu la fin d’une époque : Richard Petty remporte son 7e et dernier titre en NASCAR, AJ Foyt remporte son 7e et dernier titre en USAC, qui, la même année, deviens le CART. Et si en NASCAR on entre dans l’ère Dale Earnhardt, en CART ce sera plus disputé… Alain Prost lui, domine le championnat de F3 Européene, ce qui lui vaut d’être repéré par les patrons de McLaren, il débutera en F1 en 1980. 1980 justement, Jean Rondeau devient le premier pilote à gagner au Mans sur une voiture qu’il a lui-même construite. C’est pourtant bien une des dernières victoires de ce genre, car de nos jours dans ce genre de conditions, bonne chance… Kenny Roberts lui, remporte son 3e titre consécutif en Moto. Et, pour une fois, Kenny n’a pas été tué, si vous voyez ce que je veux dire… En F1, Williams et Jones remportent chacun le titre, mais… Mais il convient surtout de parler d’Alfa Romeo. Le constructeur Italien avait eu la bonne idée de se retirer en pleine gloire en 1951, ils a la mauvaise idée de revenir pour parachever son œuvre de saisons de merde qu’il aurait connu dans les années 1950 si il était resté plus longtemps. C’est beau de voir le professionnalisme de ce constructeur et ses 4 points cette saison là, même si il faut être honnête : Un peu plus de fiabilité et la saison aurait pu être meilleure, et ils ont le grand retentissement d’œuvrer au titre de Michele Alboreto en Formule 3 Européene. Chapeau Alfa. Sur ce ! Au programme le 25 Décembre, des voitures très perfectionnées et d’une puissance rare… Plus de sécurité, les pilotes que vous connaissez et appréciez (ou pas) arrivent… Et bien sûr, la catégorie des années 1980 que j’ai nommé « La catégorie de la peur »… vidéo à l’appui, vous verrez… La plus chargée de mes parties : Le clou final de ma trilogie. A Noël ! Après Amateuration et Expansitude, ne loupez pas la 3e partie : Technologure ! A suivre Régis -------------------------------------------------------------------------- N°62 : 25 Décembre 2007 : Trilogie Partie 3 : Technologure Vous ne l’avez pas rêvé, je l’ai quand même fait ! Une trilogie de chroniques sur toute l’histoire des sports mécaniques depuis plus d’un siècle ! Je dirais même que ça ne vous avait sans doute même pas effleuré l’esprit avant que j’en parle, mais ça ne m’a pas empêché pas de le faire. Qui ça intéresse à Noël ? Ben, les blasés de la vie qui n’aiment pas noël, ceux qui ont une autre religion, ceux qui vivent seuls… Bon ok, ok, c’est peut-être pas le bon moment mais je voulais vous offrir une chronique pour Noël. Ma générosité n’a pas de limites. Reprenons donc où nous en étions, au début de la décennie turbulente des années 80… En Rallye c’est l’époque de la grosse déconvenue de Mercedes (Vous avez vu la transition ? Génial hein ?) : Depuis quelques années la marque a fait quelques apparitions assez réussies, et en cette année, la marque se retire contre toute attente, avec comme excuse : « Nous ne possédons pas dans notre gamme des véhicules adaptés aux routes du mondial. » Il aurait peut-être fallu y penser plus tôt, non ? 1981 en F1 c’est le moment pour Carlos Reutemann de se voir entuber par Williams qui préfère avoir le titre constructeur que pilote, et quitte à l’avoir, autant que ce soit pour Jones qui a plus la philosophie Williams. Et le style Patrick Head aussi. Peut-être parce qu’il est également capable de dévorer un steak de 12 kilos en une demi-heure, j’imagine… Mais Alan Jones à la dent dure, c’est lui le champion en titre, le N°1 chez Williams, et quand Carlos lui conteste loyalement son statut il ne l’aide pas à gagner le titre même quand lui-même ne peut plus l’avoir. Résultat Jones le fait tomber chez Piquet… C’est beau l’amitié. Résultat notre bon Reutemann va se barrer en début d’année suivante. Pas très loin d’ici, dans la mesure ou la finale du championnat a lieu à Las Vegas, ne plus être titré n’empêche pas Richard Petty de toujours gagner en NASCAR, il remporte pour la 7e et dernière fois le Daytona 500. L’année d’après la « Busch Series » est crée, une sorte de 2e Division de la NASCAR. La principale différence avec la Winston Cup étant la durée des courses, moins interminables, donc au final un peu moins chiantes. C’est aussi le monstrueux « Groupe B » qui fait son apparition en Rally. Qu’est-ce que c’est ? Je vous en avait touché un mot il y a quelques mois dans une autre chronique : Des voitures d’une puissance vraiment monstrueuse, de plus de 2000 CM cube de cylindrée, qui faisaient du Rally un vrai calvaire pour tous les pilotes, et le rendaient d’une dangerosité à faire pâlir des pilotes pourtant très entraînés. D’autant qu’il n’y avait jamais eu autant de public, à tel point qu’en revoyant certaines images, on se demande comment il n’y a pas eu plus de spectateurs tués à l’époque… La peur n’était donc pas seulement pour les pilotes… A tel point que des pilotes hésiterons à faire le déplacement pour certaines épreuves, estimant que ce serait trop dangereux au volant des groupe B. Walter Röhrl lui-même, ancien champion et qui le sera à nouveau cette année, hésitera parfois. Il n’aura pas le choix car dans ces conditions terribles, c’est la Française Michèle Mouton qui le menacera sérieusement pour le titre, sans doute la plus rapide de toutes les femmes ayant jamais couru en course automobile, plus que Maria Theresa deFillipis, plus que Danica Patrick. On est dans le groupe B là, la Formule 1 ou l’IRL c’est de la gnognotte en comparaison. Je vous donnerai juste un chiffre pour que vous compreniez bien : A cette époque, une Lancia passait de 0 à 100 Km/h en 2,3 secondes, soit quasiment une F1 actuelle, et ce sur une piste de graviers ! Et les autres caisses c’était du même acabit. Imaginez donc une puissance pareille sur des routes bordées de fossés et d’arbres, et non sur un circuit sécurisé… J’en reparlerais un peu plus bas, et je vous montrerai même... Mais avant le groupe B, le début des années 80 a vu tragique aussi : La mort de Patrick Depailler, le titre de vice-champion des co-pilotes de Jean Todt en Rally, et maintenant la mort de Gilles Villeneuve à Zolder… qui sera rejoint un mois plus tard par Ricardo Paletti, et qui verra aussi Pironi se briser les deux jambes et renoncer à la F1. Ces lâcheurs laissent la F1 1982 dans un cruel désarroi surtout après les affaires internes et la grève des pilotes : 11 vainqueurs en 16 courses. Difficile de se remettre d’un tel chiffre, on se croirait partout sauf en F1, même à l’époque… Et Keke Rosberg est champion du monde… Notre bon ami Piquet remettra les pendules à l’heure l’année suivante, mais 1983 reste surtout la saison plus célèbre de Formule 3 Britannique. Ayrton Senna qui rafle la majorité des victoires, mais à cause d’un manque de régularité, est sous la menace du redoutable Martin Brundle. NON il n’y a pas de faute, NON je n’ai pas fait d’erreur. Bon, au final Senna a gagné, ce qui lui ouvre les portes de la F1, Williams en test, mais il ira chez Toleman pour apprendre, ce qui ne l’empêchera pas d’être le vainqueur moral du GP de Monaco. Et il aura sa petite vengeance quand Lauda sera champion de Formule 1 1984. 1984 justement : Porsche, vainqueur en 81, 82 et 83, décide très officiellement de ne pas s’investir à fond dans la course du Mans, et se contente très humblement de ramener les 7 premières places. L’humilité Allemande… Et puis tant qu’à faire, en temps que motoriste de McLaren, ils gagnent le titre pilote de F1 avec Lauda, et constructeur avec la bagatelle de 12 victoires et 16 courses. Et puis, pourquoi s’arrêter en si bon chemin après tout ? Les Allemands créent un autre championnat réputé en 1984 : Le DTM, avec le titre pour un Allemand sur BMW. Dans tout ça, 20 ans après son premier titre en USAC, Mario Andretti qui remporte un dernier titre en CART, ça passe un peu inaperçu. Nous voici en 1985 pour la création du championnat succédant à la Formule 2 : La Formule 3000. Ce championnat est plus un tremplin, comme la F3, qu’un championnat de « A défaut de F1 » ce qu’était la F2. Et pourtant comme je l’ai déjà dit : Pas un seul pilote titré dans toute l’histoire de la Formule 3000 ne sera titré en F1, et certains ont même complètement basculés dans l’oubli le plus total… regardez le premier champion : Christian Danner ! Ok je le connais de nom mais comme tous ceux qui me lisent et qui connaissent son nom, vous devez vous demander sans doute ce qu’il a fait ensuite… Et ben c’est pas compliqué : Rien. Enfin, non, je suis injuste : Il a marqué 4 points en F1. 1985 c’est le premier titre d’Alain Prost en Formule 1, un titre bien mérité d’autant qu’il a paumé de justesse les 4 derniers. Il le doublera l’année suivante de justesse dans les conditions que vous connaissez. Sinon, lisez mes anciennes chroniques j’en ai déjà parlé. Car je tiens plutôt à vous parler à la même époque des ravages du Groupe B : 1985, Attilio Bettega se tue, en heurtant un arbre. Et pourtant le groupe B continue son escalade de puissance en 1986. Et l’année suivante, Henri Toivonen et son copilote Sergio Cresto meurent, en heurtant un arbre à une vitesse folle, la voiture explose… Le massacre est cessé : Le groupe B disparaît à la fin de l’année pour des machines plus raisonnables. Maintenant, voici une petite vidéo pour vous montrer un peu ce que ça donne… âmes sensibles s’abstenir de regarder la fin de la vidéo. Sortons donc un peu de la morosité : Ces deux années en Rallye, Peugeot a remporté deux titres. Bien, mais Lancia, qui l’avait déjà fait 4 fois, va décrocher une nouvelle fois la timbale en 1987, et ne va plus la lâcher durant des années… 1987 est de toute façon une année incroyable pour le monde, la naissance des Simpson en Avril, le titre de Formule 3 française pour Jean Alesi en Septembre, et la naissance en Novembre de votre serviteur. (C'est-à-dire moi pour ceux qui n’auraient pas compris). Cette année voit aussi Porsche boucler la boucle de ses victoires successives dans l’épreuve Mancelle : 7, depuis 1981. C’est aussi sa 12e victoire, c’est le constructeur le plus victorieux au Mans. L’année suivante au Mans, c’est Jaguar qui remporte pour la première fois l’épreuve depuis les années 50, en battant le record de distance, c’est encore le record de nos jours : 5332 kilomètres ! Jamais encore la marée humaine qui envahit le circuit traditionnellement après la course, ne sera si nombreuse et si émue. La foule qui va se passionner pour la F1 à l’époque… Car à peine Piquet a-t-il délesté le championnat de F1 d’un de ses rares titres mis en jeu, commence la fameuse rivalité Ayrton Senna contre Alain Prost ! Voilà, j’en ai parlé, je vais pouvoir passer à autre chose… Ben ouais, j’en ai déjà parlé de ça aussi, faut vraiment que je me relance là-dedans ? Bon… je me fait l’effet d’être un vieux radoteur mais on y peut rien… Je résume hein, parce que sinon je fais un copier/coller de ma chronique N°25 : Alain Prost commence la saison assez bien et prends une certaine avance après les 7 premières courses. Manque de pot il pleut en Grande-Bretagne. Et Prost il aime pas se farcir la pluie, on peut même dire qu’il se foule pas. Certes j’en ai déjà parlé et nous avons vu qu’il a des excuses vu son passé (Une fois il est sorti sans parapluie, et ça a été horrible…) mais j’ai autre chose à foutre que vous donner les vraies raisons complètes, quoi qu’il en soit, Prost non-content de rétrograder 13e, finit par aller s’abriter dans son garage alors que sa caisse est toujours en état de marche. A partir de là Senna gagne 4 victoires consécutives lui donnent un avantage incroyable… 3 points ! Ben ouais, ça n’a pas suffit car après la Grande-Bretagne, Prost a toujours fini second. Seulement maintenant il faudrait qu’Alain aie de bons résultats puisque la régularité était interdite à l’époque par un règlement appuyé par un gars qui ne voulait pourtant que son bien, le président Balestre… Et ce n’est pas avec le seul double abandon des McLaren en Italie que ça va s’arranger. Prost remporte les deux victoires suivantes notamment grâce à un dépassement d’enfer, il reste deux courses, Senna en gagne une, Prost l’autre, mais 11 points d’avance ne suffisaient pas pour Alain qui perd le titre au nombre de meilleur résultats. 1989 c’est l’heure du pugilat, heureusement pour Prost, Senna non plus n’était pas très grand, donc si ils avaient décidé de faire ça à mains nues ça n’aurait pas été gagné d’avance pour Ayrton. Là c’est différent : La mécanique accable plus les pilotes, plus Senna que Prost, Prost qui capitalise plus qu’en 1988, à croire que la leçon lui a pas servi. Néanmoins certaines précipitations prouveront que Senna n’a pas non plus fait tous ses devoirs. Avec l’accrochage en fin de saison, Prost remporte donc « dans la douleur » comme l’expression est souvent employée en France, son 3e titre en 1989. Au final je pense qu’ils se sont un peu… échangés les titres. Le point positif ici c’est que, vu qu’ils ont eu plus de soucis qu’en 1988, la règle des meilleurs résultats n’a pas changé grand-chose. La même année au Mans, Mercedes, Jaguar et Porsche s’affrontent dans un duel sans merci, dans une épreuve qui verra plus d’incendies que ceux des moteurs Mercedes durant toute la saison 2004 de F1, ce qui n’est pas peu dire. Pour sa seule participation, Alesi sera dans une des voitures touchées, bien entendu. Consolation, c’est à son tour de de remporter le championnat de Formule 3000 ! Ex-aequo avec Erik Comas, mais vainqueur au nombre de victoires. Jean a gagné à Birmingham, Pau et, plus prestigieux : SPA Francorchamps. Tandis qu’à Indianapolis, Emerson Fittipaldi remporte la course pour la première fois ! Son compatriote Brésilien Senna lui, gagne toujours en Formule 1, et Prost passé chez Ferrari s’avère dangereux, ne serait-ce parce qu’on lui a mis un coéquipier pas trop encombrant dans les pattes… Oh, qui se soucie de lui, je suis sûr que vous l’avez oublié, un certain euh… Na… Ni… Enfin son prénom j’ai oublié mais son nom de famille c’est Moncel ou Mansaile… enfin quelquechose du genre. Remarquez, avec Gerhard Berger, qui, tant qu’il était chez Benetton passait pour un probable champion, et qui, passé chez Ferrari a déchanté, Senna non plus ne prends pas trop de risque. Dans le genre il en prendra plus en accrochant Prost pour gagner le titre, car Balestre veillait au grain mes amis ! Malheureusement disqualifier Senna n’aurait servi à rien puisqu’il avait déjà abandonné. C’est mal foutu quand même ! Mais au début des années 90, deux successeurs de Senna voient le jour médiatiquement : Un autre champion du monde, Mika Häkkinen remporte le titre de Formule 3 Britannique, et en 1991 c’est pour Rubens Barrichello, un successeur par nationalité. Mais monsieur Rubens à beau dire qu’il « Ne veut pas raconter à ses petits enfants qu’il a été vice-champion du monde, mais champion du monde » j’ai l’impression qu’il va devoir s’en contenter, à moins qu’il préfère parler de la saison 2007… mais tout d’un coup, je sais pas pourquoi, je pense qu’il préfèrera leur parler de 2004. Et puis, il a facilement 20 ans pour préparer sa défense… Justement, celui (Schumacher) qui l’a empêché de réaliser son rêve, arrive en 1991 et fait parler de lui dès ses premiers essais. Mais à cette époque on se concentre toujours sur Senna-Mansell. La Williams de Mansell (ça y’est, je me souviens de son nom…) est meilleure que la McLaren de Senna mais, pas con le Senna, il a accumulé suffisamment de provision de points en début de saison pour gagner le titre sur la fin. Ca ne sera pas comme en 1992 ou ce cher Nigel qui nous a déjà prouvé son incapacité à gagner le titre, doit quand même avoir une voiture qui vaut 2 secondes de plus au tour et un coéquipier pas trop méchant, pour gagner le titre… en trouvant quand même le moyen de paumer 7 victoires. 1992, Richard Petty se retire de la NASCAR (Pour une dernière course assez… destructrice dirons-nous) provoquant un grand élan de masse vers les circuits chez les fans, le pilote étant en sérieuse baisse de compétitivité depuis quelques années, il se retire avec un palmarès éloquent : 200 victoires. Même Schumacher il nous l’a pas encore fait celle-là ! Surtout pas à l’époque… Autres chiffres impressionnants : En Rallye, malgré le titre pilote de Sainz sur Toyota (Qui l’avait déjà fait en 1990) c’est l’apogée pour Lancia qui s’impose pour la 6e fois consécutive au championnat constructeur, exploit jamais réitéré, bien que Peugeot et Citroën qui font parti du même groupe vont dans le futur, à eux deux, le remporter 6 fois consécutives. Et puis cette année, le « Paris-Dakar » qui va de Paris jusqu’au… Cap, est remporté par Didier Auriol. Malgré ses 6 victoires il n’a pas remporté le championnat du monde des Rallyes, il se console comme il peut. 1993, alors qu’Alain Prost qui a foutu Patrese dehors (Ha ben oui, on dit qu’il a foutu Mansell dehors, mais c’est Hill le compatriote de l’Anglais, c’est Hill qui l’a foutu dehors) gagne son dernier titre en F1 sur une Williams équipée par le moteur Renault, Peugeot fait un triplé au Mans, humiliant Toyota, gagnant une 2e fois consécutive, faisant gagner l’équipage des jeunes pilotes et non des vieux, et comble de la cruauté : Fera pleurer son directeur Jean Todt. Salauds, va ! Pour en revenir à Toyota, soulignons néanmoins que le constructeur s’impose enfin en WRC au championnat constructeur, ajoutant le championnat pilote de Juha Kankkunen. Et puis en cette année, le traditionnel lait qu’on boit après Indianapolis est bu par… personne puisque Fittipaldi qui remporte une 2e fois l’épreuve fait chier le monde en buvant du Jus d’Orange, pour faire la pub de sa propre plantation. Les traditions se perdent mes amis ! Déjà en 1993, depuis quelques années, l’ère de la domination des Américains dans leur course est entrain de s’effriter sérieusement… On a même un Néerlandais qui gagne ! Franchement, qui se soucie des pilotes Néerlandais… 1994, Toyota paume la victoire aux 24 heures du Mans à 1h30 de la fin à cause d’un souci de boîte de vitesses. Cela étant, gagner aurait signifié la victoire d’Eddie Irvine, et voir Irvine gagner à la régulière c’est… soyons raisonnable sur le terme, disons contre-nature. Cela dit, le constructeur Japonais double la mise en Rallye grâce à Didier Auriol… Et puisqu’on en parle du Rallye justement, j’ai des choses à dire : (Elles sont bien foutues quand même mes chroniques) C’est l’époque du bouleversement : Mosley au pouvoir bouleverse totalement la discipline qui deviens plus une course sprint qu’autre chose, certes la course dure 3 jours, certes elle fait encore plusieurs centaines de kilomètres, mais dans le temps c’était beaucoup plus, l’épreuve durait une semaine et les spéciales étaient surtout plus sélectives et plus longues. Maintenant il y a plein de spéciales où, lorsqu’elles font 25 kilomètres on dit : « C’est une longue spéciale » tandis que dans les années 1960 on aurait dit « J’ai une formalité a remplir, je reviendrais à temps pour la pause cigarette ». Bien entendu 1994 c’est l’année de la mort de Senna qui provoque un grand retentissement mondial, même sur France 2 qui pourtant se fout du sport automobile comme de ses programmes nocturnes… On en préserve le vieux Fangio, malade, en lui disant qu’il a survécu. On a intérêt à lui cacher beaucoup de choses, dites-moi... Par contre, j’ai dans l’idée qu’on l’a laissé voir les massacres de milliers de gens au Rwanda, ça c’est bon, faut dire que tout le monde s’en fout, hein ? 1994, c’est aussi l’année ou « Le baron pas encore rouge » gagne son premier titre en Formule 1. 1994 c’est aussi l’année de la création d’un championnat de voitures de Grand Tourisme, nommé « BPR ». Comme pour tous les championnats ayant pour but de faire courir de petites écuries, de petits pilotes, et laisse plus de place à l’amateurisme, il va vite devenir un championnat froid et cupide, ouvert aux grosses écuries, aux gros moyens et aux pilotes reconnus… 1995, une armada de McLaren-BMW (non non pas d’erreur, c’est bien BMW) est présente au Mans et gagne grâce à la pluie, là où, normalement, elles n’auraient pas pu lutter pour la victoire. Ne sous-estimez pas le pouvoir de la flotte… La même année, c’est une première pour Jeff Gordon qui remporte pour la première fois la Wiston Cup, un an après le dernier titre de Dale Earnardth, tandis que la NASCAR « Craftman » est crée, une nouvelle division, des courses de trucks, plus courtes que la catégorie principale et même que la Busch Series, donc encore un peu moins chiantes. Et puis à Indianapolis c’est au tour de Jacques Villeneuve de gagner la dernière édition avant l’avènement de l’IRL. Il va bientôt venir en F1… Schumacher qui remporte le championnat de F1 à du souci à se faire… pour les deux années à venir. Ensuite ce n’est pas Villeneuve qui sera un problème. Sinon, champion en Formule 3 Italienne, Giancarlo Fisichella a la bonne idée de venir en DTM en 1995 grâce à Alfa Romeo, pour terminer 15e du championnat. Quand même Giancarlo, même Laffite à 50 piges a fait mieux… Et puis, un an après la mort de Senna, on perds encore un des plus grands champions de l’histoire, le grand Fangio succombe à une crise cardiaque, l’Argentine décrète elle-aussi 3 jours de deuil national. En passant, je sais pas trop comment se passe un deuil national, peut-être que tout le monde s’arrête de bosser, je sais pas… auquel cas c’est plutôt joyeux non ? L’édition 1996 du Mans est marquée sous le signe de la tristesse : Alex Wurz remporte la dernière victoire de sa carrière. Sauf qu’il l’ignore encore… Et Jacques Laffite y participe pour la dernière fois, l’an prochain il commentera pour TF1. Bien triste édition, alors forcément une énième victoire de Porsche on s’en fout. Et puis, ni triste ni joyeux, mais plutôt stupide : Damon Hill est champion de F1. Grand bien lui fasse… Il aurait mieux valu qu’il paume je vous le dit, bon, ça aurait peut-être déçu Murray Walker qui a manqué de faire une crise cardiaque en direct quand Damon a gagné, mais au moins on pourrait dire actuellement que le dernier champion surcoté est Jody Scheckter. Près de 30 ans après, y’a prescription. En tout cas, un champion plus prestigieux : Tommi Mäkinen remporte une première fois le championnat du monde des Rallyes. Et puis tiens, j’ai envie de parler du BTCC, et en 1996 c’est le (futur) quintuple vainqueur des 24 heures du Mans qui remporte le championnat cette année là, Frank Biela. Vous êtes content de le savoir hein ? Comprenez-moi, moi j’ai un quota à remplir pour faire 3 chroniques, alors en vous disant ça, vous pouvez dire « Ha, lui au moins je connais » comme ça vous êtes content, moi aussi. Franchement, lorsque je dis que machin a eu un titre, est-ce que je l’ai souvent dit sur un pilote dont vous n’aviez jamais entendu parlé ? Et en plus de ça avec Biela, j’ai parlé du BTCC alors que je ne l’avais pas fait depuis Jim Clark en 1964, soit plus de 40 ans en me passant d’en parler. Mais j’avais dit dans le sommaire que je le ferais, alors j’avais pas le choix… 1996 voit aussi l’arrivée de l’IRL, Tony George souhaitant créer une catégorie mettant en valeur les pilotes et constructeurs américains, et créer un rival au CART… Je parlerais plus bas de ce que c’est devenu. Suspense ! Passons à 1997, tandis que Villeneuve achève l’œuvre de son père (et sa véritable carrière en F1 par la même occasion) le super jeu vidéo de l’année sort sur Sega Saturn : “Ecrasez les enfants” ! Dans ce jeu au réalisme saisissant pour l’époque, le but était de faire une course vers Dakar, grimpant sur des dunes de sable sans rester coincé, tout en dégommant le plus de gamins insouciants au possible sans perdre trop de temps. Si vous arrivez premier sans prendre de pénalité de retard, vous pouvez passer au niveau suivant ! La même année, dégageant le championnat BPR qui aura donc vécu bien peu de temps, le FIA GT est crée. Des courses de quelques heures avec des marques aussi prestigieuses que Mercedes, Chrysler, Ferrari ou Porsche… Aujourd’hui, plusieurs machines courant au Mans courent en FIA GT le reste de l’année, en plus des LMS. Et au moins, la Mercedes CLK-GTR aura gagné quelquechose, parce que si elle comptait juste sur le Mans, elle était bien mal barrée : Car 1998 voit une édition du Mans qui troue le cul (Sans vouloir être impoli). Car 5 grands constructeurs : Mercedes, Toyota, Porsche, BMW et Nissan s’affrontent dans un combat (J’ai failli dire un duel, no comment…) sans merci, avec en plus des voitures magnifiques. Enfin quand je dis s’affrontent… Deux constructeurs n’iront pas au-delà de 4 heures de courses, un n’était pas assez rapide et a récolté des places d’honneurs en attendant que les autres abandonnent, un est bien armé mais est petit à petit décimé, et la victoire ira au constructeur habituel, ai-je besoin de le nommer… (Porsche) Néanmoins c’est son dernier succès au classement général. Et puis Mike Doohan, l’Australien, remporte son 5e et dernier titre en Moto, aujourd’hui son successeur semble désigné. 1998 voit aussi pour la première fois un pilote non français remporter le championnat français de Formule 3… C’est dire combien tout le monde s’en fout de ce championnat ! Et ce n’est pas non plus une bonne nouvelle sur le niveau des pilotes… En tout cas ça doit être pour ça que depuis il est entré dans le giron des World Series by Renault. A ce propos, 1998 voit la création de ce championnat, qui, à l’époque était encore « by Nissan » avant que le constructeur soit racheté. Et il est pour Marc Gene. Le premier d’une série de 3 champions Espagnols. Le second d’entre eux étant un certain Fernando Alonso l’année suivante. Une année 1999 qui voit le titre en Formule 3 française pour Bourdais, qui du coup à le privilège de participer au Mans… Une édition du Mans qui troue encore le cul (Encore une fois, sans vouloir être impoli). Cette fois Mercedes, Toyota, BMW, Nissan et Audi s’affrontent et cette fois les machines sont plus fiables que l’année suivante globalement, il y a encore plus de suspense, plus de machines magnifiques, et un des accidents les plus spectaculaires de l’histoire avec une Mercedes qui décolle à un point inimaginable, sans les aléas des blessures ou des morts comme on l’a vu trop souvent. Cette fois, BMW s’impose, préparant son retour en F1… En tout cas Mercedes qui, encore une fois en 1999, n’a rien foutu au Mans, a au moins le mérite de participer au triomphe de Mika et de McLaren ces deux dernières années. Triomphe mérité malgré un vice-champion très surcoté en 1998… Mais toujours moins qu’Irvine l’année suivante. Chaque fois que je pense à la saison 1999, je remercie le destin, Dieu, Allah, Mahomet, le manque de talent d’Irvine… Bref, appelez ça comme vous voulez mais grosso modo : OUF heureusement Irvine n’a pas été « champion ». Revenons donc en Endurance, qui a vu des championnats assez aléatoires à tel point que j’ai renoncé à vous les énoncer en détail jusqu’ici, entre championnat du monde de voiture de sport, IMSA et consorts, nous avons aux USA l’apparition du championnat ALMS qui est encore en vigueur aujourd’hui : « Audi Le Mans Series ». Audi ou American, je vérifierais un de ces jours. En tout cas, dès son arrivé, Audi gagne tout ou presque. Pour terminer 1999 parlons du Rallye, Tommi Mäkinen boucle ses 4 titres consécutifs sur Mistubishi. Voilà, on a parlé du Rallye, j’espère que c’était pas trop long pour vous. 2000 aux 500 Miles d’Indianapolis voit Juan Pablo Montoya, après son titre en F3000 et en CART, ajouter une ligne prestigieuse à son palmarès. Dès lors, le mariage avec Franck Williams est bel est bien prononcé. C’est beau l’amour. En Rallye ce sont les débuts victorieux de Peugeot avec Marcus Gronhölm. En Endurance, 2000 verra une édition du Mans bien fade comparée à l’année précédente, sans partage : Audi n’a aucun adversaire et gagne tout. Aux 12 heures de Sebring c’est pareil : C’est le début d’une domination sans partage d’Audi : Première victoire, encore aujourd’hui ils n’ont pas trébuché une fois. Année suivante s’il vous plaît ! Aussi incroyable que ça puisse paraître, Antonio Pizzonia a gagné le titre de F3 Britannique en 2000. Et on se demande de nos jours pourquoi ce championnat a la réputation de ne plus avoir le standing d’autrefois. On dit que c’est parce que le championnat de F3 Euroseries est depuis quelques années, mais depuis le titre de Rubens Barrichello en 1991 le pilote au plus gros palmarès c’est… Au choix : Sato pour avoir un podium en F1, ou Nelson Piquet Jr pour son titre en GP2, formidable. Chose rare : Kenny roberts Jr remporte un titre de champion Moto, et ce 20 ans après le dernier titre de son père. Et, pardonnez-moi d’insister sur ce point, mais on pourrait croire que Stirling Moss a investi en NASCAR puisqu’il y a des voitures sponsorisées par le viagra cette année là… 2001 sera une autres année sans partage pour Audi, mais plus incertaine malgré tout grâce à Bentley et aux pires conditions météo qu’on a vu au Mans depuis 50 ans. Et aux États-Unis, un miracle se produit : Michael Waltrip gagne le Daytona 500 ! Difficile encore a croire aujourd’hui… Manque de mot : Tout le monde s’en branle. Pourquoi ? Parce que le grand Dale Earnardth y a trouvé la mort. Autre décès tragique : Michele Alboreto, le vice-champion du monde 1985 de Formule 1, vainqueur des 24 heures du Mans et pilote de pointe Audi, trouve la mort lors d’essais pour cette même équipe. Un autre Italien cependant fait la joie de son pays : C’est le début de la domination de Valentino Rossi en Moto. En 2001, le championnat d’Europe de voitures de tourisme est crée. Un championnat haut en couleurs, plein de spectacle, de suspense… ce sont les prémices d’un futur championnat que j’adore. Mais j’y reviendrais. A l’époque c’est encore Alfa Romeo qui domine, avec comme chef d’écurie Monica Simss, qui a reçu comme surnom (de TF1, ça fait bien histoire d’attirer de l’audience) la « Jean Todt » du tourisme. La pauvre, est-il vraiment nécessaire de l’insulter ? Ils sont machos à TF1 ! Oui car Jean Todt, malgré sa manie de dire « Certes nous avons 59 points d’avance avec 60 à remporter mais nous devons nous méfier de nos adversaires tant que ce n’est pas totalement fini » est un patron comblé avec les titres de Ferrari et Schumacher en F1 depuis deux ans et pour encore 3 ans… Lui qui comptait créer une écurie 100% Peugeot, quand on voit ce qu’est devenu Prost GP entre autres grâce à Peugeot, en cette année 2001… Remarquez vu qu’il a fait payer le prix (très) fort pour le moteur Ferrari à cette même équipe Prost pour sa dernière saison, il a bien été dans la continuité de Peugeot, il a bien contribué à enfoncer Alain… 2002 au Mans : Comme Bentley n’est pas encore à la hauteur, on ne trouve de réconfort dans le cavalier seul d’Audi que dans le tournage du film Michel Vaillant ou deux voitures (Une vaillante et une leader) sont engagés… La Vaillante va finir la course, pas la Leader. Pour finalement avoir un film aux belles images de courses mais au scénario… au scénario de m… de m… de monsieur Luc Besson. De toute façon, ce que j’ai failli dire aurait signifié exactement la même chose. 2002 voit aussi la dernière édition sur Safari Rally en WRC. Déjà depuis pas mal d’années, bien qu’il reste le plus long Rallye avec les plus longues spéciales, sa durée a été sérieusement réduite, et avec l’aseptisation progressive des divers championnats, il ne réponds plus vraiment aux normes, avec ses flaques de boues si profondes que les bagnoles peuvent s’y enfoncer toutes entières. Mais aussi, comme pour le Dakar, ça commence à gueuler que les vilaines autos viennent polluer le Kenya ! Ils font chier les écolos car au départ ce sont les Kenyans eux-mêmes qui ont crée le safari ! Si ensuite les grands constructeurs sont arrivés, qu’est-ce qu’on y peut ? Ils avaient qu’à pas créer une épreuve avec une telle réputation ! Ha putain je vous jure les écolos accusent sans même savoir ce qu’ils disent… D’autant que le Rally existe encore de nos jours, seulement maintenant il n’est organisé qu’en championnat Africain des Rallyes. Et puis parlons de Bourdais qui commence à faire parler de lui en remportant le titre en Formule 3000 et les 24 heures de SPA. Il signe un pré-contrat chez Arrows ! Super ! Sauf que l’équipe croule sous les dettes, arrive à Magny-cours avec un standing digne de ce que j’ai vu au Mans l’an dernier en Formule Renault, équipe réduite, peu de matériel, et tout ça entassé dans de superbes tentes. Ferrari, Williams et McLaren dans leurs motor-home froids et sans âmes devaient jaloux de ne pas pouvoir goûter aux joies du camping. L’équipe finit par faire faillite mais pour être juste disons qu’elle ne sera pas morte en vain : Grâce à elle Super Aguri a pu faire de fantastiques débuts. Notons cependant, pour la F3000, que Tomas Enge était titré, avant qu’il soit prouvé qu’il était un adepte de la fumette. Mais il n’a pas perdu toute dignité : C’était du Cannabis, pas des produits dopants. Quant à la Formule BMW, Rosberg gagne le titre, ce qui lui vaut un test chez Williams. En WRC Gronhölm double son titre sur Peugeot, après l’an dernier où Richard Burns sur Subaru, fidèle à son habitude, a dormi, accumulant les points mais comme d’habitude, pas les victoires. C’est la philosophie Richard Burns. On peut bien dire qu’en F1 Alonso a joué les épiciers en 2005, mais si vous voyez que Burns a gagné le titre 2001 avec une seule victoire, était en lice pour le titre mondial 2003 avant la dernière épreuve sans la moindre victoire, alors ça fait quand même une sacré différence… 2003 justement en Rally c’est une saison très ouverte : Solberg, Loeb, Sainz et Burns sont en lice pour le titre à la dernière course, et Martin et Gronhölm auraient pu s’en mêler avec un peu plus d’arrivées. Burns a des ennuis de santé et ne participe pas à la dernière course, Sainz se crashe durant les entraînements, ce qui nous donne Solberg contre Loeb. Solberg s’impose finalement sur Subaru, mais, superbe consolation selon Loeb (tu parles) son équipe Citroën remporte le titre constructeur. Solberg qui a fêté son titre avec une telle hystérie qu’on se demande comment il n’a pas fait une crise cardiaque, à dominé son coéquipier qui n’est pas moins que Tommi Mäkkinen et Loeb, chez Citroën, a dominé pas moins de Carlos Sainz et plus encore Colin McRae : Nos deux jeunes pilotes ont d’autant plus de mérite. En ce qui concerne les formules de promotion, Franck Montagny remporte une 2e fois le titre de World Series by Nissan, et c’est le retour de la Formule 3 Européenne, disparue depuis 1984. Et pour Albers, c’est un titre de vice-champion de DTM qu’il obtient. Au Mans, Bentley bat encore Audi, avec ses magnifiques proto couverts ! Ouais ! Mais bon, Bentley ne connaît presque aucun souci donc un suspense relatif, et surtout : Audi et Bentley font tous deux parti du même groupe, alors ça gâche un peu la beauté et l’authenticité du duel. En CART, aussi difficile à croire que ce soit : Paul Tracy après 13 tentatives ramène enfin le titre à la maison. Bravo. Depuis qu’il a atteint son objectif après avoir essayé, sans succès, de truander l’année précédente la victoire de l’Indy 500, nous nous contenterons de dire qu’il n’a plus la même motivation. Attention, je ne dis pas qu’il n’a plus de motivation. Je dis qu’il a un autre genre de motivation. Remporter le trophée de pilote le plus con au monde, allez savoir. Tandis qu’en NASCAR, un autre miracle se produit : Michael Waltrip gagne encore le Daytona 500 ! Bien que la pluie aie aidé les choses, il a mené la majorité de la course ! On est entrés dans la 4e dimension mes amis… Bon, ce sera son avant-dernière victoire, ce qui est tout de même rassurant pour ce frère du champion Darrel Waltrip qui manifestement n’a pas tout hérité de son grand frère… tout comme Dale Earnardth Jr oui, ou Kyle Petty qui n’a pas hérité du talent de son grand-père et encore moins de son père. 2004 ! Sébastien Bourdais remporte le titre en Champ-car, c’est la première fois qu’un français réussit cet exploit, et ce n’est pas la dernière… Cette année, un autre Sébastien est champion : Loeb remporte le titre WRC avec une belle avance, le premier français a gagner le titre sur une voiture française. Et puisqu’on y est, Sebastian Vettel remporte le titre de Formule BMW Allemande avec 18 victoires en 20 courses. Cette saison voit aussi la disparition de la Formule 3000, qui va laisser place à une catégorie plus jeune, plus cool et plus disputée : Le GP2. Pour ne pas quitter tout de suite les grands noms : Ferrari et Schumacher achèvent en 2004 une saga de victoires et de titres. Enfin, les victoires c’est pas fini, mais quand on voit la gueule de leur seule victoire l’année suivante… 2006 a beau avoir vu un échec de justesse, c’était pas si mal quand on voit ce qu’il les attends l’an prochain. Et puis finissons-en avec 2004 avec l’ouverture du championnat « Le Mans Series ». On vous dirait que c’est basé sur le modèle Américain « American Le Mans Series » que ça ne vous étonnerait pas outre mesure, j’en suis sûr. D’autant qu’Audi domine ce premier championnat, si tenté qu’on puisse parler de championnat vu que Le Mans ne compte pas pour les points de ce championnat, ce qui fait donc en cette saison 2004… 4 courses au total. Et les premières rumeurs annoncent 5 courses pour 2005, trop fort non ? 2005 remportée par Pescarolo suite à la participation très occasionnelle d’Audi. Et au Mans : Grâce à un règlement favorable, Pescarolo a une voiture plus rapide que les Audi. Quelques erreurs et une fiabilité incertaine vont donner la victoire à Audi, même si la 2e place est pour eux. Mais avec seulement 1 tour d’écart entre les deux voitures, il n’aurait pas fallu grand-chose pour faire basculer la course. Loeb lui double son titre avec 10 victoires, le record large. Il a, de plus, pris une pénalité volontaire avec course gagnée en Grande-Bretagne, pour ne pas être titré sur cette manche, quand le co-pilote de Markko Martin, Michael Park, est décédé. Markko Martin qui à l’issue de cette saison se retire du Rally, comme si on avait besoin de ça dans un plateau émasculé depuis peu de Didier Auriol, Juha Kankkunen, Carlos Sainz, Colin McRae, Tommi Makkinen, Richard Burns… Mais si 10 victoires en 16 courses c’est bien, 15 victoires en 20 courses c’est mieux. Un certain Lewis Hamilton remporte avec cette avance le titre de Formule 3 Euroseries, loin devant son équipier, un certain Adrian Sutil. 2005 voit l’entrée en lice du championnat suivant la Formule 3000 : Le GP2. Et là, quand tout le paddock se branlait de la F3000 depuis déjà quelques temps car elle était devenue quand même assez chiante et il était démontré que la plupart des pilotes ne devenaient pas forcément des rois, le GP2 nous offre un spectacle excellent, deux courses de folie chaque week-end, et des pilotes très bons : Nico Rosberg remporte le premier titre face à Kovalainen. Mais c’est un autre championnat qui arrive en 2005 c’est… Le WTCC ! BMW, Alfa Romeo, Seat, Chevrolet : 4 constructeurs qui s’affrontent sans merci dans un championnat de 10 week-end pour 2 courses par week-end, courses courtes, de 25 - 30 minutes seulement, mais qui du coup donnent des courses super animées, logiquement : Dans ce championnat on débranche son cerveau et on attaque dès le début, il n’y a pas de période d’observation ni de tactique, en moins de 30 minutes, ils n’ont pas le temps ! Souvent les réalisateurs ne peuvent pas montrer toutes les batailles en piste, car il y en a trop. Et bien sûr, il vont sur de superbes circuits : SPA, Zandvoort, Pau, Macao… C’est Andy Priaulx qui remporte ce championnat sur BMW, malgré la résistance de son coéquipier Dirk Muller, et du pilote Alfa Fabrizio Giovanardi. Et puis, quitte a nous livrer des nouveaux championnats à la pelle en 2005 : En Septembre entre en lice l’A1 GP, la coupe des nations du sport automobile, où le classement par nation compte. Bon, comme je vous en avais déjà parlé à l’époque, il y a l’équipe du Liban, du Pakistan ou ce genre de pays que les gens connaissent aussi bien que Mosley connaît son boulot, et d’où aucun pilote n’a jamais percé, par contre pas d’équipe Belge, ni Finlandaise, ni Espagnole et j’en passe ! Bravo, bravo ! Mais bon, en général le spectacle est à la hauteur, il y a quelques bons circuits comme Estoril ou Zandvoort, on peut se foutre de la gueule d’anciens pilotes de F1 qui y sont ridicules, et puis : Cocorico, en 2005 la France gagne la majorité des manches, et le titre tant qu’à faire. Depuis pas une victoire, mais espérons que ça arrive vite… Novembre 2005 entre en lice ENCORE un autre championnat : Le GP Masters. Un championnat pour les vieux. Bonne idée, bonnes voitures, bons pilotes, mais le circuit choisi n’est pas idéal car Kyalami n’est pas un circuit où il est simple de dépasser. Ainsi alors que je la voyais en direct, les deux premiers tiers de la course ce que je craignais arriva : On voit une longue processions de vieillards qui pilotes et n’osent pas dépasser car ils n’ont pas beaucoup de place pour le faire. Ils sont proches ok, Fittipaldi harcèle Mansell pour la tête ok, mais pas de dépassement… Déjà que le doyen, Alan Jones, a renoncé à courir parce qu’avec ces 160 kilos il avait du mal à rentrer, que Laffite a eu tellement de soucis mécanique qu’il est à la ramasse totale… Bref, déçu ! Et puis le dernier tiers de la course, manifestement ils ont fini par en avoir marre, et à partir du moment où un a dépassé, là ça se mets à dépasser de tous les côtés à tel point que le réalisateur ne sait plus où il en est. L’état d’esprit des pilotes était genre « Plus vite je finirais plus vite je pourrais prendre mes cachets ». Le point positif pour ça c’est que Laffite n’a pas été au bout. Autre très bonne idée : Andréa DeCesaris a été retenu parmi les pilotes. C’est comme retenir Sato de nos jours ! Et de deux choses l’une : Où il est toujours con, où avec l’âge il est devenu bigleux en plus du reste. Parce que ses dépassements seront tels qu’on les attend de sa part c'est-à-dire foireux. Mais qu’est devenu l’IRL dans tout ça ? Parlons-en ! Le championnat était censé mettre en vedette les constructeurs et pilotes américains je vous l’avais dit, et il était censé aussi mettre en péril le CART. Avec les 500 miles d’Indianapolis dans sa poche, ça paraissait être faisable sans souci, d’autant que le spectacle est de qualité. Pourtant durant des années, le CART resta dominateur, et généralement les tribunes de l’IRL ne sont vraiment pleines que pour l’Indy 500. Mais depuis peu, le Champ-car, renommé CART, est en perte de vitesse, ne serait-ce que parce que les américains représentés là-bas sont très peu nombreux ! Nous sommes en 2005 je le rappelle : L’IRL avec sa vocation très patriotique dans un pays qui s’est auto-proclamé pays le plus patriotique de la planète deviens le symbole du savoir faire américain. Avec depuis 1998 le châssis Italien Dallara ayant gagné le championnat 7 fois sur 8 (et depuis a gagné aussi en 2006 et 2007) le moteur Japonais Toyota gagnant en 2003, Honda gagnant en 2004 et 2005 (et depuis aussi en 2006 et 2007) de même qu’un pilote suédois champion en 1997, Australien gagnant en 2003, Brésilien en 2004, Anglais en 2005 et 2007. Bravo Tony Georges ! Tu as crée deux séries faibles en terme d’audience télé et de spectateurs sur les circuits, d’autant que les deux championnats peinent à atteindre 20 voitures… Tu as échoué à amener Indianapolis en F1, tu as échoué à américaniser ton championnat… BRAVO ! Je crois qu’il vaudrait mieux laisser l’Américanisation pure d’un championnat à la NASCAR. Il n’y a bien que là que le grand public parviens à digérer 36 courses de ce genre par an, laisse faire les pros, accepte la fusion et endosse la responsabilité du bordel et du double échec que tu as crée. Laissons donc ce looser de côte et passons à 2006. Avant de parler de quoi que ce soit d’autre, parlons donc du « Pollue-Dakar » puisqu’il a lieu début Janvier, la chronologie n’en sera que plus respectée. Le Dakar, sponsorisé par Total… Ils étaient déjà responsables du naufrage de l’Erika, ils ont sponsorisé le film Michel Vaillant et maintenant ça ! Où s’arrêtera leur machiavélisme ? Quoi qu’il en soit, c’est un Skieur qui le remporte, je parle bien sûr de Luc Alphand, qui remporte le Lisbonne-Dakar. Ha oui parce que « Le Dakar » comme on l’a renommé est parfois parti de Grenade, de Barcelone et même de… Clermont-Ferrand ! Clermont-Ferrand… Alors là… Mais ce qui prouve le plus qu’ils ont besoin de changer de nom c’est quand même lorsqu’il est parti de Marseille pour aller à Charm el-cheikh. Là si vous pouvez expliquer la légitimité du nom… Bien ! Au Mans, la nouvelle Audi R10 se pointe sans être absolument sereine malgré une concurrence qui cette fois n’est pas à la hauteur en vitesse, car on ne peut pas dire qu’on aie une marche de manœuvre à toute épreuve question fiabilité quand on voit ce qu’à été Sebring, même si la victoire a été pour eux (En même temps sans aucun adversaire c’est pas difficile) et que ça remonte à 3 mois, on a quand même perdu une voiture et l’autre n’a pas été totalement épargnée. Mais finalement, la R10 deviens la première voiture Diesel à gagner au Mans. Et Loeb deviens le premier pilote de Rallye à finir sur le podium du Mans, 2e sur Pescarolo, et derrière Audi pour changer. Et en Rallye, malgré un accident qui lui coûte 4 courses d’absences en fin de saison, il remporte le titre. De justesse néanmoins : Un point d’avance, quand il en avait 35 avant sa blessure ! Blessure acquise en… faisant du vélo. Sans commentaires. 2006, c’est le tour de Lewis Hamilton ! 5 victoires, autant que Rosberg l’année précédente. Il faudra attendre le dernier week-end (Mais la première des deux manches) pour triompher mathématiquement. Moins de points au total que Rosberg l’année précédente, mais en 2 courses de moins. Et pourtant son titre est plus flamboyant car ses dépassements, ses victoires et son style seront tout bonnement incroyables, ses deux victoires au Nurburgring, ses deux victoires à Silverstone, sa victoire à Monaco, et certaines de ses remontées extraordinaires comme en Turquie… il a laissé sa trace et si il est champion de F1, il va enfin briser la malédiction qui pèse sur les pilotes titrés dans l’anti-chambre F1 qui n’y sont jamais arrivés en F1 depuis toujours. Rappelons-le, « toujours » signifiant : 1967. Du côté du WTCC, c’est le gros suspense de malade : 11 vainqueurs en 20 courses, et 8 pilotes pouvant décrocher le titre avant le dernier week-end de Macao ! A quand tous les pilotes du championnat pouvant être titrés ? Ce serait cool, non ? Oui, un peu con aussi… En attendant, 8 pilotes luttant pour le titre et EUX ils n’ont pas besoin de « Chase » contrairement à CERTAINS. Quant au championnat constructeur, c’est BMW contre Seat. Finalement, Andy Priaulx et BMW doublent la mise. Cette année, il y a d’autres courses de GP Masters, notamment à Dubaï, et là c’est une bonne idée car le circuit est fait pour dépasser. Avec des courbes idéales pour ça, des endroits larges, des dégagements en bitumes parfait pour notre bon vieux DeCesaris, bref : Tout va bien. La course est belle est animée. A Silverstone aussi c’est pas mal, manque de pot pour les Britanniques : Leur vieux lion Mansell qui a gagné les deux autres courses ne pourra défendre ses chances, sa machine a rendu l’âme très vite. Pas de pot ! Pour la deuxième édition de l’A1 GP, il y a des problèmes : Le fondateur a passé l’arme à gauche, donc pour ce jeune championnat c’est mauvais signe. En plus, l’A1 au milieu d’endroits bien choisis comme les circuits réputés que j’ai évoquées plus haut, va s’enterrer sur certains circuits visiblement très mal conçus comme celui de Pekin, où les voitures n’ont pas la réaction prévue en plus de n’avoir aucune occasion de dépasser, même au bout d’une ligne droite prévue à cette effet car la sortie est mal appréciée. C’est là qu’on voit que, on peut dire ce qu’on veut sur les circuits de Tilke, mais au moins il n’ont pas de défaut de conception, leur problème est ailleurs ! WRC, Loeb triple son titre, quant à la NASCAR, Jimmie Johnson remporte enfin le premier de ses deux titres. (Petit moment immature de moquerie à quelqu’un qui ne l’aime et pas et se reconnaîtra : Gna gna gna gna gna !) Excusez-moi ça m’a échappé. Bon, changeons donc de sujet et parlons de… euh… tiens du DTM ! Bernd Schneider remporte son 5e titre sur Mercedes. C’est au moins quelquechose que Mercedes aura gagné cette saison. En F1 pareil puisque Renault et Alonso doublent leur titre, pour rester dans les multiples champions. Et encore, si McLaren-Mercedes avait eu une chance de lui disputer, comme en 2005… mais là… Quoique : Question pertinente : Je ne vais pas vous refaire le récapitulatif de « l’affaire (bidon) » mais McLaren a-t-elle préféré 2007 avec l’affaire d’espionnage mais beaucoup de victoires et podiums, ou saison 2006 sans victoire mais plus tranquille ? Finalement le dilemme sous-jacent c’est : 100 millions en moins, ou soulagé du poids Montoya ? Pas facile, non ? Allez, on est entré dans 2007 ! Justement parlons de Juan Pablo, toujours désirant se faire remarquer, Montoya remporte les 24 heures de Daytona. Après toutes ces autres catégories, y’a-t-il une voiture qu’il ne peut dompter ? En tout cas au Daytona 500, lors d’une course ennuyeuse à mourir jusqu’à la dernière demi-heure, on a eu la joie d’avoir un joli Big One, Kevin Harvick s’impose en ayant mené 4 petits tours. De plus en plus méritants les vainqueurs du Daytona 500… Au final Jimmie Johnson double son titre. Gna gna… non non, ok, j’arrête, j’arrête. En Rally, on déplore le décès de Colin McRae quand Loeb remporte son 4e titre consécutif. Un autre Sébastien qui l’imite : En Champ-car, on a beau changer le châssis Lola par le Panoz, changer le format de courses, rien n’y fait et Bourdais gagne un titre bien mérité. Il peut se tirer avec ses 4 titres consécutifs et 31 victoires pour aller s’enterrer chez Torro Rosso, tant que la saison n’a pas commencé il a toujours les honneurs. 2007, Peugeot revient donc au Mans, armée de Bourdais et Villeneuve, évinçant donc gentiment Eric Elary qui a fait une bonne partie du développement. Ils arrachent la pôle sur le fil, premier bon point. Mais tout le monde se dit qu’ils viennent juste pour montrer leur performance et qu’ils vont être OUT avant la nuit. Chez Peugeot on est évidemment plus optimiste : On pense tenir jusqu’au milieu de la nuit, ça fait une sacrée différence. Et je n’invente rien : Eric Elary l’a dit lui-même : Ils ne pensaient pas aller au-delà de 12 heures. Une des 3 Audi se crashe après 1h30, une Peugeot a un problème de train arrière dans les premières heures, ce qui lui fait perdre quelques minutes, mais sinon nada au petit matin… Mais tout d’un coup, qui c’est-y qui abandonne ? Bien sûr : Une Audi ! Ha vous attendiez quelqu’un d’autre ? Non, c’est l’Audi de tête qui abandonne au petit matin. Deux Audi au tapis, une seule rescapée, les deux Peugeot tiennent… Ben mine de rien ça rigole déjà moins chez les détracteurs de Peugeot ! Et puis OUF finalement pour les spectateurs des 24 heures du Mans, une Peugeot abandonne peu avant la fin. On pourrait se croire partout sauf en France d’ailleurs puisque Peugeot n’est pas très aimée (voire pire) par 80% des gens. Si il paraît logique de soutenir les petits artisans courageux (Bien que tout soit relatif, on est quand même pas au pain sec et à l’eau chez Pescarolo) qui tiennent tête aux grosses entreprises aux moyens illimités (Bien que tout soit relatif, on ne peut pas dire que les affaires de Peugeot soient SI florissantes) on comprends mal dans ce cas pourquoi ça ne touche que Peugeot, et pas Audi… Enfin bref, la pluie recommence à tomber à une heure et quelque de la fin, Bourdais reprends à plusieurs reprises environ 30 secondes au tour à Audi, mais ce petit joueur n’a pas compris qu’il faut viser plus pour reprendre les 9 tours qui le séparent de l’Audi de tête. Ha là là, quel amateur… Mais la Peugeot est à l’agonie et heureusement la Safety-Car sort, elle passe la ligne de justesse. La dernière Audi gagne et Peugeot finit 2e devant Pescarolo 3e. Superbe édition. Quant au championnat LMS, il est devenu trop commercial, froid et sans âme à cause de son trop grand nombre d’épreuve… 6 au total, vous vous rendez compte ? On se demande où sont passées les bonnes vieilles années de ce championnat. Peugeot remporte l’édition avec 6 victoires sur 6, comme Pescarolo avait remporté 5 victoires sur 5 en 2006, même si il faut attendre la dernière course d’Interlagos où la moitié du plateau seulement daigne se présenter à cause du prix du voyage. Certaines auraient du participer au grand jeu Motors TV pour gagner un voyage tous frais payés là-bas. Au moins, Eric Elary s’est rendu là-bas grâce à eux, faute d’être au volant de la Peugeot il est dans la cabine de commentaire. Un championnat 2007 où les courses ne sont pas jouées avant même le début du week-end c’est le WTCC. Une nouvelle fois 11 vainqueurs différents, une nouvelle la finale est pleine de suspense car 5 pilotes peuvent être titrés, et une nouvelle fois, Seat peut être champion du monde des constructeurs. Et une nouvelle fois, Andy Priaulx est titré chez BMW ? NON ! Si ? Ha putain, on s’y attendait pas, ça s’est joué à cause d’une panne à deux balles de Muller dans la dernière minute. Ben tant pis pour Muller… et pour Seat du coup, qui est passé hyper proche. Et puis v’là t-y pas qu’on apprends récemment que le GP Masters est mis en liquidation judiciaire… pas de pot ! Ca aura duré 3 courses complètes… c’est toujours plus que le passage en F1 de Ide. Concernant le suspense de l’inter-saison, au-delà des transferts, en A1 GP, le championnat est loin d’être joué, contrairement aux deux dernières saisons. Et puis en terme de suspense d’un autre genre, le championnat « Superleague Formula » est annoncé, un championnat où les clubs de baballe célèbres peuvent acheter une voiture à sponsoriser… On est même plus tranquille jusque dans les championnats automobiles avec ce loisir ! Heureusement aucune équipe Française de Ligue 1 n’est encore engagée, car elle se ferait massacrer… Bref ! De toute ce qui n’a aucun intérêt car même si un club gagne plus ça ne fait pas augmenter sa valeur en terme de jeu, ne serait-ce que parce qu’il est bien évident que baballe ou non, la médiatisation sera quasiment nulle ! En plus j’ai de sérieux doutes sur le niveau de pilotage qu’on va y voir… Et puis en Formule 1 il y a de nombreuses interrogations sur la saison 2008, Renault est soupçonnée, mais contrairement à McLaren, on peut douter que TF1 voudra en parler si elle peut l’éviter… Avant le 6 Décembre j’aurais parié à 10 contre 1 qu’on aurait juste un mot dans Auto-Moto et Jean-Pierre Pernault qui en aurait dit un mot dans son « journal » en passant, sans le crier sur les toits, et j’ai eu raison. Enfin, je ne me suis pas mis à scruter de fond en comble les journaux télévisés de TF1, je ne suis pas masochiste à ce point, mais j’ai quand même un peu plus regardé que d’habitude, que je prends de risques pour vous, chers lecteurs, pour m’assurer de la fiabilité de mes infos ! Disons qu’on a eu Auto-Moto qui dans son Jam sport en a un peu parlé avec autant d’intérêt que le championnat de F3 Britannique lorsqu’un français n’y gagne pas, c'est-à-dire quasiment nul, et qu’on a eu beau avoir de belles phrases, l’arrière pensée très claire c’était : « Des soupçons pèsent sur un de nos généreux annonceurs Renault qui aurait été impliquée dans une affaire d’espionnage concernant l’écurie McLaren, mais peut-on faire confiance à cette dernière quand on voit les évènements de cette année ? La réponse est non bien-sûr. Pour plus de sûreté et pour l’indépendance de la presse nous avons décidé de ne plus parler, et nous vous conseillons de l’oublier. » Finalement tout est bien qui finit bien puisque Renault non contente de récupérer Alonso, est estimée coupable preuve à l’appui mais n’est pas inquiétée allez savoir pourquoi, et que McLaren a pigé qu’il suffisait de faire des excuses sans en penser un mot pour tout arranger. C’est simple quand même la vie en F1 ! On attends plus que celles de Ferrari puisqu’au départ tout est de la faute de Stepney. Mais bizarrement j’ai l’impression qu’on pourra toujours se brosser. Bien, on arrive en 2008 donc c’est la fin ! Ca y’est ! Il serait temps, hein ? Pour finir je tenais à m’excuser auprès des quelques catégories que je n’ai pas couvert, en ayant vraiment une connaissance très limitée, je pense en premier au Grand am ou à la Pan am. Je me suis abstenu de parler d’ARCA aussi, mais, pour tous ceux qui ont bonne mémoire, vous savez que vous ne manquez pas grand-chose. Désolé aussi pour les passages expédiés car j’en avais déjà parlé, je ne peux quand même pas trop me répéter. Allez ! En tout cas, voilà qui devrait m’absoudre de chronique rétro pour un petit moment, non ? Joyeuses fêtes Régis --------------------------------------------------------------------------- N°63 : Mercredi 3 Janvier 2008 : AB Motors TV Vous le savez, je ne vous l’ai jamais caché, je regarde Auto-Moto pour l’amour de la course, mais avec de moins en moins de plaisir. Déjà parce que de la course dans cette émission on en a de moins en moins… Mais ensuite si Auto-Moto n’était déjà pas fameux dans le passé, récemment, il est devenu carrément lourd… Changement de formule et virant Thomas Senecal de la présentation qui a défaut d’être excellent (on est sur TF1 quand même) était convenable, par une bourrique dont je ne me souviens pas le nom alors qu’elle présente depuis plusieurs mois… Si ce magasine a toujours manifesté très clairement sa grosse attirance pécuniaire bien plus que certains autres programmes de TF1 (TF1 pourtant coutumier du fait) en faisant un max de pub pour ses généreux partenaires même sans rapport avec l’automobile mais qui, comme excuse, montrent une image où on entrevoit le dixième d’une voiture, il a atteint des sommets dernièrement. A titre d’exemple, l’autre jour le sommaire nous annonce en grande pompe une comparaison entre deux sportives Porsche et Audi pour nous aider à « faire un choix »… Et au final ils nous sortent de prudentes comparaisons équivalentes du genre : « Accélération meilleure de 4 centièmes de seconde pour la Porsche mais vitesse de pointe meilleure de 4 km/h pour l’Audi » et en conclusion : « On ne peut les départager ». Comment faire plaisir à tout le monde en une leçon : Ne froissant ni Porsche ni Audi, et ayant malgré tout montré de belles caisses aux aveugles qui ne se rendent pas compte de l’arnaque tout comme à ceux qui espéraient un résultat plus franc, même n’ayant pas le quart du premier sou pour se les payer, comme moi. Dire que c’est le magasine sportif le plus vieux de France… Si ce n’était pas lui manquer de respect je dirais volontiers que Georges DeCaunes, qui l’a lancé ce magasine, doit s’en retourner dans sa tombe… Non, je ne vais pas faire une 2e chronique sur Auto-moto, même si j’aurais des nouvelles choses à dire… Non, j’ai commencé ainsi pour dire que dans notre beau paysage audiovisuel, nous avons heureusement d’autres chaînes, mais plus méconnues… Il vaut mieux qu’elles le soient d’ailleurs, car la rançon de la gloire pourrit souvent les petites catégories. Jusqu’ici je ne vous avais que très peu parlé des chaînes d’automobile comme Motors TV à part pour parler des 24 heures du Mans, et AB Moteurs encore moins ! Je me dois de réparer cette injustice, car il n’y a pas que Laffite dans la vie. AB Moteurs et Motors TV sont des chaînes de passionnés, qui nous proposent une belle brochette de programmes, grâce à eux on suit en intégrale et souvent en direct, des courses en exclusivité française. C’est un avis honnête. Maintenant continuons avec un avis honnête, mais plus forcément positif. Déjà, les commentateurs bien que plus compétents que sur TF1, ne sont pas toujours au mieux (Non ? Ca alors !) dans les deux chaînes. Les chaînes qui, avec obstination, depuis des années gardent les mêmes logos, les mêmes animations et les mêmes musiques pour leurs publicités et autres présentations… Au final ça finit par être assez ringard. Quoi de plus naturel cependant puisqu’un des commentateurs phare de Motors TV est Laurent Frederic Bollée que j’appellerais « LFB » si vous le voulez bien, on gagnera du temps vous et moi. Et ce cher LFB viens de Stade 2, et qu’il y a-t-il de plus ringard que l’émission Stade 2 ? Notre ami est cependant très enthousiaste, un peu trop même puisqu’à chaque fois qu’il y a une passe d’armes, il deviens carrément hystérique et crie, sa voix montant dans les aigus et parlant à toute vitesse, plus encore que Malbranque dans le même genre de cas, c’est dire ! Pour ceux qui connaissent Malbranque dans cette situation, bien sûr, puisque ce n’est pas tous les jours que la victoire se joue dans les dernières minutes en F1… Bref LFB ferait bien de prendre sa retraite pas trop vieux, car il va nous faire une crise cardiaque si il continue à nous commenter avec autant de passion. D’ailleurs ça le conduit à quelques énormités : EN ALMS il y a quelques mois, Mika Salo est entrain de dire que Tomas Enge est un crétin (Non, Enge n’est pas un crétin voyons, juste un « Foncdé » comme disent les djeun’z) est là, LFB nous sort « Mika Salo assassine littéralement Tomas Enge en direct devant les caméras ». Ben tiens. On avait la mort par coup de feu, coups de poings, coups à l’arme blanche, empoisonnement, accidentelle, naturelle aussi heureusement… Et maintenant Mika Salo, si on en croit LFB, invente la mort par… disons… « Paroles néfastes. ». Mort vraiment très conne n’est-ce pas ? Et très inefficace d’ailleurs puisqu’on en parle, car aux dernières nouvelles Tomas Enge est bien vivant, quoi qu’il ne puisse en dire autant de sa carrière. Tout ça pour dire, au risque de me répéter, que certains commentateurs feraient VRAIMENT bien d’apprendre le sens du mot « littéralement ». On comprends parfois son enthousiasme cependant, quand des courses qui durent des heures, comme le « Petit Le Mans » 2007, qui fut véritablement disputé jusqu’au dernier virage pour la victoire après 10 heures de course… Mais on est aux USA bien-sûr, le pays de la NASCAR… Et les américains sortent le Pace-Car à la moindre petite anicroche… « Attention, il a mis une roue dans l’herbe et a ramené 3 grains de poussière sur la piste ! VITE ! Pace-Car pour 10 tours ! » C’est aussi souvent le prix à payer pour avoir de belles fins de courses. Heureusement cependant que cette année, la réglementation aux USA équilibre mieux le niveau et que les P2 peuvent lutter contre les P1 car sinon on aurait pas autant de suspense. D’ailleurs, certains fans de mauvaise foi peuvent bien dire que les LMS (Le Mans Series) devraient être renommés LPS (Les Peugeot Series) car ils ont gagné toutes les courses, mais l’an dernier en ALMS (American Le Mans Series) c’est Audi qui les a toutes gagnées, et il y a plus de courses au calendrier qu’en LMS ! Par contre ne laissez pas les commentateurs de Motors TV commenter trop longtemps, car l’an dernier au 24 heures du Mans, en plein manque de sommeil, ils étaient comme des fans de football bourrés… il n’y a déjà pas plus dangereux et con qu’un fan de football durant un match (Je vais me faire des amis là…) mais bourré en plus, éloignez-vous… Heureusement Jean-Luc Roy ne commentait pas, car il pourrait nous ressortir son éternel couplet assassin contre ceux qui ont instauré les chicanes dans les lignes droites des hunaudières… on le sait que Le Mans a perdu sa mythique ligne droite de 5 kilomètres avec ces foutues chicanes que les autorités s’évertuent à placer sur tous les circuits, Jean-Luc, mais qu’est-ce qu’on y peut ? Et puis les pauvres se sont fait avoir par TF1, ils leur ont refourgué Marc Minari en 2005… Marc Minari qui insulte les pilotes d’un côté (TF1) et écrit des articles élogieux à leur sujet de l’autre (F1 Racing)… Mais qui aussi adule un pilote (Un qui aime le rouge…) d’un côté comme de l’autre… Pour un peu c’est lui aurait eu l’idée du « Schumitron » tiens… ce qui, vu le bide de cette rubrique, expliquerait pourquoi il est parti à peu près à la même époque. Sur AB Moteurs les commentaires c’est différent. Déjà sur cette chaîne ils sont spécialistes des courses sur ovales. IRL, NASCAR Nextel ou Craftman… (Ils ont cependant eu la bonté de laisser l’ARCA à Motors TV, super non ?) Leurs courses donc sont souvent en direct. Là, on a de bons commentateurs. D’ailleurs, contrairement à Motors où c’est un peu quand ils veulent, ceux d’AB (Pat Angeli et consorts) ont vraiment l’œil rivé sur les commentaires du forum de la chaîne, ce qui assure une interactivité avec les fans. Mais pour leurs résumés de courses, là où Motors TV nous choisit des morceaux entiers de course pas toujours adéquat question spectacle avec les commentaires du direct… Sur AB ils refont des commentaires ! Bon, bien entendu parfois ça donne « Oh là là quel surprise, quel coup de théâtre, machin à abandonné, on ne s’y attendait surtout pas… si si, on vous jure ! D’ailleurs après le crash machin a déclaré que… ah non, c’est vrai, on ne s’y attendait pas. » mais c’est intéressant comme système. Car ce que la course perd en spontanéité, elle y gagne en intérêt, car ils là savent à peu près ce qu’il ne faut pas louper au commentaire, et c’est coupé vraiment de manière à faire un long condensé intéressant. Là où la NASCAR est chiante en courses de 4 à 5 heures jusqu’au milieu de la nuit, en coupant les Pace-car et les tours les plus monotones pour la mettre en un résumé de deux heures… ET en la rediffusant à des heures plus correctes, elle en devient presque intéressante. La chaîne Motors est elle plus coutumière de l’Endurance. Mais il y a aussi des défauts… Cette année aux 1000 Miles d’Interlagos, Eric Helary est au commentaire. Au risque de me répéter encore une fois, il doit se borner au rôle de commentateur dans la cabine, mais pas dans la Peugeot… Je vous jure… Mais on parle des chaînes : Il y a des problèmes en début de course : Il y a des ruptures de faisceau et régulièrement on se retrouve avec un écran noir ou une image fixe au lieu des images de course. On a cependant le son des commentateurs et à l’occasion celui des moteurs. On préfèrerait parfois l’inverse, sauf là… Le temps de réparer, bien évidemment, comme en plus c’est le début de course et qu’en LMS c’est souvent là que c’est le plus animé, la logique pour qu’on puisse quand même un peu avoir des infos sur la course, est que les commentateurs continuent et nous commentent la course comme à la radio, pas vrai ? Et oui. Sauf qu’à la place pour patienter ils préfèrent nous dire qu’on revient bientôt, et ils nous mettent un clip sur le LMS en boucle et un « best of crash ». C’est un grand moment de solitude pour eux si ils sont dépourvus d’image ? Ils sont pas foutus de commenter autrement ? Pas doués quand même… Pendant ce temps, il n’y a guère que sur le forum de la chaîne que vous pouviez avoir un semblant d’informations. Certains fans sont mieux informés que les commentateurs sur place manifestement. Ha oui, parlons donc des émissions bouche-trou. Genre, lors d’un direct avorté à cause de la pluie par exemple… Sur Motors TV c’est généralement l’émission « Stop and go » qui dure un quart d’heure et qui nous montre les plus beaux crashs, un tour en caméra embarquée ou le dernier tour d’une course… Sur AB Moteurs c’est soit le magasine V6, soit « GP Racing on track » un magasine sur la F1. La F1 en bouche-trou, je pense que c’est ce qu’aimeraient certains fans de course qui n’aiment plus la F1 tout en voulant quand même se tenir un minimum informés… je ne vise personne bien sûr, et en conséquence, personne ne se reconnaîtra… Et oui, AB Moteurs et Motors TV ont chacun leur magasine de Formule 1… allons-y donc, parlons-en, c’est instructif : Penchons nous sur celui de Motors TV dont le slogan, si il en avait un, pourrait être frappé du sceau de l’originalité, puisque ça donnerait quelquechose comme ça « Le seul magasine de Formule 1 qui ne vous montre pas la moindre vidéo de Formule 1. » En effet, ce magasine en preview de chaque course, ne vous montrera qu’une Formule 1 non-réelle, à savoir une Williams en image de synthèse, puisqu’ils n’ont un contrat qu’avec cette écurie, et 90% des pilotes qui s’expriment dans ce magasine sont des pilotes Williams bien sûr. Et on mesure l’ampleur de l’arnaque quand c’est Kazuki Nakajima qui viens parler du défi de pilote que représente le circuit de SPA… Kazuki Nakajima… Non mais vraiment… « GP on track » sur AB Moteurs lui, c’est un autre genre d’arnaque. Une arnaque un peu moindre. Bon, lui c’est un magasine post-GP, chargé donc de nous relater la course quand Motors est chargé de nous mettre l’eau à la bouche en nous parlant avant. Mais l’autre arnaque est un peu comme celle du DVD « 50 ans de Formule 1 » que j’ai eu la bêtise d’acheter au lieu de flairer l’arnaque qui se sent rien qu’au titre puisque lorsqu’il est sorti c’était la 56e saison de F1. Mais je m’éga… je m’écarte. En effet, dans le DVD donc ce sont des anciennes voitures mais pas des anciennes images, simplement ce sont des pilotes actuels qui pilotent d’anciennes voitures sur des circuits actuels. (Si vous comptez l’acheter, ne le faites pas, c’est nul.) Et dans l’émission « Gp on Track » c’est le même genre, on voit beaucoup d’images de Formule 1, mais lors d’essais privés presque exclusivement. Ben oui, eux non plus n’ont pas les droits des GP alors ils se démmerdent comme ils peuvent… De plus, si on a évidemment (enfin, évidemment, vous allez voir plus bas que ça n’est pas forcément évident) des nouveaux numéros, souvent la fraîcheur de ce magasine laisse à désirer, car j’ai parfois vu cette année (Enfin, en 2007, mais allez, j’ai presque bon) des numéros datant de près de 3 ans, par exemple un numéro parlant du début de saison 2005 et des grands espoirs placés en Fisichella… Mais il y a un autre magasine qui fait pire : Un énième magasine lèche-pompes à Ferrari. Sur Motors TV, il y a Ferrari Mag, sur Motors TV il a « Phénomène Ferrari ». Il n’y a pas que Ferrari dans la vie mais certains ne l’ont pas compris. Je dis qui fait pire car c’est une série de 26 documentaires qui datent de 1999… Donc beaucoup de faits ont non seulement pas mal de retard (D’un autre côté ce n’est pas moi qui m’en plaindrait si vous voyez ce que je veux dire) mais surtout : Depuis plus d’un an et demi que j’ai la chaîne, c’est toujours rediffusé avec régularité ! Je suis certes tombé sur quelques rediffusions, mais rien de terrible. En revanche ceux qui regardent ce magasine avec plus d’assiduité que moi, ils ont du en voir des rediffs ! Parce que ce n’est pas avec 26 numéros qu’on va bien loin… Maintenant, c’est intéressant comme magasine, interviews, pas mal d’image de courses, infos intéressantes… Et puis il y a la fin. Juste avant le générique, ça se clôture par un vieil Enzo disant « Si j’avais dit au début de ma carrière que j’aurais construit plus d’une voiture, j’aurais menti » sous une musique émouvante… J’aurais bien versé une larme en voyant ça, tiens… si il y avait eu une raison. Mais il n’y en avait pas. Je ne vois même pas pourquoi j’ai émis l’hypothèse comme quoi j’aurais pu verser une larme d’ailleurs, quand j’y repense. Excusez-moi, je suis dans la lune parfois… Récemment, Motors a piqué les droits du Champ-car à AB Moteurs. J’imagine que le Champ-car, avec ses départs arrêtés, avec la domination d’un français, s’européanisait trop pour AB Moteurs qui préfère garder les courses pour les amerloques. Ils le partagent avec Eurosport, mais je me demande à qui ils vont le refiler si jamais les français remplaçants de Bourdais ne gagnent pas assez… quel intérêt de diffuser le Champ-car si il n’y a pas de français couronnés de succès, hein ? A moins que Ferrari ne reprenne le championnat en main peut-être, et là ils seront intéressés… Mais ces chaînes diffusent aussi des championnats et des émissions moins réputés ou moins bons... Moins réputés, c’est les championnats de Grand ou Super Tourisme en Français pour AB, qui sont pourtant généralement beaux et animés, et pour les moins bons, je parle bien sûr du gros défaut de Motors TV : Ils diffusent le DTM. Accordez lui votre pardon malgré tout, car le DTM aide tout de même à la popularité de l’excellente de F3 Euroseries… Dans tout ça on peut regretter (Et par « on » j’entends ceux qui peuvent s’avaler toutes les courses complètes de tous les championnats NASCAR, ce qui n’est pas mon cas) que la NASCAR Busch ne soit plus diffusé par Motors, et n’aie pas trouvé repreneur avec AB Moteurs… Des deux côtés, qu’est-ce qu’on ne ferait pas pour faire des économies ! Je pense que la plupart des gens se seraient bien passé de championnat comme le « World of outlaw » (Une sorte de NASCAR sur terre) de Motors ou le Side-car d’AB Moteurs pour avoir la Busch. Malheureusement, il faut bien aussi avoir des courses en réserve pour l’intersaison, et l’ARCA, le championnat « Can am » et ce genre de trucs, ils le réservent pour pouvoir remplir leur grille hivernale autrement que par le résumé des championnats de l’année. Et l’hiver est aussi le moment où on voit beaucoup sur AB Moteurs les émissions débiles américaines sur le monde du tunning comme « Tuning Mania » avec autant de filles en petite tenues que de voitures… Vous voyez le genre ? Les magasines à 2 balles américains traduits grossièrement en français, où la voix off imite sans ménagement le commentateur ricain en grossissant sa voix comme pour imiter Stallone, et en prenant un ton de dérision du genre « Sheriff fais moi peur »… Avec un sommaire d’une haute portée intellectuelle à la : « Aujourd’hui, Jake va faire du tunning sur sa Chevrolet en utilisant juste un chalumeau, Sandy va laver sa Cadillac avec ses seins et Mark va essayer de soulever 3 moteurs V12 de Ford au-dessus de sa tête »… Bref, un vrai concentré de culture ricaine. Refermons le chapitre, il est certain qu’on est loin de la notoriété de la NASCAR avec tout ça. En ce moment sur les forums d’AB Moteurs, suite au titre de Johnson (Qui a gagné le titre grâce au chase, quand il l’a perdu pour cette même raison dans le passé, donc ça va hein…) c’est l’éternel débat Geek : Pro/Anti chase. Certains diront que sans chase, l’audience risque de baisser aux USA et donc que certaines chaînes européennes comme AB ou Motors ne les considéreront plus forcément comme dignes d’intérêts, et au final peut-être ne diffuseront plus ? Ben ça nous fera des vacances ! Oups… Non je veux dire… Je voulais dire bien sûr qu’au contraire, si la NASCAR faiblissait, elle ne demanderait plus de sommes aussi exorbitantes que maintenant pour les droits et serait donc plus accessible pour les chaînes Européenes… voilà oui, on va dire que c’était ce que je voulais dire. Quant aux anti-chase, ne désespérez pas car contrairement à la F1, les règlements changent sans arrêt aux USA et on hésite pas à virer quelquechose qui ne marche pas et/ou qui fait chier tout le monde. Faut pas s’attendre à ça avec Mosley. Bon, finalement c’est Eurosport diffuse la F1, le GP2, le WRC, le Champ-car, le WTCC, la course des champions et quelques autres évènements… Il manque peut-être les 24 heures du Mans, mais à part ça la majorité des Européens fans de courses ne demandent pas plus que ce qu’Eurosport diffuse, donc AB et Motors servent à diffuser ce qui est considéré en Europe comme les rebuts des sports mécaniques. Qui s’y intéresse ? Et ben moi. Oui : Au final, un grand merci à ces chaînes de nous diffuser ces championnats. Si ils ne me plaisent pas tous, la passion des sports mécaniques ne vit pas que grâce aux grands championnats, il en faut d’autre qui existent et qui vivent ! Sans formules de promotions, on n’aurait pas ces championnats hyper médiatisés comme… comme j’espère que vous avez si vous habitez dans un autre pays que la France, mais pas en France, car ici seule la Formule 1 (et un peu le WRC) parviens à se frayer une petite place dans les journaux. Finalement, je connais des Belges qui disent qu’il manque certains championnats dans leur pays et qui (les pauvres) doivent supporter le DTM, je connais des québécois qui disent la même chose… Alors dans QUEL pays on est gâté en sport mécanique ? Aucun peut-être ? Les sports mécaniques sont les enfants terribles du sport, y’a toujours un préféré, quoi qu’en disent les parents… et malheureusement dans le monde, c’est la baballe. Et bien dans ce cas, plus que jamais : Merci à Motors TV et AB Moteurs. D’ailleurs si Motors TV est perfectible sur ce point quoique raisonnable, AB Moteurs ne nous bassine pas avec des pubs. Evidemment il y en a, mais pas UNE seule lors des courses en direct, les pubs ne sont jamais durant les programmes, mais entre les programmes. Le prix à payer peut-être pour avoir le droit (que dis-je, le privilège) de se taper le télé-achat tous les matins sur ces deux chaînes, mais quand tu vois que la NASCAR aux USA mets durant les courses une publicité de 3 minutes toutes les 5 minutes (et le pire c’est que c’est vrai) on peut s’estimer heureux. Au final donc je vous conseille totalement ces chaînes si vous avez l’occasion de les avoir. Qui aurait cru que ma chronique sur eux tournerait au final en un couplet reconnaissant et sympathique ? Je suis doué pour les retournements de situation, non ? Allez, je vais quand même vous laisser car ma conclusion traîne un peu en longueur… Mais à ma décharge, c’est un sujet vaste. Sincèrement votre Régis ------------------------------------------------------------------------- N°64 : 13 Janvier 2008 : Communication II, le retour Si il y a un domaine dans lequel vous devriez écrire une thèse d’état, ou plus simplement une rédaction, pour les quelques collégiens analphabètes qui me lisent, c’est bien sur les déclarations en Formule 1. Pour mon nouveau reportage d’investigation j’ai décidé de vous éplucher deux semaines d’articles de presse de sites de Formule 1 sur les déclarations de pilotes ou de personnalités présentes en Formule 1. Faire ce petit jeu toute l’année permettrait de déceler un stock inépuisable d’énormités, c’est bien pour ça que je me contente de ce qu’il s’est passé durant les vacances de Noël, dans une période relativement calme, car ni vous ni moi n’avons que ça à faire. Au final, cette chronique a la structure d’un pré « mode d’emploi » de la saison de F1 (Car j’ai rassemblé écurie par écurie et non par ordre chronologique) tout en étant comme une suite à ma chronique sur la communication. Avant d’entrer dans le vif du sujet : Bonne nouvelle fin décembre, Jos Verstappen qui espère faire oublier sa léthargie en A1 GP a réussi à se faire embaucher dans une équipe du championnat LeMansSeries. « Je dois encore beaucoup apprendre car je n'ai jamais piloté en endurance mais nous avons une équipe fantastique. » C’est bien Jos, c’est le mieux que tu puisses trouver. Si tu te plantes, on accablera (Et par on, j’entends … tu) la difficulté de l’Endurance, puisque t’es pas seul pilote dans le baquet, que les courses sont très longues et souvent éprouvantes pour la mécanique et les pilotes. Mais parlons de Ferrari pour commencer. Le 6 Janvier, alors qu’une nouvelle Ferrari pas bien belle sort (Ha si je vous assure, quand ils ont une belle caisse je le dis, l’an dernier d’ailleurs je l’avais fait, mais là…) Kimi dit viser les deux couronnes mondiales. « Nous sommes prêts pour cette saison et Felipe Massa est un équipier fantastique. » Bon, il parle c’est déjà ça, et même de Massa, surprenant. Mais pas un mot du développement que Schumacher a fait… On ne sait pas pourquoi (dans la mesure où c’est Michael) mais on ne se demande pas pourquoi : On ne parle pas du boulot des pilotes essayeurs, ça se saurait. Vous voyez souvent les pilotes parler du boulot des pilotes essayeurs vous, en dehors d’une question spécifique sur eux ? Non, vous vérifierez ! On entends souvent : « Je voudrais remercier nos patrons, les ingénieurs, les sponsors, nos pneumatiques… » mais les pilotes essayeurs jamais… Quelle tâche ingrate ! Bref, là il n’évoque pas Schumacher. Non seulement il a déjà rempli son quota de 50 mots hebdomadaire, mais ensuite, aussi doué soit ce dernier, c’est un retraité qu’ils ont engagés pour faire le boulot réservé au champion du monde, ça la fout mal… Schumi à la place il serait peut-être bien dans le boulot de directeur sportif, allez savoir. Mais il y a peu, on a appris (consternés) qu’il ne voulait pas le devenir ! Il faut dire que depuis un an il était « Conseiller spécial de Ferrari » et quand on lui a proposé mieux il a refusé ! Je comprends mal sa décision : Entre un titre honorifique qui lui permets de voir les courses à l’œil quand il le veut, piloter de temps en temps, se la couler douce le reste du temps, tout en continuant à être payé… Et un boulot où il faut toujours se justifier devant les journaleux, parfois bosser jusqu’à des heures pas possibles le soir, et surtout avoir la pression de résultats tout en voyant tourner des pilotes dont on sait qu’on pourrait peut-être faire aussi bien… Bizarre qu’il aie pas choisi la deuxième solution ! Résultat c’est un obscur rital, Stefano Domenicali, qui hérite du poste. Mais Todt enfonce le clou : « Je ne sais pas si Kimi est meilleur ou moins bon que Fernando… Michael Schumacher était le meilleur candidat de tous pour nous, mais il n'a pas accepté de continuer ». Surtout vu qu’il a gagné le titre LUI, voilà qui doit faire plaisir à Kimi. En théorie, cela étant, parce que c’est pas le genre à se mettre en boule pour ce genre de conneries… Mais faut dire que parfois on est surpris de ce qui sort de chez Ferrari, à propos de Kimi. Nicolas Tombazis a beau avoir, je cite, « tordu le cou » à la rumeur qui veut que Kimi Raikkonen ne soit pas d'une grande aide pour les ingénieurs lorsqu'il faut faire évoluer la voiture… Il a tordu le cou aux rumeurs avec ce genre de phrases : « Kimi parle peu, mais lorsqu'il parle il dit des choses importantes. » Géant. J’imagine Kimi dire un truc du genre « La voiture va mal. Voyez ça avec Felipe, je vais boire une Vodka » mais je choisis d’avoir confiance en ce bon monsieur Tombazis. Qui nous sort aussi « Il a besoin de temps pour comprendre sa nouvelle équipe et son environnement… »… Euh, c’était valable l’an dernier ça, coco ! Maintenant tu vas te faire voir avec ce genre de phrases. Mais Kimi dont la générosité n’a pas de limite et a remporté un titre malgré un sacré nombre de handicaps, affirme qu’il va s’améliorer. Sympa. Kimi n’est cependant pas devenu premier pilote officiellement. Et officieusement non plus, pour la première fois je veut bien croire la Scuderia avec leur « N°1 Bis ». Et ce doit être aussi le cas de toutes les personnes gens qui lisent trop Automoto 365 qui nous offre des messages subliminaux « Massa est d’un autre calibre que Barrichello, il a le potentiel pour trôner sur le toit du monde de la F1… » etc, etc, j’en passe. Ils boivent les paroles du Messie-Massa et sont d’accord avec lui. Pourtant quand on voit ce qu’il dit : « Découvrir la voiture pour la première fois c’est comme assister à la naissance d’un enfant dans la famille » a-t-il dit. Ouais… bien-sûr ouais… « La première impression est que la voiture est réellement belle. » Ha bon ? Première nouvelle… « Mais ce n’est pas assez. » en effet oui, déjà que je ne suis pas persuadé qu’elle soit réellement belle, alors si une chose déjà incertaine était suffisante, je vous dit pas. « Le numéro de la voiture ne change rien. » C’est vrai. Sauf que c’est toi qui a le N°2. « J’ai malheureusement eu quelques problèmes qui m’ont empêché de me battre moi aussi pour le titre » dit-il en oubliant que tous ses adversaires ont eu les leur. « Mais nous avons fait une très bonne saison grâce à notre travail d’équipe, c’est de la sorte que nous avons remporté le championnat » en effet LE championnat, c’est bien de l’admettre. Parce que LES championnats… à part si tu évoquais un travail d’équipe avec la FIA pour déclasser vos adversaires, on ne peut pas parler au pluriel. « Et il n’y a donc aucune raison de changer une formule gagnante. » En même temps personne s’attendait à un miracle question sportivité de votre part, rassure-toi… D’ailleurs, avec la disparition de l'antipatinage cette année, certains sont inquiets de ce qu’il se passera sous la pluie et Massa en fait partie. Il se murmure qu’il a eu du mal sans antipatinage… Ce serait trop bête ! Lui qui, si on en écoute certains, est le nouveau Senna. Et selon Button « Nous n'aurions pas pu rouler à Fuji l'année dernière. Sans antipatinage, certains seraient partis en tête-à-queue en ligne droite »… Oui bon, prends tes responsabilités et donne ton propre nom, Jenson. Ils le faisaient fort bien dans le passé ! Et eux n’avaient pas de système Hans, de voitures faites pour les crash tests, de protections et j’en passe ! Bannir une partie des aides, c’est très bien. Pour une fois que je suis d’accord avec une décision de Mosley… Là où je le suis moins c’est avec ses déclarations : « La publicité augmente l'intérêt. Je ne pense pas que l’affaire McLaren/Ferrari pourrait avoir le moindre impact négatif, tant que les commanditaires auront le sentiment que ce sport est bien organisé et honnêtement géré » déclare ce cher Max Mosley. Donc en gros : Cela a un impact négatif depuis plus de 30 ans et plus que jamais depuis 15 ans. D’ailleurs on le voit rien qu’à sa phrase : Pas un mot sur Renault. On oublie qu’elle a été déclarée coupable aussi ? Plus assez dangereuse j’imagine… Voilà d’ailleurs que Mario Andretti en rajoute une couche « Cela génère un grand intérêt et ce n'est pas une si mauvaise chose » et Lauda « Il y a eu tellement de mauvaises nouvelles, mais chacune d'elles étaient une bonne nouvelle pour la F1. » Les trois devraient ajouter : Puisque ça a mis à mal McLaren et que Ferrari a été confortée dans sa toute puissance. Pourquoi le dire puisque tout le monde le sait, doivent-ils se dire, je suppose… Chez McLaren justement, Hamilton nous sort : « Politiquement parlant, l'année 2007 a été désastreuse. Vous ne reverrez pas une saison similaire et j'espère que le prochain Championnat sera simplement excitant, sans affaires extra sportives. » Je crois que tu as bien résumé le sentiment général Lewis, même si c’est demander un peu trop, je le crains. Il a aussi déclaré qu'il se sentait prêt à mener l'écurie McLaren-Mercedes. En même temps, maintenant qu’Alonso est parti, il n’a pas une grosse pression de ce côté là… Bon, j’entends déjà les esprits forts (et chiants aussi) qui me parlent d’Heikki mais ce dernier, même si il avait le niveau de Lewis (Et pour ça, on va bien voir si il l’a) débarque dans l’écurie et doit encore apprendre. D’ailleurs Heikki a dit « J'ai l'expérience de mes essais avec l'écurie Renault et je serai capable d'aider l'équipe à se développer. » Euh, ouais… En course c’était bien après une période d’adaptation, mais on ne peut pas dire que tes essais et ce qu’en a retiré la R27 soient une bonne référence sur ton CV mon petit Kova ! Moralité la nouvelle McLaren est quasi identique à la précédente, génial. Mais il reste réaliste « McLaren est la meilleure équipe en Formule 1 et cette écurie ne se contente que de victoires. » En effet, tous ceux qui n’en ramènent plus assez vite sont rapidement virés, ça, tu peux demander, y’a toute une liste. Le fugitif Alonso lui, a débuté son travail avec Renault. Il a officiellement rejoint Enstone le 1er Janvier. Ils font bosser les gens même les jours féries, pas sympa ça. Il a testé la nouvelle Renault et a retrouvé ses quartiers. J’imagine la visite avec Briatore : - Ha, c’est là que je t’ai dit d’aller te faire voir pour 2007, tu te rappelles, Flavio ? Concernant son équipier, selon Lauda « Piquet sera le meilleur rookie 2008 ». Comme l’a dit le Live « Niki Lauda l'a vu dans sa boule de cristal ». En effet c’est impressionnant de dire ça quand on voit la concurrence ! Bravo Niki, moi des prédictions dans le genre je t’en fais même en dormant. Faut dire que quand on voit qu’il n’aura qu’UN pilote concurrent, en l’occurrence Bourdais sur Toro Rosso… Equipe B, motorisée par l’équipe de Nelson, ça va chercher loin ! Mais il nous explique quand même son choix, attention : Déjà, il va chercher Glock et Nakajima d’on ne sait où car ils ne seront pas des rookies en 2008. Ensuite Bourdais devra « élever son niveau par rapport au Champ-car », quant à Nelson himself, il « connaît l’écurie et les circuits ». C’est sûr qu’on avait bien besoin de ses précisions, sinon on s’en serait pas relevé. Du côté de la famille Piquet évidemment on s’attend à la même chose, son père rappelle qu’il « A gagné dans toutes les catégories où il a couru jusqu’à présent ». Des courses oui, mais le titre en GP2 n’est pas tombé dans son escarcelle… Du côté de BMW, c’est la victoire l’objectif. Mais Theissen « espère que nous pourrons faire un peu plus que seulement une victoire ». Bien qu’en ayant une once de modestie en rappelant que ce sera difficile avec McLaren et Ferrari, je crois qu’il ferait mieux de ne pas trop se précipiter, le directeur de l’écurie vice-championne… (Et si, et si) Car bon, question pilote ils n’ont pas de carence, Heidfeld et Kubica sont très doués, mais où en seront-ils question technique ? « J'ai un pressentiment, mais on ne peut jamais se fier à ça. » dit Nick. Un pressentiment oui… mais bon ou mauvais ? Il ne le dit pas, étrange. Chez Williams c’est encore un autre cas : On a décidé de ne pas dévoiler officiellement la nouvelle voiture. Pourquoi ? Parce qu’ils ont eu des problèmes de fiabilité et doivent les régler. C’est l’explication officielle. Logique, ça va aggraver les choses de montrer la FW30 arrêtée… « Nous avons abandonné 4 fois à cause de problèmes mécaniques et nous souhaitons n’en connaître aucun, c’est essentiel pour remporter le championnat du monde ». Le championnat ? Rien que ça ? Vous ne voulez pas le moteur Renault gratos et une équipe Raïkkonen – Alonso, tant que vous y êtes ? « Il y a encore beaucoup de choses à améliorer, comme nos performances, mais une voiture fiable vous aide énormément. » a-t-on ajouté. Bref, déjà condamné à voyager en classe économique en avion, Williams n’a même plus les moyens de se payer une salle des fêtes où la devanture d’un bâtiment au fin fond de la Russie comme Midland en son temps, pour présenter sa nouvelle voiture… c’est la fin d’une époque mes amis ! Et leur motoriste n’a pas l’air d’une aide sans faille. Passons une écurie Red Bull assez discrète durant les vacances et parlons donc de Toyota : Fin Décembre, Toyota et Kingfisher Airlines ont décidé par consentement mutuel de mettre un terme à leur partenariat avec effet immédiat, un an avant ce qui était prévu. Quelle superbe pub pour les fêtes de fin d’année. Et la raison invoquée est qu’ils veulent passer chez Force India. Le dirlo de Toyota nous apprends beaucoup de choses dans ses déclarations, que je me ferais un plaisir de compléter : « Je voudrais remercier Kingfisher Airlines pour son soutien durant cette année 2007 » Un soutien sans faille bien entendu, puisqu’ils se barrent c’est logique. « Je souhaite au Dr Mallya bonne chance pour son nouveau projet en F1 » puisque, même pour nous, ils ne représentent aucun risque. « Je le retrouverai avec plaisir dans les paddocks l’année prochaine même s’il est désormais associé à une écurie rivale » qui sera encore rachetée l’année prochaine par une obscure compagnie en faillite. Cette même écurie Toyota se donne 2 ans pour atteindre ses objectifs. Certains sites se contentent de dire que la direction a estimé que deux ans seraient suffisants, mais d’autres sites n’hésitent pas à dire que Toyota pourrait quitter la Formule 1 dans deux ans si les résultats n'étaient pas au rendez-vous. Si on peut estimer que la deuxième solution est sans doute en arrière pensée, quelle différence de ligne éditoriale… Bref, Toyota s’améliore sinon Hara-Kiri ? Alors Toyota… Rapport qualité prix ils ne font rien en Formule 1. Ils ont quitté le WRC au milieu des années 90 avec succès mais sur une sombre affaire de triche, leurs pilotes en NASCAR se font limite balancer des caillasses car c’est pas assez américain, dans les années 90 ils ont toujours échoué au Mans malgré de nombreuses tentatives et des moyens gigantesques déployés… BREF : C’est quoi leur meilleur titre de gloire ces dernières années ? Le titre de trophée Andros de Prost ? « Cette équipe a le potentiel et le budget nécessaire pour gagner - affirme Jarno Trulli - Malgré le fait que nous avons moins d'expérience que la plupart de nos concurrents »… Ha bon ? Certaines équipes ont l’expérience moteur préalable mais ils n’ont pas leur propre équipe depuis plus longtemps que vous. D’autres équipes non plus si on considère leur rachat, sans même parler de leurs moyens… Quant à Williams, ils ont de l’expérience mais ils ne sont plus SI riches… Bref à part McLaren et Ferrari on ne peut pas dire que vous ayiez un vrai complexe d’infériorité ! Pourtant vous m’avez pas l’air d’être 3e du championnat, ou même proche de cette 3e place… L’homologue Japonais Honda c’est guère mieux. Là-bas, on s’attends à retrouver le niveau 2006. Nick Fry a dit : « C’est inévitable, nous aurons des hauts et des bas sur l’ensemble de la saison » C’est bien, il prends les devants. « Mais je ne vois aucune raison pour que nous ne retrouvions pas notre niveau de fin 2006 » Parce que vous avez un paquet de retard à rattraper après être revenu au niveau 2002 peut-être ? Excusez, je pense tout haut. « C’est la même équipe de personnes, avec quelques membres de choix en plus. » Oui… Et en moins aussi, non ? Restons dans le giron Honda. Fin Décembre : « Davidson à la confiance de Super Aguri mais n’est pas assuré de conserver son baquet ». C’est comme dire « Machin qui a tout pouvoir de décision et le soutien de tous a envie de garder X, mais il ne le fera pas » ou encore « Truc est sans conteste le meilleur, mais nous devons nous séparer de lui »… On peut trouver des raisons annexes, mais ça n’empêche pas la phrase qui paraît incohérente. Et Audetto, le directeur sportif, dit qu’il le conservera « à coup sûr » mais pour avoir une déclaration officielle on peut se brosser… Si c’est vraiment à coup sûr, autant le confirmer, à moins que vous ne souhaitiez placer un autre veau Japonais au dernier moment. Du côté de Force India, il y a aussi un bon petit feuilleton. De nombreux pilotes sont sur les rangs. Fisichella par exemple, qui va finalement rafler la mise. Justement, déclaration scandaleuse qui a secoué le monde entier, le 31 décembre : Fisichella court en F1 pour l’argent ! Un site Internet parle d’un « proche maladroit » de Fisichella qui aurait dit « Si Giancarlo avait 10 millions d’Euros il resterait chez lui et regarderait la F1 à la télé ». Bon, déjà, à priori ce serait Giancarlo lui-même l’auteur. Ensuite le journaliste qui nous a sorti ça conclut « Passion du sport et de la vitesse quand tu nous tiens... » Bien entendu, toi qui écrit pour Auto-Moto 365, tu ne penses à rien d’autre qu’à déceler les pilotes les moins catholiques pour le bien de tous, et surtout pas à descendre un pilote pour te faire bien voir, on y croît. N’oublions pas, de plus, que de nombreux pilotes en interview nous ont déjà dit : « De l’argent ? Qu’est-ce que c’est ? » et que les pilotes les mieux payés ont évidemment un besoin vital d’être payés 20 millions par an. Bref, Auto-Moto 365, viens nous présenter le fait de piloter pour l’argent comme une chose honteuse… Site qui pourtant fait de la lèche à Ferrari et ses pilotes aussi souvent que Laffite sort des conneries, mais ça c’est un autre problème. Finalement c’est un peu comme Michael Schumacher qui un jour nous avait montré un exemple de sa logique toute, toute personnelle en disant dans une interview « Il faut toujours respecter les règles ». Auto-Moto 365 se gardera pourtant bien de se poser à voix haute la question : D’où viens l’augmentation entre les 50 millions d’Asterix et Cléopâtre et les 78 millions d’Asterix au JO ? Là où il suffit d’ajouter un tiers pour le salaire de Schumi et Todt… Par contre, ils donnent 10 millions à la recherche, 3 articles paraissent dans l’heure… Pour revenir à Force India, Montagny non plus n’y sera pas. Quelle surprise… Il a fait, je cite, ses « Adieux à la F1 ». Néanmoins jusqu’ici, manifestement cette nouvelle n’a pas été un choc retentissant qui a plongé le paddock dans un désespoir profond. Mais soyez assurés que nous continuerons à guetter des réactions à retardement. Francky ne veut pas encore être troisième pilote, résultat il va sans doute imiter Jos Verstappen et s’orienter en prototype. Il pourrait aller en Champ Car, malheureusement, comme il y a deux ans il pourrait être encore supplanté par un pilote riche mais nul. Klien aussi a refait surface et a été pressenti pour y aller, mais… « Je suis un candidat très sérieux pour le baquet disponible sans apporter de sponsors. » Oh-oh… Ces quatre derniers petits mots ont étés fatals je le crains, ça paraît probable, surtout maintenant qu’on connaît les heureux élus et que tu n’en fait pas partie. Mais la solution viendra de ce cher monsieur Jordan. Fisichella et Ralf ont une mauvaise réputation, sinon calamiteuse, mais ils ont plutôt bien réussi à son équipe à une époque. Soucieux donc de préserver une réputation plutôt écornée depuis les 17 rachats de son écurie, il nous sort : « Lorsque vous avez besoin de points et qu’il vous faut ramener l’auto à l’arrivée dans une situation délicate en fin de course, vous pouvez compter sur Ralf et Giancarlo ; ils peuvent faire ça tous les jours. » C’est c’làààà oui… Giancarlo sait le faire en effet, il l’a prouvé plus d’une fois chez toi, Benetton ou Sauber... Ralf, montre moi QUAND il l’a démontré, même quand il était jeune loup… Et oui, car Ralf a eu son mot à dire dans cette affaire ! Tiens, pour finir passons donc en revue l’affaire Ralf éparpillée sur de nombreux jours. Fin Décembre, on apprends que Ralf a décidé de se passer de son manager Hans Mahr. Celui-ci néanmoins ne va pas virer clodo, il travaillait auparavant pour des politiciens et des vedettes de la chanson. Et ben voilà ! Pour rester dans le sujet, il n’a qu’à aller voir Villeneuve ! Quoi qu’il en soit cette décision interviens à peine un an après avoir viré Weber… Weber qui tout en leur pompant des millions de dollars chaque année n’a servi qu’une fois aux deux frères depuis 10 ans… - Tu fais quoi cette année Michael ? Et ce durant 5 ans, jusqu’à ce que Ralf dise « Je veux aller chez Toyota ». Dont acte. Et puis on reprends le manège « Je reste »… Jusqu’à ce que Ralf soit plus rapide que son frère à réaliser, pour une fois, que si c’était pour rester toujours au même endroit avant la retraite, il n’avait pas besoin d’une pompe à fric pareille pour ses contrats, et que ce qu’il perdait en contrats de pubs ou autre, il le gagnait à ne plus payer Weber. Bravo Ralf. Là où il a moins bien joué en revanche, c’est quand il n’a pas mis ses lentilles de contact un matin, a lu dans la presse que Ron s’était intéressé à un Schumacher, et a naïvement cru que c’était lui. Résultat : Il a récemment déclaré le plus sérieusement du monde dans la presse être assez qualifié pour être dans un baquet de McLaren… D’ailleurs même il leur OFFRE ses services, ils doivent être flattés de tant de bonté de sa part. En plus de ça, je suis sûr qu’ils seraient ravi de lui payer autant d’argent après avoir du cracher 100 millions de dollars… Là-dessus, sans doute à cause d’un désaccord sur quelques points de négociation avec McLaren (Et oui, le garde de sécurité a refusé de le laisser rentrer) il annonce à tous prendre une année sabbatique au lieu d’aller chez Force India… comme c’est triste ! « On a déjà vu des pilotes faire leur retour en F1 après avoir pris une année sabbatique » a déclaré une source anonyme. Oui… c’est bien ce qu’on voudrait éviter mon gars. On comprends qu’elle reste anonyme la source, remarque... Peu après, Ralf réalise que parler de retraite est plus réaliste. Mais, il nous a prévenu, attention : Il ne songe pas aller à Indianapolis… Encore une triste nouvelle qui a du faire pleurer tous les patrons d’écuries de là-bas qui n’attendaient que lui… Bon, en tout cas, si on relevait toutes les déclarations on aurait pas fini, et puis on finirait par tourner en rond car malheureusement elles se ressemblent toutes au final. Je ne comprends pas d’ailleurs pourquoi certaines personnes accordent tant d’importance aux interviews de nos jours. A moins d’un gros désaccord avec un autre pilote, je ne vois pas ce qu’ils peuvent apporter sinon. « Je suis content d’avoir fait un bon résultat, merci à l’équipe » ou « Je ne suis pas content d’avoir abandonné, mais merci à l’équipe. » Montoya nous mettait parfois un peu d’ambiance, malheureusement… On connaît la suite. Toute ressemblance avec une autre chronique serait purement fortuite Régis --------------------------------------------------------------------------- N°65 : 27 Janvier 2008 : Eurosport + Daytona = FATAL ERROR SYSTEM Attention mesdames et messieurs, les prévisions du calendrier sont parfois chamboulées par un évènement imprévu. Une chronique était prévue pour aujourd’hui, elle est reportée à la semaine prochaine : En effet, j’ai pondu ce week-end une chronique spéciale. Devant le spectacle LAMENTABLE que nous a offert Eurosport 2 de Samedi après-midi à cet après-midi, je me devais de réagir. Alors vous m’excuserez, je parlerais plus de leur incompétence que du sujet qui nous incombe, à savoir les 24 heures de Daytona : Car après tout, je ne fais que respecter le tableau qui nous a été offert ce week-end : Plus de pub et de totale nullité de retransmission que de course, de quoi nous gâcher le spectacle avec une puissance encore rarement atteinte jusqu’ici. Attention je suis très énervé… La saison d’Endurance s’est donc ouverte hier Samedi, par les 24 heures de Daytona, achevés à 19h45 heure française, aujourd’hui. Une énième course à avoir copié, dans le temps, les 24 heures du Mans. Un des vainqueurs de l’an dernier est ce cher Juan Pablo, je dois avouer qu’il me manquait. Mais il y a un très beau plateau venant de diverses catégories, aussi bien le NASCAR que le champ car, l’IRL, la Formule 1, l’Endurance et le GT. Il y a quelques jours, je scrutais les sites Internet pour savoir qui allait diffuser. Selon la chaîne j’étais plus ou moins confiant. AB Moteurs a l’habitude des courses aux USA, mais Motors TV a l’habitude de l’Endurance, donc je me demandais. A vrai dire, j’espérais que ce soit pour une de ces chaînes, mais ce douloureux honneur revient à Eurosport… 2. Ils sont déjà à la ramasse sur les autres sports mécaniques alors avec les 24 heures de Daytona… ça risque de faire mal, et mes craintes sont vites justifiées. La couleur est vite annoncée : La prise d’antenne (avec du retard) s’ouvre avec un commentateur seul et unique. Outre le fait qu’il était très médiocre (car on y reviendra vous pouvez me croire) on constate vite en général l’importance que les chaînes sportives ont pour leurs divers programme. Généralement, quand vous n’avez qu’un commentateur, c’est déjà mauvais signe. Bon, malgré ces deux petits impairs, je me dis que je vais passer un bon moment. Non seulement le plateau est beau, mais en plus j’ai la bonne surprise de voir certains que je n’avais pas vu depuis un petit moment et que j’aimais bien suivre : Derek Bell par exemple. Bon, c’est sa dernière course à ce niveau selon lui (Cela dit durant 4 ans ça devait être sa dernière course au Mans au milieu des années 90) et il est accompagné de son fils Justin Bell. Il y a aussi Michael Valiante ou Marc Goossens… Bref, je ne sais pas si vous les connaissez tous mais c’était sympa pour moi de les revoir. C’était, oui ! Parce que ça s’ouvre : 1’56 très précisément après cela, une publicité, d’entrée, PAF. Ca reprends, quelques secondes blabla… Une rupture de réseau, PAF ! Pas longue heureusement, mais c’est jamais agréable car très souvent quand il y en a une, il y en a d’autres qui suivent ! Et alors là, je constate très vite LA mauvaise nouvelle : La course est calqué sur SPEED TV. Sur la télé américaine. Donc 36 pubs. Et contrairement à AB Moteurs, ils ne sont pas capables d’avoir leurs images propres quand aux USA ils imposent une 36e coupure… Bref : En début de course, une pub toutes les 6-7 minutes. Le départ est donné, c’est assez excitant comme d’habitude, d’autant que, si ceux-là ont le look spécial du Grand-Am, j’adore les protos fermés. Bien vite, je constate que notre bon commentateur écorche la moitié des noms… Franchitti deviens Franchetti, Pruett deviens Prutte, Scott Dixon deviens Scott Wilson (Il a du mélanger avec Justin) et quand le nom est exact, la prononciation ne l’est pas : Par exemple, phonétiquement, Penske ça donne : Penseukeu au lieu de Paineski. Bref c’est bien chaotique pour ce gars là qui doit se demander ce qu’il fout là. Heureusement il y a tellement de publicités qu’il a de quoi se reposer très souvent… Si les amerloques voyaient dans quelles conditions leur épreuve pompée sur la notre est retransmise, ça les ferait bien marrer… En attendant, ici on a pas l’habitude d’autant de pub même sur TF1. Et le pire c’est quand une voix-off féminine nous commente une présentation où tout d’un coup j’ai eu envie d’assassiner quelqu’un froidement et brutalement puisqu’elle a sorti : « Les 24 heures de Daytona, une course mythique, live tout le week-end sur Eurosport 2. » C’est précisément ce qu’on voudrait voir, salope ! Non, en fait le pire, c’est quand il y a un Pace-car, quand tu te fais chier durant ET entre la course, c’est pas la joie ! Par exemple, je ne sais plus quel pilote a crevé juste avant l’échappatoire, il reviens vite au stand, certes il y a quelques morceaux de pneus sur la piste, mais tout juste, presque tout est dans l’échappatoire. Et pourtant il faut 17 minutes de neutralisation, c’est certain, c’est indispensable ! J’ajoute que, bien sûr comme d’habitude aux USA, les stands sont fermés le premier tour histoire de rapprocher tous les pilotes et de pouvoir leur faire perdre aux stands bien plus que la normale. Mais en plus là, on arrête les pilotes proto au drapeau rouge à la sortie des stands jusqu’à ce que tout le monde aie fini. On se demande bien à quoi a servi la première demi-heure finalement, car aucun pilote ne peut se faire prendre un tour du coup à cause d’un arrêt trop long, puisque tout le monde reste là, et que les GT ne seront même plus intercalés entre les prototypes au restart ! Bref, car nous sommes toujours dans une neutralisation longue et inutile, du coup notre cher ami au « commentaire » essaie de combler comme il peut, surtout lorsque surviens une autre rupture de faisceau et par conséquent perte de l’image. Alors en général là ils embrayent sur un programme par défaut, par exemple une photo, où alors un film du circuit vue de haut, ou un clip… Là c’est le circuit vu de haut, filmé à bord du dirigeable. (Entre parenthèses, ils sont pas SI modernes que ça les américains en fait avec leur dirigeable là…) Résultat le pauvre gars que je finis par plaindre il a l’air un peu gland dans ce grand moment de solitude. Alors il fait ce qu’il peut : « Alors là, on voit… le haut du circuit… tiens un oiseau ! Une mésange je crois… Où est-ce un pigeon ? » Alors vous vous doutez vu la phrase que j’exagère, effectivement, textuellement je ne me souviens plus, mais honnêtement, on en était pas si loin ! On sent qu’on est aux USA en tout cas car ils croient malin quelques secondes après le restart de nous foutre une présentation qui prend la moitié de l’écran pour la prochaine diffusion de la série « Docteur House ». Qu’est-ce que ça fout sur SPEED TV ça ? Peu après, brusquement, même très brusquement, le commentateur nous dit « On se retrouve à 22 heures, soyez au rendez-vous ! ». C’est sûr que vous savez nous donner envie de revenir ! J’ajoute qu’ils avaient déjà pris l’antenne avec 10 minutes de retard, ils la rendent avec 8 minutes d’avance… Professionnalisme, quand tu nous tiens ! Quand on reviens, il s’est passé tout de même quelques trucs depuis 1 heure et demie qu’ils ont rendus l’antenne, et, rare bonne idée, ils nous mettent quelques récaps, même si il est bien évident que la télé américaine en a décidé et qu’Eurosport n’y est pour RIEN. Il y a eu beaucoup de changements de leaders, la course est serrée grâce aux Safety-car à répétitions et à la différence assez faible de niveaux entre les voitures, contrairement au LMS ou l’ALMS. Globalement, question diffusion tout va un peu mieux que toute à l’heure, durant à peu près l’heure de 22 à 23 heures (normalement ça dure jusqu’à minuit, ensuite il faudra attendre le lendemain) si on excepte quelques impondérables. Par contre, notre ami commentateur, évidemment ne prends pas la peine de traduire les interviews, ça serait trop beau. Et puis manifestement c’est un gars ou pas très attentif ou qui n’a pas mis ses lunettes : C’est incrusté à l’écran 15 secondes, c’est marqué sur le casque du pilote qu’on voit en caméra embarquée un bon moment, mais quand Graham Rahal remplace Justin Wilson, il n’en démords pas : C’est Justin Wilson qui pilote ! C’est là que je comprends. « Il ne sait pas lire, il est dyslexique… » je cherchais des explications, il a tellement fait d’erreurs depuis le début de course malgré des indications claires que je ne comprends plus, et tout d’un coup, tout s’explique : En fait ce gars là… Il est con ! Simplement ! Lumineuse évidence ! Je sais pas pourquoi j’ai pas pigé plus tôt, trop occupé à m’énerver sans doute. D’ailleurs, arrive la palme de l’énervement du week-end aux alentours de 23 heures. Le commentateur nous annonce tranquillement une « petite pause ». Depuis la reprise à 22 heures (miraculeusement c’était à l’heure, malgré un programme en direct qui la précédait) les pubs étaient un peu plus espacées, donc ma foi ça allait. Or, la « petite pause » dure la bagatelle de… 7 minutes. Alors, on arrive sur quelques secondes de course normale, et tout d’un coup, la vue du dirigeable. On ne le dit pas mais ça sent l’énième rupture de faisceau à plein nez. Après un bref rappel du classement (aux noms écorchés bien-sûr) le type nous sort à nouveau LA pire des phrases, celle qu’on n’aime pas entendre « Petite pause ». Après ces 7 minutes de pause et une minute sans véritable image, nous revoici donc partis pour 3 minutes. Le temps que lui et le gars de la maintenance se décident à aller se coucher plutôt que de continuer un boulot qui les gonfle, quoi. Et oui, car pas moins de 35 minutes avant l’heure où ils devaient normalement rendre l’antenne : « Nous avons une rupture de faisceau, vous donnons rendez-vous demain à midi pour la suite de cette course ! ». QUELLE COURSE ? Vous nous avez montré une course vous, je me souviens plus ! Vous me direz, je suis sûr que j’aurais dit « Ca me fait une belle jambe tes excuses connard ! » sur le moment, mais quand même, avec le recul, ça aurait été trop demander des excuses ? Faut croire ! Ils ont beau essayer de nous amadouer avec une 4e rediffusion du week-end des GP2 Asia (Au lieu de diffuser les Speedcars) à la place, tout mis bout à bout là ça dépasse les bornes ! D’ailleurs, puisqu’ils nous l’ont conseillés, je suis allé sur le site d’Eurosport. On arrive, il y a 5 gros titres. 3 pour la baballe comme de bien entendu, un pour le rugby, un pour le tennis. On descend pour arriver à la case automobile : 4 sujets, pas un sur la course de Daytona. On clique sur la page automobile : RIEN sur Daytona malgré des dizaines de choix. Bravo ! Et le pire dans tout ça c’est quand il y a un sport « Eurosport, N°1 des sports mécaniques ». Je ne vous dis même pas à quels points ils prêchent un converti avec ce genre de phrases, n’est-ce pas ? Il a fallu attendre 12h15 le lendemain donc plus de 13 heures au total pour voir la suite de la « course ». Un petit bilan le matin assez tôt, ça aurait été trop demander bien entendu : C’est Dimanche, le commentateur devait bien faire sa grasse mat et avoir le temps de regarder Téléfoot, hein. Après tout, Eurosport 2 proposait une alternative lumineuse à un peu de course en diffusant de 3 à 9 heures du matin des éditions de 10 minutes sur les diverses infos sport du week-end, en boucle. Fallait pas rater ça ! En comptant les pubs, quelqu’un qui regarderait toute la nuit se taperait dans les 30 éditions, je ne comprends pas qu’on ne le fasse pas TOUS, on en sortirait transformés. Donc, à 12h15 le cirque reprends. Mais le pire (Je sais, ça doit être la 64e fois de ma chronique que c’est « le pire » ou un truc du genre) est encore à venir ! Bon, ouf, quelqu’un l’à rejoint notre gentil commentateur, pour lui prêter main forte. (Il serait temps !) Pour la course elle-même, il fait encore nuit aux USA, et depuis hier soir, la voiture de Montoya et ses équipiers a pris la tête, alors qu’ils étaient 12e quand ils ont coupés hier. La course est toujours serrée, et il pleut. Donc heureusement l’intérêt de la course compense un peu sa diffusion. Car on constate que les problèmes récurrents d’hier ne se sont en rien arrangés : 3’20 après la prise d’antenne, la première pub ! Et à la place des présentations, cette fois ils nous mettent des pubs insupportables, genre « Envoie 6 14 41 et les plus belles greluches apparaîtront sur ton portable pour seulement 6.50 € la minute ». Heureusement que ça ne durera pas toute l’après-midi… Mais au moins, un des rares bons trucs, c’est qu’avec deux personnes, les commentaires semblent moins foireux. Ils sont même marrants, avec ce genre de phrases, alors que plusieurs voitures d’affilée ont eu des soucis : « C’est la loi des séries qui est entrain de se faire jour… bien qu’il fasse encore nuit. » Du coup avec ces soucis, après une nouvelle pub, on annonce la… 17e neutralisation ! Alors évidemment dans ces conditions c’est facile de présenter des chiffres comme « 51 changements de leader »… Alors au bout d’un quart d’heure « La course est toujours neutralisée… pour des raisons qui nous échappent parce que c’est un peu long ! » Waaah, après 18 heures de course tu t’en est enfin rendu compte que ça ne servait souvent à rien, quel pro ! Alors du coup, quand une nouvelle coupure de faisceau arrive, c’est « On est toujours sous neutralisation et depuis deux minutes un magnifique plan fixe sur la tour qui annonce les positions… ce qui ne fait pas vraiment avancer le Shmilblic… » Sans commentaires. Quand ça reprends, Michael Valiante tente de se dédoubler un peu trop vite, et il fait une erreur. Alors là, son erreur est qualifiée avec de moins en moins de retenue par les commentateurs : D’étrange elle passe à bizarre, puis inutile, puis stupide sur la fin. On peut en dire autant de votre programmation alors un peu de respect, merci ! Je note aussi que le nouveau commentateur qui est manifestement connaisseur, fait fermer sa gueule à l’ancien qui ne sait plus quoi dire… D’ailleurs comme il n’a pas appris à lire depuis hier, à un moment où c’est le calme plat, et que les deux ne savent pas quoi dire, une fenêtre apparaît qui annonce les chiffres de ce qu’on besoin les pilotes durant le week-end, tant d’un point de vue confort que mécanique : Motor-homes, litres de cafés, repas… Ils ne notent pas que le chiffre annoncé pour les brosses à dents est de seulement 75. Il y a plus de 200 pilotes, alors y’en a qui partagent ou… ? Ou est-ce qu’un tiers des pilotes juge inutile de se laver les dents durant deux jours ? Ah, quoi que remarquez, avec une brosse par équipage on est dans les normes… Et à quelques minutes de la fin de la première des 3 retransmissions prévues en ce Dimanche après-midi, arrive une nouvelle voiture de sécurité. Donc publicité, retour de 3 minutes, publicité (avec les mêmes présentations) retour pour quelques minutes, avec un écran splitté pour nous montrer les résultats de la finale de l’US Open, juste le temps de nous allécher avec la bataille pour la tête, vu qu’il y a un écart de 5 secondes… moment choisi pour dire aurevoir ! (6 minutes avant l’heure prévue !) Super, non ? Au final, plusieurs fois, je me surpris à rêver à un Jacques Laffite prêtant main forte au commentaire. Avec lui, tout deviens plus léger, et malgré mon énervement je suis persuadé que grâce à lui, au moins, je me serais beaucoup plus marré devant ce désastre complet. D’ailleurs en passant, pas UN mot sur la course dans Auto-Moto le Dimanche Matin. A 14h45 je remets la chaîne pour la suite de la course… Et je constate que ce qui est maintenant prévu c’est un point d’un quart d’heure. Il y a encore peu de temps sur le site d’Eurosport, c’était prévu jusqu’à 16 heures, mais pourquoi tenir ses engagements hein ? C’est parce que l’audience ne doit pas être au rendez-vous… Et ils seraient tout de même foutus de se demander pourquoi, j’en suis sûr ! Le seul point positif pour les fans de course c’est que je vois qu’à la place ils programment en direct la super spéciale du WRC qui se déroule sur le circuit de F1, bon… Sauf que ce quart d’heure qui devait survivre est purement est simplement annulé à cause du saut à ski ! Je vous épargnerais les mots que j’ai utilisé pour pester contre cette chaîne de sales bâtards. (Tiens ? Non en fait.) Heureusement que j’ai cette chronique comme exutoire, je vous le dit… Du coup, on passe directement à 17 heures pour normalement 2h45 de programme, mais est-ce que ça a encore de l’importance ? Oui pour le suspense qui reste entier, mais avec tant de gâchis, est-ce qu’on a envie de le voir, et est-ce qu’on POURRA le voir comme prévu ? J’aime autant vous dire que je suis assez pessimiste à ce moment ! Quand ils reviennent, « On va vous proposer une rétrospective des dernières heures que vous avez raté (Ouais, et à QUI la faute ? Le pire c’est qu’il l’a presque dit sur un ton de reproche !) notamment dans les deux dernières heures durant lesquelles nous avons été séparés… » 2 heures ? Bien sûr oui… ajoute une petite heure et demie en plus, t’es gentil ! De surcroît, c’est sympa de voir l’équipage de l’an dernier (celui de Juan Pablo) en route pour une 2e victoire consécutive, mais malheureusement sauf souci, son équipage a course gagnée de toute évidence avec 4 tours d’avance. Mais bon, on ne sait jamais, tout peut arriver. Tout peut arriver sauf avoir une forme de traduction des interviews. Enfin si, une fois ils traduisent… alors qu’il n’a pas fini de parler, et on a pas le tiers de ce que le gars dit. Parfois même je vous assure que ça donne « On entends pas, alors, sans vouloir inventer, on pense qu’il dit ceci et cela… ». Ouais, sans vouloir inventer, bien sûr ! Bon, j’aime beaucoup Montoya (la preuve depuis le début, je ne me donne même pas la peine de vous donner les noms des autres pilotes de son équipage) mais en tout cas les commentateurs passeront leur temps à rappeler sa présence, et de manière très flamboyante, du genre : « JUAN Pablo Mooontoya ! »… on sent les fans ! D’autant plus que pour la PREMIERE FOIS une interview sera traduite très correctement, et comme par hasard, ce sera la sienne. La course avance… Oh oui, il y a aussi Patrick Dempsey qui pilote, je n’en avais pas encore parlé… C’est les ados qui doivent être content de voir une de leurs idoles, même si malheureusement ce type pilote comme un pied. Sans doute son pilotage est-il de qualité égal à celle de sa série. Plus tard, nouveau moment surréaliste : Un mini reportage sur les pilotes qui n’ont pas pris leurs précautions avant de piloter et ont du pisser dans la voiture. Merci pour cette leçon de distinction. Derek Bell fait partie des pilotes qui acceptent d’en parler, évidemment, c’est un des plus vieux pilotes du plateau, l’incontinence le guette. Et à quelques minutes de la fin, les commentateurs se parlent, et il y a ce dialogue :
Je ne garantis pas l’exactitude du dialogue, mais ça voulait bien dire la même chose, et je vous jure que le mot « déchet » a été dit ! Même pour se marrer (Mais était-ce le cas ?) c’est limite quand même ! Même moi je ne l’ai jamais utilisé dans mes chroniques. Enfin bref, Montoya, Pruett, Franchitti et Rojas, remportent pour la 2e fois l’épreuve. Avant de partir on a le droit à des interviews traduites en « service minimum » mais y’aura-t-il la cérémonie des coupes ? Bien sûr que non, voyons ! Pourquoi pas celle de la catégorie GT pendant qu’on y est ? Ce week-end foireux est clôturé avec un « Rendez-vous l’an prochain »… compte là-dessus mec ! Et un « On se quitte avec les meilleures images »… Ouais, un clip de 10 secondes interrompu bien vite quand ils rendent l’antenne, ce qu’ils semblaient impatients de faire puisque depuis 5 minutes les commentateurs avaient répété deux fois « On aura peut-être pas le temps pour d’autres interviews… ah si, on a le temps » mais parlaient d’autre chose quand il y en avait. Voilà ! Alors ça, j’en ai déjà vu de l’incompétence ! Mais là ça dépasse largement les immondes diffusions de Sport + et la F3 Euroseries 2005, la course de Champ Car 2006 au Milwaukee d’Eurosport ou la diffusion de la finale du LMS 2007 sur Motors TV. Même réunies ! (Justement dans ma prochaine chronique je reviendrais sur le sujet) Sur le coup de la colère je vous dirais presque que ça dépasse Auto-Moto… On se demande quelles sont les têtes de cons qui dirigent ces boîtes parfois ! En tout cas faut les remercier : Merci, on voit tout de suite ce que vous êtes plus ou moins contraints de diffuser à cause de vos sponsors. C’est quand même pas tous les jours qu’on sent VRAIMENT quand une chaîne à une sainte horreur de ce qu’elle diffuse, on aurait cru moi devant faire un devoir de maths il y a quelques années ! Tout ça en nous martelant « Eurosport 2, la chaîne de sport nouvelle génération »… La génération incapable et chiante ? On dirait bien… Voilà ce qui arrive quand on laisse aux chaînes de télé un boulot qui devrait échoir aux fans. Game Over Régis ---------------------------------------------------------------------------N°66 : 5 Février 2008 : Intersaison ? Interminable ! Voilà ! Il y a quelques jours j’ai fêté les deux ans de mes chroniques ! Que de temps passé ! En plus la semaine dernière j’ai fait autant de chroniques que Senna a de pôles. Ca vaut bien une grosse récompense pécuniaire ça ! Non ? Bon… alors un flot de reconnaissances respectueuses ? Non ? Bon… euh… une invitation à boire un pot ? Non plus ? Bon… un mot gentil ? Un tout petit mot gentil ? Ca va, ça ? Bon, je compte sur vous alors. Allez, courage, c’est la dernière chronique hivernale que nous aurons tous (Authentique : En même temps que j’écris cette phrase, un rayon de soleil viens éclairer pour la première fois une journée pluvieuse) et bientôt les diverses catégories recommenceront. Tant mieux car je commençais à être à court moi, avec si peu de nouveautés dans les championnats majeurs si ce n’est une certaine course de 24 heures particulièrement affligeante ! Donc, que ce soit sur Eurosport, Motors TV, AB Moteurs ou Sport +, voici un petit résumé incomplet de l’intersaison 2007-2008. Oui incomplet. Mais pour qu’il soit complet, au-delà du fait qu’il faudrait des tonnes de pages, il faudrait le faire en Avril, à la fin de la saison d’A1 GP. Alors vous m’excuserez, vous vous en contenterez ! Et puis tiens puisqu’on en parle, évoquons un l’A1 GP, cela faisait longtemps. La coupe du monde du sport automobile, où le classement par nation compte ! Bon, ça serait peut-être plus porteur si les circuits étaient plus reconnus, tout comme les pilotes, car ce n’est pas avec la plateau qu’on nous présente qu’on va casser des briques... mais bon. En tout cas ce qui casse des briques, c’est le spectacle. Aussi génial que dans les autres formules de promotions, et c’est tant mieux. Nous avons la joie de voir ces courses sur Eurosport ! Les courses longues en tout cas, puisque Eurosport ne DAIGNE pas (et n’a Jamais daigné) nous diffuser la course Sprint. Il y a de toute manière deux cas de figure pour la diffusion d’Eurosport, dans la mesure où les courses passent souvent avec un décalage horaire en France. Premier cas de figure : Une course en direct le matin. Prenons la course de Sepang. Quand c’est en direct, en France, nous avons généralement Gilles delaPosta au commentaire. Pas mauvais commentateur mais pas franchement connaisseur. A titre d’exemple, c’est lui qui avait dit que la pôle de McLaren au Canada en 2007 était la première de l’équipe sur ce circuit depuis 1976… Il avait juste oublié 1998, 1992, 1990, 1989 et 1988 mais c’est un détail. Donc, parlons donc de la course longue de Sepang : Alors que le début de course n’est pas avare de dépassements et accrochages, un pilote (Sud-Africain) sort trop large à un virage et part en tête à queue. Il se prends pour Tracy et repart sans regarder si une voiture arrive, or la voiture Canadienne arrive et se fout dehors pour l’éviter. Excellent. Sortie tardive de la voiture de sécurité… qui ne sert à rien puisqu’elle arrive au moment où les deux voitures sont déjà dégagées, mais bon, personne n’est toujours au top. Et alors que les pilotes sont au stand durant la neutralisation, les voitures se mettent en rang deux par deux à la sortie des stands, obéissant au feu rouge, et on assiste alors à un véritable départ dans les stands, c’est à celui qui réagira le plus vite au feu rouge ! On se croirait à l’heure de pointe dans un centre ville, et à ce petit jeu c’est le Brésil qui prends la tête de cette manière ! J’avais encore jamais vu ça je crois, même à Daytona ce n’était pas le même cas de figure. Alors généralement à ce moment, la pub commence. Et juste avant la reprise de la course ils croient intelligent de nous mettre un spot sur l’alcoolémie et la vitesse au volant… La superbe Ferrari de sécurité rentre dans les stands, et là suite de la course aussi nous montre une quantité de dépassements (Kamikazes) et d’erreurs, alors vu le spectacle, tu parles qu’ils s’en foutent royalement les gens qui regardent la course, de ce spot. Vous-même avez déjà oublié de quoi je parle, j’en suis sûr. En tout cas un qui ferait mieux d’y faire attention c’est l’Allemand (Qui avait une bonne côte il y a deux ans et qui depuis, bon…) Michael Amermüller qui a du forcer sur la bière, puisqu’à deux reprises il tentera des dépassements vains au premier virage et à deux reprises il éperonnera le ou les pilotes en question. Là où il aura plus de pif c’est sur la fin. La France est en difficulté, mais elle se retrouve tranquille car grâce au taux d’alcoolémie d’Amermüller : Les voitures qui menaçaient la France ont été écartés, écartés au sens figuré, mais aussi au sens propre, écartés sur les bas-côtés… Maintenant, second cas de figure pour la diffusion. Une course qui serait diffusée l’après-midi si c’était en direct, mais qui est diffusée en différé. Prenons la course de Taupo en Nouvelle-Zelande. Une diffusion en différé c’est généralement le soir, avec un commentateur inconnu, des pubs à tire-larigot (Pas autant qu’à Daytona cela dit. Oui, je sais, mais c’est bien de faire des piqûres de rappel parfois !) et des passages entiers coupés… Ajoutons que la chaîne diffuse la course à un horaire très pratique : De 20h30 à 21h30. Trop tard ensuite généralement pour voir un film après, trop tôt pour aller se coucher après. Taupo donc, avec un commentateur qui manifestement connaît un peu la course mais qui, clairement, doit beaucoup s’aider des incrustations pour reconnaître les pilotes. Ce qui paraît légitime quand vous avez un pilote Pakistanais de 17 ans inconnu, l’est moins quand on parle des voitures de tête et de ses pilotes relativement connus. La chaîne elle, croît bon de se servir des pubs toutes les dix minutes comme excuse pour nous sucrer des tours, et pas qu’un peu. Le record en A1 GP dans mon souvenir est tout de même de 19 tours volatilisés en une seule fois ! Encore une fois, lorsque le nombre de tours coupés est raisonnable, c’est excusable, voire même logique lorsque c’est sous Safety-Car. Ca l’est moins lorsque le restart aussi est sucré ! Et ce n’est même pas parce qu’il ne s’est rien passé durant une longue période après celui-ci, puisque parfois ils nous remettent la course une minute après la relance ! Excellents raisonnement de la part des monteurs, non ? Mais là où c’est lourd c’est quand le gars dit : « Nous voici donc à Taupo, en direct… ou presque. » mais bien sûr ! (Et la marmotte…) Heureusement que la course est belle, alors on fait un peu abstraction. Mais il n’y a pas que la diffusion dont il conviens de parler, je vais d’ailleurs me calmer un peu sinon vous allez penser que je fais que ça après la dernière fois. Je voudrais revenir sur cette règle des deux arrêts récemment admise dans ce championnat. Le problème c’est qu’elle exclut de faire une véritable stratégie. Je m’explique : L’A1 GP impose une fenêtre de 8 tours pour le 2e ravitaillement, ce qui ne fait pas bien lourd. Ainsi, aucun pilote ne peut faire par exemple deux arrêts d’affilée en début de course en s’arrangeant simplement pour ne pas se faire prendre un tour, puis attendre un « Lucky Yellow » (car les Safety-car sont légions là-bas) pour se rapprocher de tout le monde, et se retrouver tranquillement en tête une fois les arrêts des autres faits. Ca marche en NASCAR, en A1 GP ils sont pas plus cons… Manque de chance, ils préfèrent laisser une marche de manœuvre bien faible, donc au final, un deuxième arrêt inutile sauf histoire de relancer artificiellement des courses qui n’en ont pas besoin, avec un éventuel ravitaillement foireux. La pilule passe bien parce que le spectacle est à la hauteur, mais il n’a pas intérêt à se dégrader, sinon les points faibles auront vite fait de rattraper ce championnat… Mais si on parle de spectacle, alors que dire de l’ « Aussie racing car ». Une des courses soutien d’autres championnats plus importants. Pour vous, j’ai testé ce championnat. Il y a des testeurs de jeu vidéo, moi je suis un testeur de championnats automobiles. Quand je vous disait dans ma chronique « AB Motors TV » qu’ils profitaient de l’hiver pour passer les rebuts des sports auto… c’en est le parfait exemple ! Une manche a même fait partie du grand-prix de Melbourne en Mars et c’est en Janvier suivant que c’est diffusé, c’est vous dire combien ça passionne les foules ! Bref on a un championnat de voitures désossées et au design improbable… D’ailleurs je parle de voitures désossées, elles le sont d’autant plus que, vu que ça se frotte sans arrêt, il y a des éléments qui volent régulièrement, des pneus déchiquetés… Une chose est sûre on doit rarement finir avec des excédents de poids dans ce championnat ! Championnat plutôt fun et animé donc, mais ô combien étrange ! Si en plus vous mettez ces voitures innombrables dépourvues de vitres (mais oui) sur un circuit majestueux comme Bathurst alors ça donne un beau tohu-bohu quand même : Moralité après 4 tours on a les 10 premiers concurrents qui se tiennent en moins d’une seconde et on a eu : 5 accrochages, des dizaines de dépassements dont 3 Kakimakes, 4 têtes à queue, une bataille à quatre de front pour la tête, une dizaine de changements de leader… La NASCAR, l’IRL et le WTCC auraient presque des leçons de spectacle à prendre ! Du côté de la direction de course en tout cas on n’a pas intérêt à être aussi intransigeant que dans les championnats plus médiatisés sinon ça doit y aller pour les pénalités ! Bon, par contre, juste une petite remarque : Il faudra m’expliquer Motors TV dans son résumé du week-end diffuse les manches 2 et 3 mais pas la première… Mais bon, les programmateurs ne peuvent pas avoir que des bonnes idées. Mais toujours dans les championnats en pleine saison passés en hiver, Motors passe l’ARCA ! Oui, revenons dans une chronique passée, idéal pour les 2 ans de mes chroniques. Franchement, quelqu’un qui ne connaît pas bien la NASCAR, à l’œil nu, la différence ne saute franchement pas aux yeux… à part peut-être pour la fréquentation dans les tribunes… Je me demande même si ça vous étonnera de savoir que toutes les courses ne sont pas retransmises à la télé aux USA. Là bas, ça a l’air de passionner autant que la Formule 1. En même temps, si c’est aussi passionnant que la F1 à Magny-cours, ça se comprends. Je préfère même vous épargner les détails des courses… …Parce que je n’ai pas dépensé mon temps inutilement en regardant, effectivement… Ha oui et puis il y a le Trophée Andros, que nous diffuse Motors TV ! Encore une réminiscence du passé, que de Nostalgie, me revoilà à parler de mon tout premier sujet dans mes chroniques… Deux ans ont passé depuis ma première chronique et nous y revoici ! Que s’est-il passé dans ce championnat de course sur glace depuis mes modestes débuts ? Déjà, depuis on a viré Yvan Muller, et Alain Prost a gagné le titre. Une fois Muller parti, hein, j’entends ! Résultat on a quand même du suspense entre Prost, Dayrault, Lagorce et d’autres, maintenant qu’Yvan n’est pas là. Mais il ne perd pas trop au change car il a trouvé refuge dans le superbe championnat WTCC. Ce cher Olivier Panis aussi est arrivé, et depuis les handicaps de poids sont entrés dans les mœurs. Et cette année malgré la participation de ses filles, Laffite n’est pas encore apparu sur le bord de la piste. Mais il n’y a pas que des bonnes nouvelles… On a aussi des problèmes : Plusieurs manches ont eu peu de glace à cause de températures trop élevées… Fichu réchauffement climatique ! C’est encore la faute du sport automobile ça ! Et puis il y a aussi des nouveautés : Les Speedcars Series. Une série rivale à l’A1, finalement. Malheureusement, aucune chaîne sportive en France ne diffuse ce championnat. Donc finalement tout ce qu’on peut en retenir ce sont les résultats qu’on a vu sur internet. Ou alors on s’arrange pour taxer la vidéo de la course sur Internet, en passant… ce qui ne me serait pas venu à l’idée bien entendu ! Non… Je l’ai vu de manière toute à fait légale bien entendu. Plus sérieusement (Enfin, sérieusement, si on parle d’Auto-Moto…) j’avais espéré qu’Auto-Moto nous gratifierait d’un reportage là-dessus le lendemain… Pensez-vous ! Ca aurait été trop beau. Et de toute manière ils avaient mieux à faire, ils devaient nous parler de Ralf en DTM (captivant, bien sûr) et des « apprentis comédiens » d’Asterix, Schumacher et Todt. APPRENTIS comédiens ? C’est la meilleure celle-là ! J’ai rarement vus d’aussi bons comédiens, ils ont eu 15 ans de F1 pour le prouver, et à la face du monde sans se cacher encore ! Et la semaine suivante non plus, Auto-Moto (Qui, soit dit en passant, à du public sur le plateau maintenant, les pauvres.) n’en dira rien ! A la place ils nous ont refait la biographie de Jean Alesi. On n’aura même pas vu ces voitures une seconde. En soutien, il y a le GP2 Asia, qu’Eurosport diffuse. Mais si vous voulez éviter de regarder une rediffusion super tard le soir ou super tôt le matin, ou encore de faire chauffer votre enregistreur, il vous faut Eurosport 2, malheureusement. Mais heureusement, MOI, je l’ai ! Ha ha ! Et je m’en fiche, j’ai même pas le cœur à m’apitoyer sur votre sort si vous ne l’avez pas ! D’une part parce que c’est pas mon genre (ça se saurait) et d’autre part parce que c’est une chronique anniversaire quand même, c’est la fête… …Et d’une troisième part, parce qu’Eurosport 2 peut aussi provoquer des crises de colères comme celles de la semaine dernière… En GP2 Asia, on retrouve une partie du plateau habituel. Mais pas tous les pilotes non plus. Et avec moins de courses, des circuits moins connus, voilà de quoi ajouter une ligne au palmarès de certains pilotes qui n’ont aucune chance dans le championnat régulier et qui pourront quand même se vanter et dire « J’ai gagné en GP2 ! ». Mais ça va, à part quelques zombies de fond de grille, on a des pilotes qu’on a déjà vu dans le championnat régulier de l’an passé, à défaut des pilotes ayant déjà un certain palmarès ailleurs. C’est donc à Dubaï que la première course débute. Comme d’habitude bien-sûr en GP2 la moitié de la grille cale au départ. Bon, j’exagère mais je n’ai pas souvenir d’avoir vu une course où entre le tour de formation ou le départ lui-même aucun pilotes n’aie calé. Et là, les deux cas de figures arrivent, jusqu’ici pas de surprise hein ! C’est bon pour les français, Romain Grosjean domine, mais derrière Bruno Senna nous gratifie de belles attaques sur Andy Soucek. L’occasion pour Bruno de plus briller qu’en GP2 l’an dernier. Buemi envoie le pauvre Bakkerud dans le mur, Bakkerud qui a moins terminé de courses en GP2 l’an dernier que Pizzonia en F1, ça doit faire mal. Yoshimoto lui, a encore été assez médiocre, pour ne pas dire pire. Alors lui, il pilote en GP2 depuis 2005 et il est toujours incapable d’élever son niveau, mais en plus il n’a pas encore assimilée une règle en vigueur depuis plus de 35 ans en Europe, à savoir qu’on ne double pas sous drapeau jaune ! Quand je vous disais que les Japonais craignaient en sport auto, c’était pas des blagues ! Bon vous me direz, Schumacher aussi était coutumier du fait mais bon, il y en a qui ont plus de mal que d’autres à devenir professionnels, on y peut rien… A quelques exceptions prêt au moins, on a pu voir que le commentateur était pas mal du tout. Si on excepte la fois où il nous sort : « Il y a aussi le pilote Adam Schle… Schleghel…mich ! Euh bon, on dira peut-être pas très souvent son nom, hein ! ». Si ce n’était quand même pas du Laffite, c’était rudement bien imité ! Et lorsque Senna attaque comme un malade fait un écart, il « est un peu large ici ». Noooon ! Un peu large ? Il a juste loupé la corde de 20 mètres c’est pas si terrible… Mais bon, à part ça, pas mal. Et puis c’est vrai que comparé à Bonanomi qui, en voulant dépasser trop vite est déventé, va sur les bas-côtés bitumés et éclate un panneau de plastique, c’est pas terrible. Panneaux indiquant à droite ou à gauche qui, entre-parenthèses, ne servent à rien depuis belle lurette… Même les veaux de fonds de grille savent où il faut tourner, heureusement ! En tout cas, Romain Grosjean gagne la première course devant Bruno Senna. Beaux débuts. Et que dire de sa deuxième course où il semble voler sur la piste, on avait plus vu une telle domination depuis Hamilton. Amen Romain, peut-être seras-tu ENFIN le pilote français que nous attendons tous et qui aura l’occasion d’aller dans une vraie écurie de F1. Bref au final, une belle réussite pour ce week-end de Dubaï… si on excepte bien sûr que les tribunes (qui, comme par hasard, ne sont que très peu montrées) étaient désespérément vides de monde. Les pilotes sur les podiums ça doit leur faire drôle de se faire applaudir par seulement leurs équipes et quelques personnes en plus qui n’ont l’air que modérément concernées… vivement le GP2 régulier, au moins en soutien de la F1 ça assure un peu de monde ! Qu’avons-nous ensuite dans cette intersaison… Ha oui ! Le Dakar… Qui n’a pas été diffusé. A la place Eurosport passe le résumé des anciennes éditions pour les 3 fans paumés qui restent, pour remplir leur grille prévue depuis longtemps… Pauvres chaînes publiques ! Elles se font déjà écraser par TF1 et voilà qu’elles perdent des millions d’euros avec un des rares sports automobiles qu’elles diffusent d’habitude, et qui est annulé. Voilà qui ne risque pas de contribuer à une meilleure médiatisation de la course en général… Ces derniers temps on parle des jeux de télé-réalité du futur et on dit « Où sera la limite ? La prochaine étape c’est la mort en direct. » Ben c’est peut-être pas en direct, mais le Dakar c’était ça ! Annulé une fois, est-ce la fin du vrai Dakar ? Non je dis « vrai » puisque, comme je l’ai déjà évoqué, le vrai Dakar est mort depuis longtemps. Mais disons… est-ce la fin du faux Dakar, et nous dirigeons-nous vers un faux-faux Dakar qui n’aurait même pas lieu dans le même genre de région du Dakar mais plutôt aux environs, disons… de la vallée de la mort ? Au moins le nom ne serait que trop approprié à l’épreuve. Bref, la saison hivernale se termine bientôt car le WRC a déjà repris, même si les épreuves sont plus espacées que dans les autres championnats, la reprise de celui-ci (Qui entre parenthèse a fait un break plus court entre la fin 2007 et le début 2008 que son break estival en cours de saison 2007) signifie que le NASCAR va bientôt recommencer à limer le bitume, courage mes amis, bientôt nous retrouverons tous les sports que nous aimons ! Sur ce… Oh ciel, j’ai failli oublier, nous avons encore de quoi faire, notre programme n’est pas terminé, il nous reste encore « Sport + » à évoquer : La chaîne « Sport + » elle… ah non, elle fait rien de plus. On a fini ! En même temps, même durant la saison elle fait pas grand-chose sinon les World Series by Renault, un peu de moto et basta. Cette chaîne se fout complètement du sport automobile et de ses fans, autrefois sa seule utilité était de diffuser la F3 Euroseries. Mais après une saison 2005 où tous les autres sports primaient sur ce championnat, ils se sont, sans vergogne, débarrassés de ce championnat encombrant. Alors maintenant certes y’a le trophée Andros mais Motors l’a déjà et en parle plus, alors ma foi, à moins que vous n’ayez que Sport +, vous n’y trouverez aucune utilité. Désolé si vous aimez Sport + (Et si vous y travaillez, j’ai des choses à vous dire…) mais vous pouvez me croire, en comparaison aux colères que je me suis tapé en 2005 avec des courses qui commençaient avec 1 heure de retard pour laisser place à une rediffusion d’un autre sport, ou à la diffusion purement et simplement annulée pour faire place au sacro-saint Tennis, j’ai été assez soft ! Bref ! Ben finalement elle se sera finie plus tôt que prévue cette chronique ! Vous avez donc le temps pour m’envoyer le petit mot gentil évoqué tout à l’heure… Et rendez-vous le 20 Février pour le mode d’emploi de la saison 2008 de Formule 1 ! Qui sera, je vous rassure… Aussi long, voire plus long que celui de l’an dernier. Et qui que vous soyez j'y parlerais de vous, soyez-en sûrs ! Avec en plus un invité spécial. N’oubliez pas le guide Régis PS : En fait j’ai rien à dire mais je n’avais pas fait de PS depuis plus de 2 mois alors je me suis dit que ça pouvait vous manquer. ----------------------------------------------------------------------------N°67 : 20 Fevrier 2008 : Mode d’emploi de la saison 2008 Régis : Bonjour à tous ! Et bien voilà, la voilà la 3e édition de mon mode d’emploi de la future saison de F1 ! L’an dernier avec Kelly c’était génial on s’était bien éclatés ! Cette année on s’éclatera peut-être moins mais on essaiera de donner des pronostics justes cette fois, pour compenser ! Et pour m’aider, j’accueille pour la première fois un fidèle de mes chroniques : Benjamin ! Régis : Commençons donc par le champion du monde, j’ai nommé Mr Räikkönen. Régis : Felipe Massa donc ! Effectivement, ça changera que Ferrari aie deux pilotes égaux. Mais Massa est un chien-chien né ! Pourquoi aller contre sa nature ? Régis : Passons donc à Ferrari. Faisons-le proprement pour Greg, Schumi84f1, Malawi, F1-direct, le baron rouge... enfin bref la liste est longue. Régis : Maintenant c’est au tour d’un certain Nick Heidfeld. Régis : Robert Kubica donc… Il aurait pu gagner en chine ou a défaut signer un beau podium, ce qui aurait fait monter sa côte… Régis : Parlons de BMW ! Attention à tous, préparez-vous à un pamphlet en faveur de la mort de Super Mario. Enfin pas du plombier moustachu mais de son homologue Allemand. Régis : Fernando Alonso ! Attention, on a de grandes attentes de ce côté là : Félix, Maryalonso, Alomon, Alonsaurede... Schumi the boss2 aussi malgré son pseudo… un bigame, c’est rare ! Régis : Passons à Piquet ! Régis : Renault ! Régis : C’est au tour de Nico Rosberg. Régis : Chez Nakajima ce n'est pas le cerveau qui merde, mais le talent comme d’habitude. Régis : Alors, Williams ! Une écurie sur le déclin depuis un moment... Régis : David ! (David Coulthard hein, pas le fan de Renault.) Régis : Mark Webber. Régis : Red Bull ! Régis : C’est à Jarno Trulli ! Régis : Son adversaire sera Timo Glock… Le CHAMPION de GP2 Series, pas vrai Benji ? Régis : Toyota ! Régis : Au suivant ! Sébastien Bourdais. Régis : Sebastian Vettel. Régis : Toro Rosso ! Une écurie qui mets en transe, un challenge passionnant… Régis : Jenson Button à présent. Régis : Tiens, Rubens Barrichello. Régis : Maintenant donc, Honda… Régis : Le pire du soleil levant… Takuma Sato ! Régis : Il rempile, Anthony Davidson ! Régis : Super Aguri ! Régis : And now… Adrian Sutil. Régis : Continuons donc avec Fisichella. Régis : Allez, India Machin ! Euh… enfin… Force India. Régis : Allez ! Courage ! Lewis Hamilton ! Putain, je suis mal barré pour mettre une chronique aussi longue que celle-ci sur le blog de Nathan, moi… Régis : Mais qui voilà ? Heikki Kovalainen ! Régis : Il ne reste que McLaren. Finalement c’est pas si mal que McLaren soit la dernière équipe à faire pour respecter l’ordre, car on descendait de plus en plus vers les équipes aux ambitions peu élevées. Régis : Et ben voilà on a fini ! OUF ! Kelly entertainment vous a présenté : Régis et Benji PS : Non je ne vous oublie pas Maxime, Christophe, Ttghis, K29 et Titi, mais je n’ai pas su trop quoi dire avant. Mais je tiens mes engagements, vous voilà également passés à la postérité. --------------------------------------------------------------------------- --------------------------------------------------------------------------- -----------------------------------------------------------------------------
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