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- Biographie -

1996 - 1997 : Tournant de carrière

1998 - 1999 : Le retour des flèches d'argent

2000 - 2001 : Les meilleures saisons

2002 - 2004 : Coulthard et Raikonnen

2005 - 2008 : Le challenge Red Bull

 

David Coulthard est né le 27 mars 1971, a Twynholm, en Écosse. La carrière de DC (son surnom est tout simplement ses initiales) a débuté en Karting, en 1983. Lors de cette année, il deviendra champion écossais de karting junior, à l'âge de 12 ans. Par la suite, il renouvellera cette performance deux fois. En 1986, il rejoindra le niveau adulte du Karting écossais, ou il remportera un titre de champion. La même année, il obtiendra un titre de champion britannique de karting en super 1. Il continuera sur sa lancée en 1987 en étant a nouveau sacré pour le Karting écossais . Suivra un second titre de champion britannique de karting en super 1. Puis, en 1988, il obtiendra un troisième et dernier titre de champion écossais de Karting.

1989, David passe en formule ford 1600, et parvient à décrocher un titre de champion Britannique alors qu'il a actuellement 18 ans. En 28 courses, il a remporté pas moins de 22 succès ! Il dispute ensuite les British Vauxhall Lotus Challenge et GM Lotus Euro series avec le Paul Stewart Racing. Il emporte le trophée "McLaren" du meilleur espoir de l'année. Pilote en essais privés sa première F1, une McLaren MP4/5-Honda...

1991, David arrive en Formule 3 britannique où il sera 2ème à l'issue du championnat, derrière un certain Rubens Barrichello. Il remportera 5 victoires, dont la prestigieuse course de Macao, et les fameux Masters de Zandvoort. En 1992, il passe en Formule 3000. Mais sa première année sera moyenne : il ne sera que 9e du championnat.

1993, ses compétences se sont accrues, et il parvient à grimper sur la 3e marche du podium au championnat de F3000, et devient pilote d'éssai pour Williams-Renault. La même année, David augmente encore un peu plus son palmarès, car avec ses équipiers Brabham et Nielsen il remporte les 24h du Mans catégorie GT sur Jaguar XJ220C, la voiture sera disqualifiée car il n'y avait pas de pot catalytique sur la voiture, mais lui et ses équipiers garderont leur coupe. En

1994, pour remplacer le triple champion du monde, Ayrton Senna, tragiquement disparu à Imola, Frank Williams va dans un premier temps rappeler Nigel Mansell, mais celui-ci est pris par son programme aux USA. Puis Ricardo Patrese, qui refuse de sortir de sa retraite. Williams, finalement, prends David par défaut, mais celui-ci va se faire un plaisir de prouver à tous qu'il n'a rien à leur envier, malgré une malchance tenace.

Il dispute son premier Grand Prix à Barcelone, le 29 mai, qui se soldera par un problème électrique. Mais au Canada, il se retrouve déjà devant Damon Hill, sur un circuit qu'il découvre. Il sera contraint de lui céder sa place, mais a prouvé sa valeur. Cependant, David est parfois remplacé par Nigel Mansell (notamment au grand-prix suivant, le grand-prix de France) dès que ce dernier n'est pas occupé a disputer le championnat d' Indy car. En Grande-Bretagne, David cale sur la grille, mais remonte et finit une nouvelle fois 5e. Lors du grand-prix d'Allemagne, il est d'abord la victime d'un énorme crash au départ. Il repartira, signera son premier meilleur tour en course, mais un problème électrique le contraindra à l'abandon. Puis, en Hongrie, il sera forcé de renoncer encore une fois, accidenté.

La Williams de 1994...

En Belgique, David était second et devançait Hill, mais décidément, des problèmes d'aileron puis de boîte de vitesses l'empêchent de concrétiser, il va chercher la 4e place. En Italie il sera encore 2e, jusqu'a ce qu'a un quelques longueurs de l'arrivée, la malchance l'accable encore ! Panne d'essence, il rétrograde 5e. Mais lors du grand-prix suivant, a Es toril, au Portugal, sa Williams fonctionne bien, et d'emblée il se classe deuxième, signant le meilleur tour en course. Nigel Mansell le remplaça pour les 3 dernières courses et remporta la dernière course de la saison, une victoire à la clef. Nigel Mansell fut un temps pressenti pour un come-back en 1995 mais Frank, intelligemment, lui préfère David.

Un conflit éclata qui se régla devant les tribunaux, Williams préférant David au champion du Monde 1992. David sera engagé pour 1995 avec Williams, tandis que Nigel fit deux courses difficiles sur McLaren et jeta définitivement l'éponge en Formule 1. A présent, l'avenir de Coulthard semblait bien s'annoncer...

Premier podium

 

Première Victoire, a Estoril...

Nous sommes en 1995, David va entamer une nouvelle année chez Williams. Après un bon début ou il décrocha la deuxième place au Brésil (malgré une menace de disqualification pour essence non-conforme) et sa toute première pole-position en Argentine, David tomba malade ce qui réduisit considérablement ses capacités physiques. A Imola, 3e grand-prix de la saison, il obtient la 4e place, mais deux abandons malchanceux suivront, tous deux en raison d'une boîte de vitesse hors d'état, en Espagne et a Monaco. Au Canada, certes, c'est un tête a queue qui le fait renoncer. Et ace stade du championnat, David n'est que 6e avec 9 Points. Williams décide donc de le remplacer pour 1996 par un jeune Québécois qui venait de remporter les 500 miles d'Indianapolis 1995, Jacques Villeneuve.

Mais David ne s'en laissera pas compter et réagira en grand. En France, il amorce sa remontée, après avoir signé la 3e place de la grille de départ, il prend la 3e place de la course. 3e également en Grande-Bretagne, il menait avant d'être contraint de s'arrêter pour une pénalité. Mais il ne s'arrête pas en si bon chemin, puisqu'il obtient la deuxième place par la suite, en Allemagne et en Hongrie. Au championnat, il est a présent 4e. Il n'a pas autant de chance en Belgique puisqu'il doit renoncer sur problème mécanique, mais il signe tout de même le meilleur tour. En Italie, il signe sa deuxième pôle-position de la saison, mais devra abandonner, suspension cassée. Mais au Portugal, David empoche une nouvelle pôle-position et remporte sa première victoire en grand-prix, le 24 septembre 1995. Malgré quelques erreurs, David fait bonne impression.

Le championnat se poursuit en Europe, et David ne s'arrête pas en si bon chemin, puisqu'il prend encore une pôle-positon et accroche la 3e place ! Mais les succès pour le jeune pilote ne sont pas terminés, puisqu'il est encore en pôle-position lors du grand-prix du Pacifique, la 5e de sa carrière, de la saison, et la 4e consécutive, pour terminer en deuxième place. Cependant, il renoncera au Japon, et en Australie suite à une grosse bourde par précipitation en entrant aux stands. Au final, David finit donc 3e du championnat avec 49 points, 8 podiums, 5 pôles-positions et une victoire.

1996 sera une des saisons les plus difficiles pour l'écossais, qui a signé chez McLaren, devenant ainsi le co-équipier du finlandais Mika Hakkinen. Le début de la saison est très mauvais pour lui, il renonce tout d'abord en Australie sur problème d'accelerateur, suite à un début de week-end difficile. Puis a cause d'un tête a queue au Brésil, sous la pluie. Et pour finir, en Argentine, il ne fera pas mieux que 7e. Il entrera enfin dans les points, avec un podium, en Europe, le 10e podium de sa carrière, malgré une forte pression de Hill sur une Williams bien plus performante. A Imola, c'est un nouveau problème, boîte de vitesses hors d'état. La saison se poursuit a Monaco, grand-prix catastrophique, ou seuls 4 voitures seront à l'arrivée... dont David ! Il empoche la deuxième place, derrière Olivier Panis qui remporte la première victoire de sa carrière. En Espagne, il y a un accrochage au départ, il en est la victime et il ne peut que renoncer...

Par la suite, il sera encore de temps en temps dans les points, avec une 4e place au Canada, une 6e en France une 5e en Grande-bretagne et en Allemagne. Mais la plupart du temps, il abandonnera, notamment suite à un accrochage avec son propre coéquipier à Estoril... 10 abandons dans toute la saison. Il finit 8e avec 18 points seulement. Il peut être circonspect sur son avenir chez McLaren...

La MP4/12

La saison 1997 est une saison plus glorieuse que la précédente pour David Coulthard. La McLaren est en meilleure forme, et il ouvrira en force la saison avec une victoire en Australie après un duel acharné entre lui, Schumacher et Frentzen. Dans les 10 courses suivantes, de nombreux problèmes l'accableront. Une sortie à Monaco et en Belgique certes, sinon, il sera la victime d'autres pilotes comme Alesi l'envoyant dans le gravier en France. Mais la mécanique aussi s'en mêlera, un problème d'Embrayage à Montréal alors qu'il menait après une course remarquable, et l'Hydraulique, en 3e position en Hongrie. Durant ces 10 courses donc, il n'entrera que deux fois dans les points, en Espagne et en Grande-Bretagne.

Mais il amorcera une remontée en Italie ou il accrochera brillamment sa deuxième victoire de la saison, puis une solide deuxième place en Autriche. Si la mécanique le trahira lors des deux courses suivantes, la saison se finira bien, à Jerez. En gentleman, il laissera passer Mika Hakkinen, malchanceux également cette saison, qui empochera sa première victoire. C'est le premier doublé Hakkinen - Coulthard, qui finissent devant Villeneuve qui remporte le titre de champion du monde. Comme en 1995, il finira 3e du championnat. Un résultat final honorable.

David et Mika

1998, une saison faste et difficile à la fois. Toujours chez McLaren Mercedes, avec Mika Hakkinen. Si Mika l'a certes battu, David peut nourrir des regrets, car la mécanique l'a souvent empêché de concrétiser. En Australie, il laisse passer Mika pour la victoire, ayant convenu avec celui-ci au début du grand-prix que le pilote qui virerait en tête au premier virage au départ, serait le vainqueur. Il finit deuxième au Brésil. Pôle-man, il finit 6e en Argentine, il menait avant d'être envoyé dans le décor par Michael Schumacher, de gros points s'envolent. A Imola, il obtient sans coup férir sa première victoire de la saison, après avoir signé la pôle. En Espagne, c'est un nouveau doublé McLaren, une nouvelle fois, il est derrière Mika Hakkinen. A Monaco, il explose son moteur alors qu'il était en deuxième place, et au Canada, ennui d'accelérateur, alors qu'il était en tête ! En France, il ne termine que 6e, en raison d'arrêts aux stands à rallonge. 4 grand-prix durant, la chance n'a pas été avec lui, on ne peut nier que son écart avec Mika au championnat s'en est ressenti. Il abandonne en Grande-bretagne, sous une pluie diluvienne, avec de mauvais pneus, il est parti en tête a queue. Mais en Autriche (ou il obtiendra son 20e podium) en Allemagne et en Hongrie, il monte sur la deuxième marche.

La MP4/13

Belgique, à spa francorchamps, David Coulthard se met en travers dans la descente et provoque un carambolage général, c'est le plus gros carambolage de la f1, 13 voitures y sont impliqués, 4 pilotes ne pourront pas repartir. Les dégâts sont évalués a des coûts rocambolesques, il va sans dire que cette erreur de l'écossais marquera longtemps l'histoire de la Formule 1 ! Le départ est redonné et Coulthard sort de la piste avec Wurz, il repartira mais Michael Schumacher dans son sillage le percute a l'arrière a pleine vitesse, met pied a terre dans les stands et fonce chez McLaren pour coller son poing dans la figure de l'Eccossais, mais sera empêché par bon nombre de mécaniciens de Ferrari et McLaren. Les avis sont partagés, si la faute incombait à David, la réaction de Schumacher qui oublie vite qu'il n'avait pas fait mieux en envoyant David dans le décor tandis qu'il menait la course, en Argentine, ou encore au Canada en tassant Frentzen à la sortie des stands, malgré qu'il aie cru bon de donner des leçons de prudence aux pilotes à la sortie de ces mêmes stands.


Imola 1998...
Il y aura cependant des réconciliations entre l'Ecossais et l'Allemand en Italie, là où, Coulthard, leader, est une nouvelle fois victime de sa mécanique, problème moteur ! Encore de gros points qui s'envolent... Il termine 3e au grand-prix du Luxembourg. Quant au dernier grand-prix au Japon, qui verra Mika Hakkinen remporter le titre de champion du monde, David finira sur la 3e marche du podium. Palmarès final : Il ne bougera pas de la première ligne durant les 7 premiers grand-prix du championnat, le sera 10 fois durant la saison, obtiendra trois pôle-positions. Il signera une victoire magistrale à Imola, 3 pôles positions, sera 9 fois sur le podium, et signera 5 doublés avec Hakkinen. Il finira donc 3e du championnat avec 56 points, avec parfois un flagrant manque de chance, comme souvent. Son co-équipier Mika Hakkinen obtient son premier titre de champion du monde. McLaren Mercedes sera champion constructeur cette année. 56 points, c'était le meilleur resultat de l'écossais en F1, en 1998.

La MP4/14

Nous sommes en 1999, et si Coulthard à les cartes en mains pour faire un résultat aussi bon voire meilleur qu'en 1998, la fiabilité de sa Monoplace le trahira souvent. Tout d'abord en Australie, second du grand-prix, il renonce pour problème hydraulique. Puis au Brésil, boîte de vitesses hors d'état. A Saint-marin, il terminera deuxième derrière Schumacher, puis devra encore renoncer a Monaco sur problème moteur, et enfin, sera deuxième en Espagne. Au Canada et en France, score vierge sur problèmes éléctriques. A ce stade du championnat, il est 7e avec 12 Points.

Mais David va enfin amorcer un retour en Grande-bretagne où il ira chercher la victoire, puis la deuxième place en Autriche, malgré un ennui au stand avec Zanardi qui a pu lui coûter la victoire, et en Hongrie. David ne s'arrête pas en si bon chemin et rafle la victoire a Mika en Belgique, ce qui le place 3e du championnat pilote, c'est son 30e podium. Mais David terminera 5e du grand-prix d'Italie, et en tête, il se fera pieger par des conditions météo difficiles au Nurburgring. En arrivant en Malaisie, il est encore mathématiquement en lice pour le titre, mais son moteur le trahira. Un accident au Japon clotûrera une saison mi-figue, mi-raisin, surtout quand Mika remporte son deuxième titre. Là-dessus, Schumacher accusera de l'avoir bouchonné alors qu'il avait un tour de retard, ce que les chronomètres démentiront, David ira même jusqu'a envisager un procès pour diffamation, mais il y renoncera après une franche discussion avec l'Allemand.

Victoire en Belgique

En bref, avec 50% d'abandons, principalement techniques, il n'aura pas autant brillé qu'il l'aurait voulu. Mais ses 48 points et sa 4e place du championnat sonnent autrement mieux que la place finale de certains autres pilotes, dans une saison 1999 qui est restée comme très chaotique.
 

2000, peut-être la plus belle des saisons de David. Le début de la saison est pourtant dur. Deuxième, il a un problème de moteur en Australie, une disqualification au Bresil (où, privé de 3 de ses vitesses, il s'était pourtant montré très véloce) pour aileron non-conforme (Là où, en Malaisie 1999, les Ferrari pour une infraction plus importante, sans faire appel, avaient été relaxées par la FIA) et une 3e place a Imola, non sans un duel à couteaux tirés avec Barrichello. Il débarque en force à Silverstone et arrache une très belle victoire. Mais, peu avant le grand-prix d'Espagne, il sera un véritable miraculé, ayant échappé de peu a la mort dans un accident d'avion. L'Ecossais se veut changé, et arrache la deuxième place en Espagne malgré une défense limite de Schumacher, et la 3e en Europe, sous le déluge.

Victoire a Silverstone

Mais il ne s'arrête pas là, il remporte sa première victoire en principauté de Monaco. Au Canada, il sombre, suite à une pénalité en début de course, ses mécaniciens ont travaillé hors délai sur la grille ! Ce n'est qu'un incident de parcours, car il va aller chercher une 3e victoire en France, malgré un Michael Schumacher une nouvelle fois à la limite de la régularité, ce qui ne manquera pas d'agacer David, et il le montrera dans une image restée celèbre ! Il continuera sur cette belle lancée avec une deuxième place en Autriche, le 100e grand-prix de sa carrière. Il peut en plus profiter des malheurs de Schumacher, qui à force de zigzaguer, manque plusieurs départs, et donc des courses.

A ce propos, Coulthard qui, après son accident, n'avait plus l'intention de rester aussi discret qu'avant, attaquera beaucoup Schumacher par média interposé durant toute la saison, ce qui provoquera des critiques. Si la forme était peut-être discutable, Schumacher n'avait parfois pas fait mieux à son égard, et le fond en était bien justifié. Et ce ne sont pas les manoeuvres des Grand-Prix de France et d'Espagne sur Coulthard, ou encore même de Belgique sur Hakkinen, qui ont même réussi à enerver le flegmatique Finlandais, qui diront le contraire.

Victoire a Monaco

En Allemagne, David 2e et pouvant briguer la victoire, terminera 3e à cause d'un hurluberlu traversant la piste, ce qui provoquera un certains désordre. Revenu a deux points du leader du championnat Michael Schumacher, il ex-aequo avec Mika Hakkinen. Mais avec 7 points marqué entre la Hongrie et la Belgique, et pris dans un accrochage provoqué par Barrichello et les Jordon, à Monza, David verra ses espoirs s'envoler, surtout qu'Hakkinen et Schumacher étaient sur les deux premieres marches du podium lors de ces 3 courses. Il admettra après ce grand-prix que ses chances de titres se sont envolées.

L'espoir n'était pas mathématiquement éteint en arrivant a Indianapolis, car il prend la tête au départ, mais par pour longtemps, car il a anticipé le départ. Pénalisé, il retrogradera a la 5e place. Le titre s'est envolé. Au Japon, David prendra la 3e place et son 40e podium, et la deuxième place en Malaisie.


Victoire en France
Le Bilan final 2000 reste cependant positif, pour ceux qui en doutaient encore, David a prouvé son potentiel : 11 podiums sur 13 grands-prix terminés, 3 victoires, 3 pôles positions et 3 records du tour en course pour finir le championnat mondial 2000 avec 73 points.

 

 

David, en cette saison 2001 est désormais classé dans les catégories des rivaux sérieux au titre de champion du monde. Cela fait maintenant la 8eme année qu'il aborde en Formule 1, et le talent de l'Ecossais ne fait plus aucun doute. La saison commence bien pour lui, il finit deuxième en Australie et 3e en Malaisie. Au Bresil, il se revelera un géant, et ira chercher une victoire magistrale, la 10e de sa carrière, sous la pluie, en passant magnifiquement Schumacher qui détenait pourtant une monoplace pourvue d'anti-patinage. Avec sa seconde place à Saint-Marin, il revint ex-aequo avec le leader du championnat, Schumacher en l'occurence. En Espagne, David faillit terminer 6e, et Schumacher second...

Mais Schumacher va prendre 8 points à David et non 5, en effet, il va remporter la course de manière chanceuse, Mika Hakkinen ayant abandonné durant les derniers héctomètres de la course. David n'est pas homme a se laisser faire, et en Autriche, il arrache une autre victoire. A Monaco, David est en pôle-position mais est victime des systèmes de démarrage automatique qui ont causé des soucis à bien des pilotes cette saison, il câle au départ ! Il est relegué dernier, et compte tenu des difficultés de dépassement a Monaco, finira malgré tout 5e de la course après avoir eu du mal à se défaire de Bernoldi sur son Arrows. Schumacher a gagné, et au Canada, c'est le premier abandon de David de la saison, problème moteur. En Europe, nouvel victoire de Michael, tandis que David est 3e, puis 4e en France en raison d'une pénalité.

Victoire au Bresil

Après avoir été accroché par Trulli à Silverstone, en Allemagne, 3e, David renoncera sur problème de moteur. En Hongrie, sur le podium, il perds toutefoiss mathématiquement toute chance de titre. Deuxième en Belgique, il connaît un nouvel abandon mécanique en Italie, et se voit menacé pour la deuxième place du championnat par Barrichello et Ralf Schumacher. Mais troisième aux USA, pour la dernière victoire d'Hakkinen, il arrachera son 50e podium. Un dernier au Japon, en 3e place. David gravit donc encore un échelon en cette année 2001, il se hisse (malgré la rivalité de Barrichello au volant d'une Ferrari plus fiable et performante) de manière méritée vice-champion, avec 10 podiums, et 2 victoires. Pourtant, son score ne sera que de 65 points, soit moins que la saison dernière ! Néanmoins, cette saison sera excellente pour David, pour la 5e fois de sa carrière, il est sur le podium du championnat. Mais c'est un tournant dans la carrière de David, Mika Hakkinen a pris sa retraite, un nouveau co-équipier va arriver, les Ferrari dominent et Williams amorce une sérieuse remontée...

David Coulthard et Kimi Raikonnen

2002, David Coulthard se retrouve propulsé premier pilote McLaren, avec son nouveau co-équipier, Kimi Raikonnen, qui avait fait une premiere saison exceptionelle, en 2001, chez Sauber. Malheureusement, les Ferrari sont nettement plus fiables et performantes que les autres monoplaces. Elles prennent vite la tête du championnat, David, en tête, sera victime de sa boîte de vitesse, puis moteur en Australie. Il accroche des podiums au Bresil et en Espagne, mais personne ne semble pouvoir arrêter la progression des Ferrari, même pas l'écurie Williams sur la pente ascendante. Cependant, David remportera tout de même une victoire magistrale à Monaco, sa deuxième victoire sur ce circuit. Second au Canada, et sur le podium en France ou encore aux USA, il finira 5e avec 42 points, tandis que Kimi terminera sera 6e avec 24 points, un peu plus malchanceux il est vrai. Les premiers signes de la déchéance de McLaren s'étaient fait sentir en 2001, et ca ne s'arrange pas en 2002.

Victoire en Australie

2003, un nouveau barême de points fait son apparition, récompensant les 8 premiers pilotes. Le système de qualification a changé également, et David aura du mal à s'y faire. Coulthard brillera au début de la saison, avec une victoire méritée, en Australie, pour la deuxième fois de sa carrière, pourtant parti 11e. C'est son 13e succès. En Malaisie, deuxième, il renoncera rapidement sur problème d'éléctricité, tandis que son co-équipier Kimi Raikonnen ira chercher sa toute première victoire en Grand-prix. Au Bresil, David manque de remporter la victoire, en tête dès le départ et une grande partie de la course. Mais là où de nombreux pilotes -et non des moindres- se feront piéger, il restera solide, et le Grand-Prix sera arrêté après son ravitaillement où il devait laissait provisoirement le commandement à des pilotes qui devaient encore stopper ! Résultat, il finit 4e. Lors du grand-prix d'Imola, il empôche la 5e place et abandonne en Espagne, accrochage avec Button qui s'en tire bien. En Autriche, il termine 5e, et 7e a Monaco.

LA MP4 17/B

Au Canada, c'est un nouvel abandon mécanique. La McLaren n'est pas au mieux, Kimi fait un peu mieux, mais la chance n'est pas avec David. Au grand-prix d'Europe, il devra renoncer pour une sortie de piste peu avant le terme de la course, alors qu'il était en 5e place et pouvait aller chercher la 4e. Par la suite, il fera son retour dans les points, en 5e place en France en Grande-bretagne. Retour sur le podium en Allemagne, il termine en deuxième position, derrière Juan Pablo Montoya, impérial. En Hongrie, il finit 5e une nouvelle fois puis abandonne en Italie et aux USA, problèmes mécaniques, comme souvent. Dernier grand-prix de la saison au Japon, plus rapide que Kimi, il se garde bien de l'attaquer, car celui-ci (échouant au final) pouvait viser mathématiquement le titre et termine sur le podium en 3e place, derrière son équipier.

" Hum, ca a un goût d'inachevé... "
David obtient au Japon son 60e podium, il égale le record d'arrivée sur la 3e marche du podium (23 fois). Il vient de battre le record de grands-prix disputés chez McLaren (L'ancien détenu par Hakkinen) et a égalé le record de Grands-prix disputés dans la même écurie. Il finit donc cette médiocre saison 2003 7e, malgré un score de 51 points ! Cette saison a un gout d'inachevé, en effet, David a connu de nombreux déboires mécaniques dans les top teams, et a échoué de peu pour la 5e place. Néanmoins, pour son co-équipier Raikonnen, c'est le début de la gloire, il finit vice-champion du monde, a deux points du champion, mais des petits déboires lui ont fait perdre ce titre, qu'il avait amplement mérité, surtout étant donné son jeune âge...

Coulthard poursuit son petit bonhomme de chemin avec Kimi en 2004, devenant le pilote ayant concourru le plus de grands-prix chez McLaren et un des pilotes les plus expérimentés du plateau. Cependant, ce sera sa dernière année dans cette équipe. Et elle ne sera pas réjouissante car autant le dire clairement : Les McLaren seront catastrophiques. Peu rapides, pas fiables, tandis que Raikonnen en 7 courses connaîtra enchaînera 5 problèmes mécaniques, David signera une 8e place en Australie, et une 6e en Malaisie. Au grand-prix de Bahrein, il roulait vers une 6e place mais connaît un problème mécanique, s'accrochera avec Alonso à Imola, et, nouvelle preuve de la totale nullité de la MP4/19 : Ni lui ni Kimi ne pourront briguer les points à Barcelone, en l'absence de soucis mécaniques !

La MP4/19 de Kimi

La saison continue a Monaco où, assez bien placé, il devra renoncer suite a l'accrochage avec Giancarlo Fisichella, a cause d'une quantitée énorme de fumée sur la piste (suite a l'explosion de moteur de takuma sato) rendant la visibilité quasiment nulle. En Europe, David courait pour quelques bons points mais son moteur rend l'âme une nouvelle fois.

Malgré une popularité en baisse, David a encore des fans en 2004...

Au Canada, la disqualification des Williams et des Toyota fera prendre 3 points a David, c'est malgré tout pour lui de bonne guère avec toutes les occasions perdues suite a des casses mécaniques. Et aux USA, il accroche 2 points. A Magny-cours, une nouvelle McLaren arrive, encore loin des Ferrari, mais tout de même plus valable. David se classe d'emblée 3e sur la grille. Il arrivera 6e tout comme à Silverstone. Il réalise une course correcte en Allemagne en arrivant au pied du podium, en 4e place.

Par la suite, la mécanique ne trahit plus David, mais alors qu'il pouvait aller chercher une seconde place en Belgique, une crevaison le fait retrograder ! De gros points sont a prendre aussi en Chine et au Japon, mais des accrochages avec Ralf Schumacher et Rubens Barrichello l'en empêchent...

Finalement, il finit la saison en 9e place, avec une nouvelle fois beaucoup d'occasions manquées, souvent par Malchance ou trahisons de sa mécanique... Le soir du Grand-Prix du Brésil, il fera ses adieux à l'équipe McLaren, en compagnie de beaucoup d'amis, y compris de Michael Schumacher, les deux hommes ont eu des différents dans le passé, mais ce sont malgré tout des amis qui se respectent et qui s'avent s'amuser.

En Décembre, David participera à la course des champions au stade de France, faisant équipe avec Colin McRae. Il aidera l'équipe de Grande-Bretagne à aller en demi-finale de la coupe des Nations, mais ils échoueront face a la Finlande. A l'applaudimètre, outre les pilotes français, la palme revient à David.

Durant l'inter-saison 2004/2005, David a cherché a bons nombre d'endroits, et a finalement trouvé refuge en temps que pilote N°1 dans la nouvelle écurie qui a racheté Jaguar : Red Bull. David, compte tenu de son experience, va alors devenir le fer de lance de l'écurie, en conseillant sur de nombreux points, et lors d'éssais privés, tout se passe bien, il se montre très véloce, sa voiture aussi.

Nouveau look pour David.

Et le déménagement semble avoir donné un second souffle a David ! Dès son premier Grand-prix avec une Red Bull qui n'est guère que la reprise de la Jaguar 2004 qui n'a marqué que 10 points en 2004, il frise le podium, terminant 4e, après une très bonne qualification. Et en Malaisie, il va même jusqu'a faire un meilleur résultat que les Ferrari après les avoir doublé à la régulière en piste ! Il termine 6e après une bonne qualification. 8 points en deux courses, c'était inespéré. A Bahrein, il est en proie a des problèmes en qualifications, mais auteur d'un dépassement sur Barrichello dans le dernier tour, il accroche le point de la 8e place. Son coéquipier Klien qui a marqué 3 points, sera temporairement remplacé par Liuzzi a partir d'Imola.

Barcelone, David accroche un point, Monaco, alors qu'il se dirigeait vers un bon résultat, une Minardi part en travers et c'est l'accident, il doit renoncer. En Europe, il sera un prétendant au podium, le perdant malheureusement à cause d'une pénalité. Toutefois, il finira 4e. David a largement battu Liuzzi, et au Canada reviens Klien, mais David en dispose une nouvelle fois, il va prendre par 3 fois 2 points jusqu'au grand-prix de Turquie, Klien n'en aura qu'un dans le même temps. A Silverstone d'ailleurs, David annoncera qu'il a resigné pour 2007.

David et ses coéquipiers.

Score vierge en Italie, Belgique (moteur) et au Bresil, accroché par Webber. Mais au Japon, il obtiendra en qualifications une superbe 6e place, mènera le temps d'un tour le grand-prix, et terminera 6e. Pas de chance en Chine où il pouvait être dans les points, deux safety-car ruineront sa stratégie, au profit de son coéquipier Klien. Il termine la saison avec 24 pts, et beaucoup de ses détracteurs fin 2004 en sont pour leurs frais !

Peu après la fin de la saison, on apprends que David Coulthard a rompu avec sa fiancé, la jolie Simone Abdelnur. Cela faisait 4 ans que les deux tourtereaux ne se lachaient pas mais cette saison, la belle Simone s'était faite moins présente dans le paddock. Le porte parole de David Coulthard a axpliqué que cette rupture avait été décidé d'un commun accord. Il n'aura pas fallu longtemps à David Coulthard pour présenter sa nouvelle fiancé qui n'est autre que Karen Minier, bien connu des téléspectateurs français, la coprésentatrice des Grands Prix sur TF1 en 2003 et 2004. Karen Minier a révélé qu'elle fréquentait David depuis le mois de décembre.

Début 2006, la voiture n'est pas au mieux. A Bahrein, il termine à la porte des points en raison de soucis pneumatiques, et d'essence. Néanmoins son coéquipier aura un point. En Malaisie, la mécanique le lâche bien vite. En Australie, il effectuera une course serieuse et appliquée et finira 8e, suite au déclassement de Scott Speed, certes, mais celui-ci l'avait doublé sous drapeau jaune, ce qui est interdit.

La mécanique le frappe encore à Imola, et à Barcelone il se classera hors des points, mais en raison d'un soucis technique en qualifications qui l'ont fait partir dernier. Mais malgré des soucis avec sa voiture en course, il collera 7 dixièmes au meilleur tour en course de son coéquipier Christian Klien ! Puis arrive le Nurburging, où Liuzzi le harponne au départ. Et enfin, Monaco. Très rapide en qualifications, il sera, en course, bouchonné à d'importants moments, ce qui ne l'empêchera pas de signer un meilleur tour malgré tout plus rapide que celui de son équipier, qui avait aussi été bien moins rapide en qualifications, mais qui avait une stratégie qui paya.

Mais alors que plusieurs fois il avait vu le podium lui échapper par Malchance depuis plusieurs années, Webber, Raikkonen, Klien et Trulli abandonnant conjugé à une pénalité de Rubens Barrichello, David accède à la 3e marche du podium, et avec sapience, contient les assauts de Rubens revenu sur lui. Il accroche son premier podium depuis le Japon 2003, la chance s'est enfin décidée à lui sourire. Il apporte de plus le premier podium de RedBull.

Podium pour Super-man David à Monaco 2006.

La suite de la saison se passera plus ou moins bien pour David, de bonnes qualifications, de bons temps à plusieurs reprises, il marque quelques points, et à la pause éstivale après la Hongrie, où il effectuera de très bonnes performances sous la pluie, là où de nombreux pilotes se feront pieger, il comptera 14 points, contre 2 à Klien qui viens de connaître son 4e crash de la saison. Son contrat sera alors reconduit pour 2007, avec Mark Webber comme coéquipier. Et dire que de nombreux journaux annoncaient qu'il avait de fortes chance d'être en pré-retraite fin 2004 lorsqu'il a quitté McLaren ! Quant au départ de Christian, David et celui-ci ne tariront pas d'éloges l'un sur l'autre par presse interposée.

Mais très tôt dans la saison, le dévellopemment de la RB2 est stoppé, pour se concentrer sur la saison suivante. Le celèbre ingenieur Adrian Newey, grâce à David qu'il cotoie depuis plus de 13 ans, s'est laissé convaincre et à rejoint Red Bull. David ne pourra plus compter que sur des conditions spéciales pour truster les points, lui et Robert peineront à atteindre la 2e partie des qualifications, David se montrera en Chine, sous la pluie, mais terminera 9e. La fin de saison sera terne, la mécanique s'en mélânt de surcroît. David finira 13e du championnat. Toute l'équipe s'axe donc pour 2007.

Une nouvelle fois, en Décembre, il participera à la course des champions, au stade de France. Il aura de larges victoires en coupe des nations, mais son équipier Colin McRae manquera toutes les occasions de cette équipe en ne gagnant aucune manche et en heurtant le mur plusieurs fois. David ne pourra défendre ses chances en course des champions, victime d'un mauvais départ.

Durant l'inter-saison, la nouvelle Red Bull (qui diffère vraiment de l'ancienne, et qui n'est pas sans rappeller la MP4/20 concue également par Newey) s'avèrera pourvue d'un défaut, en raison d'une nouvelle soufflerie qui a induit en erreur les ingenieurs. Le problème est identifié et en partie réglé peu de temps après Melbourne, et on se demande quelles seront les performances de Red Bull. Ce qui est sûr, c'est qu'après une inter-saison mouvementée, David entâme donc une nouvelle saison de F1, en vieux briscard, étant, à 36 ans, le doyen du plateau.

Et les résultats tombent vite : David va mal se qualifier à Melbourne, de peu derrière Webber, qui part loin également. En course David, ayant tenté un dépassement trop optimiste sur Wurz, renoncera à quelques tours de la fin sur accrochage. Après des essais privés à Kuala Lumpur, Red Bull espère redresser la barre. Après une qualification moyenne pour les deux Red Bull (David derrière Mark cependant) David remontait bien en course, mais un problème technique l'obligera à abandonner.

Cependant, il devancait son coéquipier au meilleur tour en course de près d'une demi-seconde. La malchance continua de le poursuivre à Bahrein, problème de boîte de vitesses en qualifications, il parti 21e pour faire une fabuleuse remontée en 7e place avant d'être à nouveau lâchée par celle-ci. Une nouvelle fois, son meilleur tour était bien meilleur que celui de Webber. En Espagne, tout marche bien, et là pas de surprise, David est en superpôle et il se classe 9e, pour finir la course 5e au terme d'une très belle course, malgré des problèmes techniques en fin de course.

A Monaco, il est déclassé pour avoir gêné Kovalainen en qualifications, en effet, son équipe lui avait indiqué, à tort, que le Finlandais n'était pas dans son tour rapide, et il ne le laissa pas passer. Rétrogradé, dans une course sage pour les pilotes, il ne put même pas profiter des circonstances de courses et termina 13e. Au Canada rien ne marcha comme il faut, et les problèmes de freins l'handicaperont tout le week-end, il renoncera dans un week-end où il aurait pu attendre mieux. Aux USA la malchance le poursuit, cette fois, il est victime d'un départ trop optimiste de Ralf Schumacher qui le met dehors au premier virage.

Problèmes à répétitions en qualifications à Magny-cours et monoplace toujours aussi rétive, David termine 13e et 11e des courses suivantes. Au Nurburgring, sous la pluie, il fait une remontée spectaculaire de la 20e à la 5e place finale ! Webber parti 6e finit 3e. de son côté, apportant le 2e podium de Red Bull. Le week-end suivant est très moyen, dans les conditions normales, ni lui, ni Webber ne sont dans les points, malgré leurs 9e et 8e place. En Turquie, il termine malgré des soucis de boîte de vitesses, mais 10e. En Italie, nouveau souci techniques : Boîte de vitesses cassée en qualifs. En tout début de course, suite à un départ mouvementé, son aileron avant se casse, le projetant dans le mur. En Belgique, l'Hydraulique le trahit au 29e tour. A ce stade, David n'est que 12e du championnat avec 8 points.

Mais sur le circuit du Mont-Fuji, dans une course qui a vu partir à la faute plus ou moins gravement tous les favoris à cause d'une pluie battante et une visibilité nulle, il va se classer 4e d'une course héroïque. A noter que David portait le casque de son ami Colin McRae, grand champion de Rallye, décédé dans un récent d'accident d'hélicoptère. Voilà David 10e ex-aequo avec Wurz, avec 13 points.

David et son casque en l'honneur de Colin McRae, saluant Robert Kubica.

En Chine, après une excellente qualification, 5e, devancé seulement par les deux McLaren et les deux Ferrari, comme d'habitude dans des conditions difficiles (la pluie tombant par intermittence) il va faire une course solide pour terminer 8e de la course, il aurait pu mieux faire encore sans des changements de pneus pas forcément au bon moment. Il ne marquera pas au Brésil, ce point en Chine lui a permis de conforter sa 10e place au championnat, 3 places de mieux que l'an dernier malgré le même nombre de points.

Après une inter-saison riche en espoirs, David va débuter la saison de manière catastrophique. Après une qualification remarquable à Melbourne et un début de course solide, il est victime au premier virage d'une attaque Kamikaze de Massa qui refusera de reconnaître ses torts, alors que David avait pris sa trajectoire habituelle !

En Malaisie, un souci de suspension l'empêche de disputer beaucoup de tours en essais libres. Il parviens pourtant à se placer 12e en qualifications, et en course il finit 9e à quelques secondes d'Alonso. A Bahrein il se fait accrocher par un Button qui n'avait pas la place de le dépasser, à Barcelone, mal qualifié mais remonté à la porte des points, il se fait accrocher par Timo Glock qui n'avait pas non plus la place de dépasser.

Victime de 3 accrochages en 4 courses, quand Mark Webber a déjà marqué 8 points, David doit redresser la barre en Turquie. Après des essais libres très réussis, il doit se contenter d'une 9e place encore une fois, et puis Monaco sous la pluie, dès le 7 tour, il part à la faute et abandonne. Les critiques s'acharnent, apparemment David est bon à jeter à la poubelle et il est temps pour lui de partir, tout en oubliant ce qu'il a apporté à Red Bull. Et puis au Canada, suite à un chaos lors d'un safety-car, David décalle sa stratégie, il tiens bon, signe de bons temps et mène même la course un temps ! Il est 4e après le premier arrêt de tous, et 3e après l'accident d'Alonso, malgré des alertes de freinage de pneumatiques, il accroche le podium !

Ce sont ses premiers points cette saison, c'est son 62e podium, son second avec l'écurie Red Bull, et surtout, il a de quoi faire taire toutes les critiques qui l'accablaient. Finissant à la porte des points en France, il va s'accrocher avec Vettel en Grande-Bretagne, mais une bonne nouvelle est annoncée ce jour : Karen Minier, sa compagne, a annoncée entre enceinte. David va devenir papa.

David a connu le bon et le moins bon en Formule 1, mais il va sans dire qu'avec 62 podiums, plus de 500 points ( Etant sur ces deux points derrière seulement... Ayrton Senna, Alain Prost et Michael Schumacher ! ) 13 victoires, 12 pôles-positions, 18 record du tour, et 9 ans chez McLaren, il s'est forgé un très beau palmarès et restera dans les annales de la Formule 1, il est, de plus, le doyen du plateau.