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- Les chroniques de Régis - Chroniques 21 à 30
N°21 : 18 Juin 2006 : L’appel du 18 Juin 2006… « Allô ! Allô ! Ici Brest… Ici Brest… les forumistes parlent aux forumistes… » Oui, c’est con je sais de prendre cette référence, mais le jour tombe trop bien pour ne pas en profiter. Je vous demanderais avant tout dans cette chronique… de voter pour les meilleures chroniques que j’ai fait jusqu’ici (celle-ci comprise bien-sûr) ! Bon vous votez par MP, je vais pas vous demander d’envoyer un SMS ou d’appeler un numéro surtaxé, comme dans les émissions de télé-réalité… Pour les courageux, un top 5 serait appréciable. Ceux qui ont la flemme je leur dirais « même les petites votes ont de l’importance » alors, mettez LE meilleur d’après vous. Si le résultat n’est pas tombé, pour ceux qui lisent ca avec beaucoup de retard, n’hésitez pas ! Bon, alors aujourd’hui, voici la chronique que vous attendiez tous… ATTENTION. Voici… une rubrique rétro… sur… FERRARI en Formule 1 ! 57 saisons… Du coup, cette rubrique rétro concernera aussi beaucoup… Rubrique rétro ? Oh, oui, de toute façon il est has-been, ca le fait… elle concernera notamment… Michael Schumacher ! Oui, je sais : « Ouh là là ! Ca va faire mal ! » que vous vous êtes dit. Mais franchement, là, rassurez-vous, pas la peine de paniquer, sur ce coup-ci… vous avez raison. Je ne serais pas tendre. N’ayant jamais dit du mal de Michael jusqu’ici (oui, je suis au-dessus de ca pour le dire hors-chronique, vous le savez) pour une fois, ca ira bien. Néanmoins rassurez-vous il n’y a pas que du mauvais. Si vous parcourez vite-fait cette chronique pour avoir une idée de sa taille… vous vous apercevrez que… c’est une épreuve d’endurance… vous comprendrez vite ce que je veux dire. Avant tout faut prendre quelques précautions :
ALORS ! Tout est prêt ? Cette chronique est aussi bonne pour parler de Ferrari qui reste une grande écurie de prestige… que pour faire comprendre à ceux qui un jour me l’ont demandé sans plaisanter, ce qu’avait fait Schumacher, pour que je ne l’aime pas. On inspire un grand coup, c’est parti pour les montagnes russes, et là on est au pic de l’histoire de ma chronique, intitulée sans détour : PAUVRE ENZO, si il voyait ca ! Enzo Ferrari, Italien de son état, a commencé dans le travail pour la Gazzetta dello Sport dès 16 ans. C’est là que tu vois déjà qu’au début de la première guerre mondiale, c’était pas dur d’entrer dans le journalisme ! Il deviens ensuite lui-même pilote, et à la fin des années 20, il crée la Scuderia Ferrari, branche d’Alfa Romeo, et prends son indépendance une dizaine d’années plus tard. Engagée en Formule 1 dès la 2e course de l’histoire (ce qui contredit la légende embellie par certains comme quoi Ferrari, hors 500 Miles, aurait participé à toutes les courses du championnat) à Monaco. Déjà existante dans les autres catégories où Ferrari s’était engagé avant la F1, va naître alors, plus que jamais, une catégorie de gens à part : Les Ferraristes. Des tifosi quoi… Alors… comment les décrire… je demanderais bien à un tifosi de le faire mais il ne serait pas objectif… Alors comment dire… il s’agit… d’une forme de vie dans un certain sens oui… mais tout est relatif hein… En fait bon, d’accord, il s’agit d’être humains, oui. D’êtres humains qui atteignent l’état de conscience minimal. Même Jacques Laffite à un poil de conscience de plus qu’eux, c’est dire. Bref, Ferrari dans sa première saison se contente d’apprendre, comme toutes les autres écuries vu que c’est la première du championnat pour tout le monde, mais Alfa Romeo domine avec une voiture qui a été conçue il y a… 13 ans. C’est comme-ci… Tenez, engageons la F93A, la Ferrari de 1993, de nos jours en F1 contre les voitures actuelles, et voyons comme elle sera performante ! Ca empêche pas Alfa Romeo de la réengager la saison suivante, en concentrant tout sur un moteur plus puissant. Car à cette époque l’aérodynamique n’avait pratiquement aucune importance, un peu comme Toyota à leurs débuts en F1, ils n’en avaient rien à foutre… sauf que ca a réussi à Alfa de la réengager, même si Ferrari en 1951 était beaucoup plus proche et pouvait gagner. En 1952 et 1953, Ferrari domine allègrement après le retrait d’Alfa, avec l’Italien Alberto Ascari, qui d’ailleurs, détiens un des rares records que Schumacher n’a pas battu, à savoir le record de victoires consécutives. Il l’a « juste » égalé. Sans compter que vu la différence d’époque, une victoire s’obtient le coude à la portière en comparaison aux années 50. 1954, Fangio est de retour avec une bonne voiture, et là bien évidemment il domine tout le monde. En outre, le meilleur pilote après lui sans doute, Ascari, s’engage aux volants de voitures médiocre, et décide à Monaco d’aller piquer une petite tête dans l’eau, pour se rendre compte qu’elle était drôlement froide, il aura une hydrocution qui le transportera à l’hôpital, et, ayant eu la mauvaise idée de vouloir amener sa caisse avec lui dans la flotte, se blessera au nez avec. Tragiquement, ayant survécu à son hydrocution, il ne survivra pas à un accident aux essais peu de temps après, à Monza. 1955, les flèches d’Argent, pilotées par Fangio, ne laissent aucune chance aux rouges, pourtant celui-ci rejoint la Scuderia l’année suivante. Il remportera le titre, également grâce aux échanges de voiture… Heureusement que ca ne se fait plus les échanges de voiture, sinon Ferrari je ne te dis pas… ils seraient été obligés de préparer les deux voitures de leurs pilotes avec autant de soin, au cas où… et ils ont pas l’habitude ! Heureusement, cette règle n’est pas possible, donc ils peuvent continuer au rythme habituel. 75-25%. (Barrichello a grignoté 5% face à Irvine, espérons que Massa en grignote 10...) Du coup Fangio décidément très volage change encore d’écurie l’année suivante et sur Maserati, remportera sa dernière victoire sur le Nordshleife du Nurburging, et infligera une défaite aux Ferrari encore célèbre, tant son pilote sera au-dessus du lot. Désolé pour la pub gratuite, mais dans « les dossiers Michel Vaillant » vous retrouverez ceci dans le dernier numéro, consacré à Fangio. Mi-BD, mi-document, foncez c’est super ! Faites-le sinon Phillippe Graton ne me paiera pas pour cette pub… Enfin bref, 1958 Fangio reviens en deux occasions mais prends finalement sa retraite, Ferrari à le champ libre, mais en cette saison, les échanges de voitures sont interdites, le barème change et le championnat constructeur est crée. Mike Hawtorn remportera un titre pilote sur Ferrari « A la Keke Rosberg » en ayant une seule victoire. D’ailleurs le titre constructeur n’ira pas aux rouges. Le comble c’est que son adversaire principal, Stirling Moss, aurait eu le titre si il n’avait pas contesté une pénalité infligée à Hawtorn. C’est très sport, mais c’est très con aussi… Après une bonne saison 1959 qui a vu Ferrari 2e du championnat constructeur et une saison 1960 3e du championnat… En 1961, Phil Hill l’Américain (Il n’est PAS de la famille de Graham et de Damon Hill) remporte le titre, avec… deux des trois victoires totales de sa carrière ! Le temps à bien changé n’est-ce pas ? Il faut rappeler que les championnats avaient environ deux fois moins d’épreuves que maintenant dans les années 50 et au début des années 60… Bref Ferrari remporte enfin son premier championnat constructeur. Ca ne va pas les empêcher de merder un peu les années suivantes avec des voitures juste « correctes » et pas mal de changements de pilotes. Une instabilité qui risque de leur coûter beaucoup… Et c’est un pilote moto qui va les sortir de la merde… on croît rêver, John Surtees remporte le titre 1964. Bon, ce sera un « one shot » puisque la suite ne va pas être rose, il ne visera pas plus haut que la 2e place l’année suivante. En changeant encore 36 fois de pilotes l’année 1966, ca n’ira pas mieux, le manque d’excellents pilotes à l’exception de Bandini qui restait une valeur sûre, et même des engagements en 1967 de jeunes pilotes tels que Jonathan Williams en bref intérim, celui-ci fera une pige et retournera sagement à ses courses de 2 chevaux. Y’aura du mieux en 1968, avec l’arrivée de Jacky Ickx qui pilotera vaillamment mais se tapera presque tout le boulot à lui seul vu qu’il remportera 27 des 32 points de l’écurie cette année. Mais en 1969, c’est vraiment désespérant, quelques petits points marqués, en l’absence de Jacky d’un autre côté c’était un peu prévisible… d’un autre côté, à quoi ils s’attendaient avec leurs pilotes engagés… Même Chris Amon qui avait déjà fait des trucs pas mal s’était fait violemment entubé par Ickx l’année précédente… Arrive les années 70 qui mettent fin à une décennie à oublier, probablement avec soulagement pour une équipe devenue accro aux antidépresseurs. De deux choses l’une : Où Jacky Ickx est moins con qu’il en à l’air, où tout marche mieux quand il est là, car en revenant en 1970, l’équipe remonte et si elle perd le titre contre un mort, Ickx est vice-champion. (Explication pour ceux qui ne savent pas, Jochen Rindt avait beaucoup d’avance au championnat, et, bien que mort en essais, en cours de saison, avait assez d’avance pour conserver le titre, de manière posthume…). Quand Enzo Ferrari fait confiance à l’Italo-Américain Mario Andretti et le suisse Clay Regazzioni pour épauler Ickx en 1971, il est évident qu’il possède un bon trio. Et en effet, c’est peut-être la fin des années 60 et la période hippie se dissipant petit à petit qui fait que les mécanos travaillent mieux… Mais ce qui est un peu con-con sur les bords, c’est que Mario gagne la première course, qu’Ickx monte sur le podium les deux suivantes, et gagne la 4e de la saison, tandis que Regazzioni est monté deux fois sur le podium… Puis plus rien. Enfin presque. Quelques tous petits points pour terminer la saison… avec un départ pareil, on pouvait espérer mieux. On ne peut pas en vouloir à Ickx d’être tenté de se barrer, et si il va réaliser un assez bon championnat 1972, ce sera jusqu’au moment où il verra que le titre s’est barré… Laissant Regazzioni marquer deux luxueux podiums pour l’équipe à deux doigts de procéder à un suicide collectif pour fêter 10 ans sans titres. Andretti n’honore même pas la F1 de sa présence l’année suivante, Regazzioni a préféré se barrer, Ickx réincarné en zombie arrache un podium miraculeux, à tel point que la rumeur dit qu’il croira à un malentendu… La fin de l’année se pointe alors Luca DiMontezemolo, bien que très jeune, on lui fait confiance pour remettre de l’ordre dans ce mercier. En attendant Ickx s’est barré, mais va savoir pourquoi, Regazzioni est de retour au bercail ! Certains diront qu’il tenait trop à Enzo Ferrari, d’autres qu’il se faisait un devoir de ne pas laisser l’écurie sans pilote qu’ils connaissaient bien… d’autres encore diront qu’il s’était aperçu que c’était pire chez BRM… je ne connaît pas la vérité. En attendant, Luca à l’air d’avoir mis des coups de pompe dans le cul à tous le monde, Regazzioni ne gagnera qu’une fois, mais il va enchaîner les podiums et terminer vice-champion du monde, et le jeune Niki Lauda sera très prometteur, moins de podiums, mais deux victoires… En 1975, ca commence moyennement, quelques petits points pour ces deux là… et puis Niki gagne une course… une deuxième… une troisième… une quatrième… d’affilée j’entends bien… il n’aura qu’une médiocre… deuxième place (ha, ridicule !) à la course suivante, mais il va se racheter en gagnant une 5e fois. En 5 courses, il a complètement posé la main-mise du championnat. Il gagnera une 6e victoire en fin de saison, et enfin le cheval cabré aura triomphé pour la première fois depuis 13 ans. (Mode mauvaise foi ON) C’est là qu’on voit la nullité de Todt et Lauda, il n’a fallu qu’un an à Montezemolo et Lauda, pas 4 ans… En 1976 on peine à croire que Lauda a perdu le titre en débutant la saison avec 8 podiums et 5 victoires en 9 courses… l’accident terrible du Nurburging où il brûlera dans sa monoplace durant 40 secondes, mettra autant à mal son visage que sa position au championnat. Mais en quelques semaines, il est rétabli, et dès son retour il finit 4e. Un dernier podium aux USA et James Hunt qui porte bien son nom (ce serait pas lui qui aurait tiré dans le pneu de Lauda au Nurburg pour qu’il parte dans le décor ?) gagne un titre relativement mérité au Japon où il a plus plu qu’en Belgique 1998 et à Donington en 1993 réunis… heureusement Ferrari a quand même la coupe constructeur. C’est pas la perte d’un titre qui lui était promis qui perturbe Lauda en 1977, moins de victoires mais des podiums enchaînés, et il gagne le titre tranquillement. Mais ca va moins bien avec Enzo Ferrari, et il s’en va donc chez Brabham, avec pas mal de succès, mais plus de titre. Pour ca, il devra attendre encore plusieurs années… Mais restons sur Ferrari, fin 1978, arrive le petit prince. Non, pas le personnage du compte de Charles Perrault, mais le Quebecois Gilles Villeneuve. Enzo l’aimera comme un fils, et si, en raison de son manque d’expérience contre un pilote chevronné comme Carlos Reutemann, l’ensemble de sa saison ne sera pas aussi flamboyante que celle de son Argentin de coéquipier, au Canada, devant son public, il a du emprunter les « remèdes miracles » de Maradonna pour être sûr d’être en forme, car il l’emporte magnifiquement. En attendant, l’année suivante, il semble être bien parti pour le titre. Mais Jody Scheckter réputé brouillon il y a quelques années, voire dangereux, veut se racheter… Et il va le faire mieux que prévu en remportant un titre controversé puisque Gilles a sagement décidé de le lui laisser en Italie. Ce qui est peu con vu que Ferrari entame sa première année d’une nouvelle longue série sans titre. Et 1980 sera une des pires, puisqu’il n’y aura même pas de podium, ni pour Jody, ni pour Gilles. Jody qui décidera sagement de se barrer ensuite… Ca n’empêchera pas Gilles de nous gratifier de dépassements spectaculaires, comme à Monaco que j’ai eu la joie de voir 25 ans après… Pironi rejoint Villeneuve en 1981, mais seul le Canadien parviendra à briller avec deux victoires. C’était encore courant à cette épreuve, mais c’est à croire que certaines courses on bourre les pilotes au viagra et qu’on dope les moteurs de 1000 cheveux, mais ce seront deux occasions splendides mais sans lendemain, la fiabilité également faisant parfois défaut. Le Grand-Prix d’Espagne sera la dernière victoire de Gilles. Si je n’avais pas peur de me faire lyncher, je dirais bien que Schumacher et Alonso ont respectivement gagné les courses célébrant les 20 ans et les 25 ans de cette victoire… En tout cas, beaucoup de monde à l’air de dire que Villeneuve avec 6 points avait déjà le titre assuré malgré la rafle de Pironi à Imola. (D’un autre côté c’était les prémisses du gp d’Indianapolis 2005, pas mal de pilotes avaient séchés la course) Il avait intérêt à éviter le genre de conneries qu’il a pu commettre au Brésil en tout cas. Il est triste de constater néanmoins que Gilles a peut-être perdu la vie à cause de la précipitation pour faire un tour de qualif meilleur sans perdre trop de temps derrière un retardataire… Bref, toujours en 1982, Pironi enchaîne alors les succès, puis une fois loin au championnat, il l roule le coude à la portière comme les chauffeurs de taxi… mais arrive un accident sous la pluie à Hockeineim où il percute Prost (premier à constater les dégâts, Alain tiendra en partie de là son aversion pour la pluie) ce qui lui coûte le bon usage de ses deux jambes, il ne peut revenir en F1. Dans tout ce merdier, Patrick Tambay reviendra et signera une victoire, et même Mario Andretti reviendra et signera un dernier podium. Le cheval cabré a le titre constructeur, mais a perdu une belle occasion pour le pilote. Il faut se rattraper en 1983, Patrick Tambay, René Arnoux, les Frenchies prennent le pouvoir. L’un sera mathématiquement en lice pour le titre à la dernière épreuve, l’autre bien qu’étant passé relativement proche perdra quelques occasions et sera out une course avant la fin… et sera remplacé l’année suivante par Michele Alboreto. Lui et Arnoux réaliseront une belle saison 1984… étant donné les circonstances, avec Niki Lauda qui évidemment aurait pu se foutre de la gueule d’Enzo… vieilli, plus lent, chez McLaren aux côtés du jeune et terriblement rapide Prost, les deux pilotes McLaren vont leur gauler les deux titres largement. Arnoux semble un peu moins aguerri, Enzo l’engage donc pour une course en 1985 et le vire. Si ca c’est pas de l’expéditif ! Il engage Johansson (qui, somme toute, s’en tirera plutôt bien) pour épauler Alboreto qui, dans les 11 premières courses, marquera 9 fois et montera 8 fois sur le podium… et ne marquera plus un seul point lors des 5 courses restantes. Je ne suis pas dans le nez de l’équipe Ferrari… mais ou y’a quelqu’un qui a fait une grosse connerie, ou j’ai loupé un épisode… En tout cas l’écurie s’enlise, 1984 les deux titres étaient loin devant mais ils étaient les meilleurs hors Mclaren, 1985 les deux titres étaient déjà plus proches… Mais en 1986, c’est la 4e place du championnat, Lotus et Williams sont passés devant, et plus de victoire. Il a fallu virer de la place de N°1 un Alboreto en perte de vitesse et engager à sa place un Gerhard Berger plus incisif (ca y’est, on l’a l’explication, avant d’arriver c’était un champion potentiel, mais ensuite, il a vu l’ampleur de la tâche) pour revoir la victoire en toute fin de saison 1987. En 1988, les Ferrari ne gagnent plus à cause des McLaren surpuissantes, mais aussi à cause des pilotes à leur bord. Puis, un drame secoue le monde du sport automobile, Enzo Ferrari décède. Et là (oublions que c’était une victoire chanceuse) PAF doublé Ferrari… à Monza ! Je crois que l’équipe et surtout ses dirigeants « officiels » ont été soulagés de plus l’avoir sur le dos, mais ca ne se fait pas de se moquer de quelqu’un qui est mort alors je ne dirais pas que l’équipe et surtout ses dirigeants « officiels » ont été soulagés de plus l’avoir sur le dos … Du coup, une des rares décisions intelligentes de ses dernières années, Nigel Mansell est engagé en 1989. Il éclipsera Berger, qui aura malgré un tout un sursaut d’orgueil (et la malchance lui foutra la paix aussi, c’est vrai) en fin de saison et gagnera. Au-delà des décisions intelligentes, Mansell fera aussi preuve d’un manque d’intelligente flagrante parfois… louper son emplacement dans les stands, reculer dans les stands de lui-même et tenter de dépasser un pilote alors qu’on lui tends le drapeau noir depuis 3 plombes tout ca dans la même course… c’est du Nigel tout craché, oui, mais bon, quand même… Néanmoins, autre décision intelligente, le professeur se pointe alors fin 1989 dans un contexte plutôt tendu avec son rival Brésilien hyper-populaire… Et là, Ferrari se transforme à nouveau en machine à gagner. Prost monte très souvent sur le podium, Mansell sombre petit à petit, et au-delà de victoires plutôt heureuses comme au Bresil ou à Jerez, il assommera ses concurrents au Mexique, fera une belle course en Grande-Bretagne, et gagnera en France face à un Ivan Capelli en grande forme… Mansell sera de plus en plus dégoûté, et, si il est normal sur le principe qu’il défende sa position, après tout il n’a pas signé de contrat de 2e pilote, lui qui avait annoncé une fois qu’il avait compris le titre envolé, qu’il aiderait Prost pour le titre, est plutôt hypocrite lorsqu’il le bloque volontairement au départ à Estoril… Et si Prost luttera longtemps pour le titre, on connaît tous la fin de l’histoire… Suzuka… Vengeance… Senna… Accrochage… etc, etc. Mais parlons de choses plus souriantes pour ne pas dire ridic… hum… oubliez la fin de ma phrase, après « souriantes ». Bref, en 1991, arrive Jean Alesi aux côtés de Prost… c’est à cause de Ferrari qu’il obtiendra cette réputation de brise fer, et de poissard. Autant vous dire que si la réputation de brise fer est injustifiée, ce n’est pas Andréa DeCesaris non plus… celle de poissard aussi, après tout, que sont 41 abandons en 80 Grands-Prix disputés (pour Ferrari) ? Après tout, Capelli en 16 courses en 1992 a bien renoncé 10 fois, proportionnellement c’est plus élevé… Et oui car celui-ci remplace Alain Prost qui a déplu à beaucoup en balançant la vérité à la gueule des dirigeants de Ferrari, en comparant la direction de sa Ferrari à celle d’un camion. (Car en 1991 l’état de grâce de 1990 s’est barré aussi vite qu’il était venu, en raisons de mauvaises décisions sur la voiture entre-autres en raison de règlements fluctuants, comme quoi ca date pas de ces dernières années… ) Pas sa Ferrari elle-même, la direction. La FIA elle-même ne retrouvera pas les images lors du procès pour licenciement abusif. Haa, les hasards de la vie… En attendant, Capelli sera vite viré, il n’aura pas été aussi brillant qu’en France 1990… Et on ne peut que constater que des pilotes prometteurs au début ont tous été dégoûtés petit à petit (Comme quoi Alesi doit vraiment être maso, quand il est parti après 5 ans, c’était contre sa volonté !) et ont donnés de moins en moins bons résultats, même si parfois la voiture était aussi en cause… Tambay, Arnoux, Alboreto, Berger, Mansell, voire Prost… tous plus ou moins dégoûtés… N’empêche que quand Luca DiMontezemolo revient chez Ferrari pour remettre les choses à plat, il est assez dingue pour rappeler Prost dans l’écurie en lui demandant d’accepter les excuses de l’équipe. C’est assez curieux que ce soit lui qui s’en occupe alors que ce n’est pas lui qui a sauté sur le premier prétexte venu pour virer à coup de pompes dans le cul le Français, mais c’est sympa de sa part, même si Alain refuse poliment. Du coup Berger rentre au bercail. Il s’est un peu brûlé les ailes chez McLaren, vu le pilote avec lequel il était comparé… Allez, pour ceux qui ne savent pas, je vous donne indice… il avait un casque jaune avec des bandes vertes… Bref, cette fois Berger va se brûler les ailes sur les flammes de son moteur pourri, en 1993 Ferrari est loin d’être au mieux, il n’aura que 12 petits points et un podium. Alesi ne fera guère mieux. Néanmoins au milieu de saison, un type qui n’a jamais remarqué qu’il y avait déjà des chronomètres partout à l’image, Jean Todt, fort de ses succès en Rallye et en Endurance, viens et à carte blanche pour redresser l’écurie, et ce dès 1994. L’histoire ne retiendra que les 10 années qui suivirent (oui parce qu’après 2004 certains auraient bien voulu oublier)… Mais il y a certains projets de Jean qui sont restés jalousement secret… au départ il proposait à l’écurie de se barrer, tout simplement, car la tâche semblait impossible… bon, mais conscient qu’il ne serait pas là si ils avaient eu l’intention de se barrer, alors il a proposé à Play-Boy de s’investir et de recouvrir entièrement la Ferrari de ses sponsors pour avoir des finances illimitées, mais bref… ca n’allait pas pour l’image, alors il s’est contenté pour l’instant de procéder par petites retouches. Et en attendant, Berger et Alesi continuent en 1994, et ca va mieux, ils montent régulièrement sur le podium, et Berger gagne même en Allemagne. Ce qui n’empêche pas Alesi d’avoir des occasions perdues bêtement entre-autres en Italie où l’impression prédominante était qu’il allait gentiment poignarder ses mécanos… Heureusement il sera plus jouasse au Canada l’année suivante, même si, quand vous regardez bien, certains mécanos portent toujours les séquelles, si vous avez les images de son équipe l’acclamant sur le mur alors qu’il passait pour la dernière fois la ligne droite, certains sont encore blessés (C’est pourtant vrai, t’as un type avec le bras dans des bandages). Todt décide que ca a assez duré, alors en 1996 arrive… Michael Schumacher, et son larb… coéquipier, Eddie Irvine. Alors… Nous y voilà ! Le Michael Schumacher a été inventé il y a longtemps avant Jésus Christ… c’est un spécimen très intéressant à étudier, mais il se fait rare de nos jours, et il est malheureusement (oui enfin…) en voie d’extinction. Notre spécimen en question à 37 ans. Déjà crâneur dès sa naissance, il n’est pas foutu de choisir un nom de ville normal, et sort à Hürt-Hermülheim. Un 3 Janvier en plus… tu parles d’un cadeau pour la nouvelle année ! On a vu des bouquins de spécialistes comme quoi avec un enfant « Tout se joue avant 4 ans ». Ben c’est pareil avec les pilotes. « Tout se joue avant la Formule 1 ». Quand un fruit est pourri, il le reste… Bon, il peut toujours s’assagir en vieillissant mais… bon, c’est pas un bon exemple, mais vous m’avez compris… Là-dessus, Michael reste un excellent pilote dans beaucoup de conditions, et qui a prouvé avoir le talent d’un Clark ou d’un Senna sous la pluie, notamment en Espagne 1996 ou à Monaco en 1997. Mais on peut désapprouver ses méthodes et celles de son équipe. Alors en 1996, l’écurie remonte bien, Schumacher emporte de belles victoires notamment l’Espagne 1996, mais dès la première course Irvine le laisse passer… ca commence bien ! Et dès la 2e course, ayant été impliqué dans un crash, il mets sa voiture en plein milieu de la route et ne sort pas de sa voiture placée au beau milieu de la piste pour provoquer un nouveau départ. En 1997, dès que les conditions climatiques étaient pluvieuses, c’était la victoire, sans contestation. Autrement c’était Coulthard abandonnant en tête au Canada, ou Irvine le laissant passer au Japon. Par contre, on ne retiendra que Villeneuve recueillant l’abandon des McLaren en Europe ou les soucis de Hill en Hongrie. Si certains n’avaient pas la mémoire courte, on dirait même qu’il a profité de Schumacher puis Hakkinen renonçant en tête en Grande-Bretagne, alors que Jacques plus tôt l’avait perdu dans un arrêt aux stands de 30 secondes. Sans parler de ce que Jacques à perdu à Imola… non, il n’y a que Jacques qui a eu de la chance. Et Schumacher a toujours été si gentil, en qualifs en Allemagne, quand, en avance pour battre la pôle, il est gêné bien involontairement par Diniz qui lui aussi améliore ses chronos, et que pour se venger, il double la voiture de Pedro, lui fait un geste particulièrement gentil, et ralentit sciemment pour le gêner. Ca n’a pas du suffire pour rassasier Todt, et Fontana qui pilotait chez Sauber motorisé par Ferrari a été briefé par Todt pour bouchonner Villeneuve à Jerez, se rangeant bien gentiment derrière Schumacher et allant même jusqu’à se décaler pour l’empêcher de passer. Ce brief ne devait pas non plus suffire à Todt qui s’arrogeait (et si il n’y avait eu qu’à cette course) le droit de jouer à la police de la F1 et d’aller voir tous les patrons pour leur dire que leurs pilotes à un tour devaient laisser passer Michael, alors que les patrons et leurs pilotes connaissent leur boulot et qui n’ont pas besoin qu’un nabot (qui doit être à genoux sur sa chaise pour paraître au même niveau que ses comparses) vienne le leur rappeler. Parce que dans cette course il n’y a bien que Fontana qui ait durablement gêné qui que ce soit à un tour, et c’était sous l’ordre de ce même type qui croit pouvoir donner des leçons. Mais je pense à ceux qui disent qu'Alonso a été chanceux en 2005 pour son titre, qui ne doivent pas savoir à quel point Schumi l'a été pour son titre de " vice-champion " de 98. Sans compter les soucis techniques des… McLaren, (tiens tiens) en tête, au Canada en Hongrie et en Italie. (Et ca ne n’est que pour la victoire évidemment). Bon mais encore ca ce n’est pas sa faute. Le problème c’est qu’en Argentine il rentre dans Coulthard pour passer en tête et lui vole la victoire… Mais c’est surtout au Canada, APRES avoir fait la leçon aux autres pilotes " attention à la ligne des stands " il envoie Frentzen dans le décor en sortant des stands, et alors que Hill fait une résistance un peu limite mais UNE FOIS donc c’est pas non plus... que « l’infraction » soit bien réelle c’est une chose, mais il a le culot de se plaindre alors qu'il lui en a lui-même fait voir des tas de fois. Mais attention, David pour l’Argentine, et Frentzen pour le Canada, ils n’ont pas le droit de vouloir lui casser la gueule là, en 1998, c’était seulement permis par la loi Belge, n’est-ce pas ! Quel chance il a décidément ce type, il n’y a que lui qui peut prétendre qu’on a voulu le tuer. Mais les autorités aussi ont leur part là-dedans. Elles, toujours SI égales. Oui, je dois par conséquent aussi m’atteler à parler de ceux qui le soutiennent de manière parfois incorrecte. A commencer donc par son équipe ! Déjà au début de sa carrière, il était en relation avec… Bon c’est faiblard comme argument, mais chez les Kimistes, cette seule chose, sans aucune précision, suffirait à fait détester Schumacher en principe : « BRIATORE ! » alors je ne vais pas m’attarder là-dessus. Bien que, même n’étant pas fan de lui, je n’aie personnellement, aucune animosité contre lui. En Grande-Bretagne, il double sous drapeau jaune, mais comme par hasard les commissaires ne l’ont pas signalés à temps à Ferrari et la pénalité était donc caduque. Qu’il ne l’aie pas vu, étant donné le déluge, je veux bien le croire mais les règles sont les règles. Sans compter que c’est la safety-car qui rapproche tout le monde qui lui permet de revenir sur Hakkinen et de le passer, alors que le Finnois avait creusé un écart énorme. En même temps, doubler sous drapeau jaune, ca ne le gène pas… il n’est pénalisé qu’une fois sur trois comme au final, donc intrinsèquement, il y gagne. Il y gagne surtout aux USA 2003 quand il double Panis sous drapeau jaune mais n’est pas pénalisé. Mais les commissaires se sont montrés très laxistes de toute façon ce week-end, on l’a bien vu avec Montoya, donc il serait déplacé de dire qu’ils ne sont indulgents qu’avec un seul homme. Bref, il faut vraiment que ce soit incontestable pour qu’il soit pénalisé, ainsi, le dépassement clair et net sur Frentzen en Autriche 1997 alors que le drapeau jaune était tout aussi clair et net, a forcément engendré une pénalité à contrecœur. Je préfère éviter de trop parler de l’affaire des déflecteurs trop longs d’un centimètre. Il va de soi que ce genre d’erreur n’est sûrement pas volontaire… tout comme la hauteur d’aileron avant non-conforme d’un millimètres de McLaren. Mais là, étrangement, seul Ferrari est relaxée pour quelquechose de 10 fois plus gros, au sens figuré tout comme au sens propre du terme, alors qu’ils reconnaissent l’infraction… Que ce soit à quelques jours d’un GP du Japon qui décidera du titre et qui n’amènera un sixième de la planète devant les écrans de télévision QUE si ils ne sont pas disqualifiés c’est un pur hasard. Non sans rappeler que cette victoire a été donnée à Irvine, tout comme Salo l’avait fait en Allemagne… Schumacher essaie de nous faire croire qu’il à envie d’aider Irvine à remporter le titre (surtout un titre pareil…) alors que c’est lui qui a été débauché en grande pompes pour ca pour faire enfin remporter à la Scuderia un titre… c’est à lui de le faire le premier en principe… Mais bref, je m’égare… Que rajouter à ce constat ? Que j’ai encore d’autres exemples comme plusieurs fois après des accrochages au départ, il se garera en plein milieu de la piste pour que le départ soit redonné… heureusement, une fois ca ne marchera pas, une fois il abandonnera après. Mais le mal est fait… Qu’encore une fois pour le favoritisme, Heidfeld après que Schumi l’aie gentiment tassé, ne sera pas aidé par les commissaires, Schumacher, bien, tandis qu’il n’y avait pas lieue de le faire… Par contre, on nous rabâchera que Schumacher n’a pas toujours été le chouchou des autorités. Bon, il est bien évident que ca ne concerne à chaque fois que l’époque Benetton, mais pour autant, Ferrari qui est la plus ancienne écurie et qui, si elle partait, emporterait une part d’audience monstre avec elle, n’a rien à voir là-dedans, c’est une coïncidence, bien entendu. Mais le problème étant qu’à l’époque Benetton il veut nous faire avaler qu’il n’est pas au courant de l’illégalité de sa voiture… rien que pour ca il mériterait d’être déclassé de toute la saison et non pas de trois courses seulement. Néanmoins il est vrai que ses coéquipiers aussi auraient du l’être… et justement… Dans tout ca n’oublions pas le mérite qui revient de droit à ses esclaves… non, c’est trop méchant… aux chiens-chiens (c’est mieux) de Schumacher. Tiens je pense, en France en 1998, il remporte une belle victoire. (Néanmoins si j’étais méchant, je pourrais dire que l’année précédente, beaucoup de tifosis avaient gueulés quand Villeneuve pour qui c’était mal parti au Brésil, a gagné grâce au redépart, mais que cette année en France, on a entendu personne.) Et qu’Irvine aie bloqué gentiment les autres dans cette même course je dirais que ca encore c’est de bonne guère… Ce qui l’est moins c’est de le laisser passer en fin de course pour le podium en Autriche la même année, ou pire encore, pour la tête, en Europe. Quand la stratégie s’en mêle c’est une chose, l’inverse est déjà arrivé, que Michael laisse passer Rubens parce qu’il avait une stratégie certaine qui lui permettait de se débarrasser d’autres pilotes… Mais là, pour Irvine, en toute fin de course en Autriche, non… ou encore en Europe pour la tête, avec un premier arrêt au même tour, faudra trouver une sacré bonne excuse… Dans la même optique, en 2000, le premier titre de Schumacher sur Ferrari, Rubens est derrière Schumacher qui doit ralentir pour ménager ses freins, et il ne le dépasse pas jusqu’à l’arrivée. Ce qui n’a pas autant de retentissement que Rubens laissant passer Schumacher en Autriche 2002 devrait être autant décrié ! Là-dessus, certains Schumistes qui se reconnaîtront si ils prennent le temps de lire cette chronique, osent défendre l’Autriche 2002 en disant que des jambes cassée comme en Grande-Bretagne 1999 peut encore lui arriver… Alors déjà, si ca lui arrive, il devra l’encaisser un point c’est tout, ce ne sera pas le premier, ni le dernier pilote à devoir manquer un Grand-prix pour une blessure. Mais déjà, il est évident qu’avec une défense pareille ca signifie : 1/ Que ca ne peut pas arriver à tout le monde. Et non, sinon ce serait aussi une excuse pour ses adversaires et donc auquel cas, elle n’aurait même pas lieue d’être. Mais puisqu’on la sortie, c’est que c’est exclusivement pour Schumacher, car ca ne peut arriver qu’à lui, ça, c’est bien connu. Il a beaucoup d’anti, mais même la fatalité se ligue contre lui. 2/ Et, bien-sûr, dans le même ordre d’idée, maintenant, ca signifie que puisqu’il faut avoir toujours peur de l’accident et toujours prévoir le pire, qu’aucun pilote ne peut dire par exemple « Je pense que je peux faire un résultat au gp d’Imola. ». Non, maintenant il faudra dire ca : « Je pense que je peux faire un résultat au gp d’Imola… SAUF SI JE MEURS ! Mais toute l’équipe est très performance et va travailler très dur pour que ca n’arrive pas, j’ai confiance en eux… »…. Entre parenthèses, ca ferait bien dans la bouche de Sato le « SAUF SI JE MEURS ! »… un Kamikaze qui dit ca, je te dis pas au gp en question comme les pilotes s’écarteraient devant lui… de peur que ca veuille dire qu’il rentrera exprès dans n’importe qui lui barrant la route, car l’envie lui à pris de mettre fin à ses jours… Mais que dire aussi de l’honnêteté de son équipe elle-même depuis l’arrivée de DeFunes ? Non, on ne va pas lui coller tout sur le dos, cette chronique n’a pas pour but de devenir mesquine, on est bien d’accord ! Bref, Louis DeFunes… oups pardon… Jean Todt. Non c’est vrai, Louis DeFunes était aussi petit sec qui faisait rire, sauf que lui jouait un rôle quand il s’agissait d’être un salaud… Bref, le comique de service, Jean Todt, qui nous a déclaré avant la Belgique 2004 qu’il se méfiait encore sérieusement de Rubens qui mathématiquement avait une chance d’aller chercher Michael pour le titre. Ai-je vraiment besoin de dire ce qui s’oppose à ce genre de scénario sachant que le dire dès Melbourne aurait fait éclater de rire tout le monde ? Ha oui évidemment, il peut toujours arriver une « Silverstone 1999 » mais j’en ai déjà parlé. Mais ce genre de déclarations est encore défendue par les Ferraristes qui disent « C’est vrai, c’est encore possible mathématiquement. Ok, alors dans ce cas pourquoi se sont-ils foutus de la gueule de beaucoup et ont-ils criés victoire après les USA 2003 ? C’était pourtant encore possible, mathématiquement ! J’imagine bien si cette saison après 10 Grands-Prix, Ferrari à 80 points et Super Aguri 1, Jean Todt dire « Je me méfie beaucoup encore de Super Aguri qui a encore une chance mathématique de nous coiffer au poteau, et nous allons tout faire pour la battre, mais ce sera difficile… » Dans la même optique, j’imagine très bien Jean Todt présenter Massa à Schumacher, non plus comme pilote d’essai, mais comme numéro 2 : « Michaeeeel… l’esclave nouveau est arrivé… » Par contre on a pas le droit de chambrer Ferrari ! Schumacher qui faisait une grimace sur une photo début 2004 à ses adversaires avec une phrase « Catch me if you can » c’est normal, mais les autres ont pas le droit donc de mettre un t-shirt « Schumacher who » une fois qu’ils ont réussi à l’attraper. Mais jusqu’ici j’avais dit beaucoup de choses assez positives sur lui, mais parlons aussi de Luca Di Montezemolo qui a dit récemment : « Mais Ferrari ne discute jamais les décisions des juges, à plus forte raison lorsqu’elle ne les partage pas, comme c’est le cas dans cette affaire ». Je crois qu’il a la mémoire courte. Dire que de mémoire je trouve facilement au débotté une demi-douzaines de fois ou Ferrari a discuté la décision des juges, dont certaines sont plus haut… McLaren a un système de freinage déclaré légal en début d’année 1998, après la contestation de Ferrari, il est déclaré non-conforme… En 2000, Ferrari a fait interdire le différentiel sur lequel McLaren travaillait depuis plus d'un an... Ferrari est la première équipe a avoir contesté la victoire de Kimi au Brésil… que, pour changer, ils aient eu raison, ne fait pourtant que confirmer ce que je dis. Mais contre Ferrari, on ne gagne pas, ainsi, leur système d’Anti-Patinage début 2001 ajouter au coup porté à McLaren fin 2000 qui aurait du leur faire gagner les 4 premières courses ne leur en a fait gagner que deux, ça se passe de commentaire… Evidemment, il dit la vérité selon le point de vue. Vu que les exemples que je trouve il s’agit plus de descendre une autre équipe en exigeant qu’elle soit pénalisée de manière X, plutôt que de contester un problème concernant la leur. Mais bon, sachant que Ferrari n’avait de toute façon aucun moyen de contestation pour cette affaire de gène à Monaco 2006, Luca a beau jeu de dire qu’il ne discutera pas cette décision, il n’avait pas le choix. De toute façon, Schumacher est toujours innocent… ce qui ressort depuis 1996, c’est quelques grosses dizaines de choses pour lesquelles on l’a « soupçonné ». Bien pratique, pas vu pas pris, pour croire encore à son innocence totale, il faut juste être aveugle… Et si il l’est vraiment pour tout ce dont on est pas sûr (car il y a des choses sans équivoques), il fallait juste qu’il soit très stupide… aux fans de choisir si ils préfèrent un coupable intelligent à un innocent abruti. Voilà voilà… bon, je suis un peu crevé, même si j’ai écrit tout ca en plusieurs fois (évidemment, c’est trop long)… J’ai bien pensé à la faire en 2 parties mais bon, son impact aurait été moindre, tandis que là, avec la longueur de cette chronique, vous vous rendez bien compte qu’Alonso à le casier judiciaire d’un nouveau né en comparaison à certains, vous qui le détestez pour la plupart d’entre vous. Je regrette seulement d’avoir mis une ridicule partie de ce qu’ont fait les rouges de mal depuis 10 ans, et de finir comme ca la biographie d’une écurie exceptionnelle, entachée trop souvent depuis la mort d'Enzo... Bon, et n’oubliez pas de voter ! Un Top 5 serait appréciable, sinon faites comme vous le sentez… Mes respects PS : (Mode mauvaise foi OFF). Oui, je l’avais allumé toute à l’heure, mais j’avais oublié de l’éteindre, désolé… Régis ------------------------------------------------------------------------N°22 : 26 Juin 2006 : Les 24 Heures de Régis. Je sais, le titre fait peur. Mais à moins que vous lisiez TRES lentement vous n’aurez pas à me supporter 24 heures, même si cette chronique va être bieeeen longue. Je dirais même historique, car voici un beau compte-rendu hyper-détaillé des 24 Heures du Mans ! Voici une expérience transcendantale (je ne sais pas si c’est le mot qui convient mais j’avais envie de l’utiliser) très surprenante que j’ai vécue, et que je souhaite vous faire partager. Car comme certains le savent sans doute, ils sont diffusés en intégrale sur certaines chaînes. Voilà donc une des plus grosses (sinon la plus grosse) chroniques que j’ai jamais fait. Je vais vous narrer les 24 Heures du Mans minute par minute (façon de parler, bien-sûr) et… Même si je ne vous promets pas que je serais aussi rigoureux que Lyserg ou que mes jeux de mots seront aussi formidables que ceux de Masta (en passant, j’espère que ce sont des surnoms) autant vous le dire tout de suite : Accrochez-vous, je vais faire les choses en grand ! Bon, je sais que vous brûlez tous d’entrer dans le vif du sujet avec la course, mais j’ai le regret de vous dire qu’avant il y a des qualifications, que j’ai la manière de fonctionner des 24 heures du Mans à vous détailler, qu’il y a la liste des engagés à vous révéler, qu’il y a la course d’époque avec d’anciennes voitures... Vaste programme oui, je m’en réjouis d’avance vous vous en doutez. Je ne l’expédierais cependant pas trop vite sinon les fans seront furax, et ceux qui n’y connaissent rien n’y comprendront pas grand chose. VITE VITE : Je vous rappelle de voter pour votre TOP 5 de vos chroniques préférées, ou à défaut, votre unique chronique préféré. Non, non j’ai rien dit, on parle de la plus grande course du monde… Bon, les 24 Heures du Mans, une course d’endurance sur un circuit de 13 kilomètres, qui regroupe 4 catégories de voitures… même les personnes habitant en Amérique connaissent le principe pour un peu qu’elles suivent l’ALMS… Par ordre de puissance : Les LMP1, les plus suivies… Les LMP2, une catégorie moins populaire… Les GT1, très belle catégorie, puis les GT2… 3 pilotes alternent dans cette course interminable, il y a le défi supplémentaire de la nuit… Certains pilotes n’ont jamais fait le Mans entre-autres parce qu’ils n’aimaient pas l’idée de partager la voiture… malheureusement il n’ont guère le choix… sans même parler de l’envie d’aller aux chiottes ou de manger, bonne chance pour tenir éveillé au volant durant 24 Heures… Plus on roule longtemps, plus l’erreur viens vite donc… ca n’a pas empêché Alesi de participer aux 24 Heures en 1989… c’est TRES surprenant de constater que le moteur à rendu l’âme en crachant des flammes, après 4 heures de course. Bon commençons alors par les engagés principaux. Oui, excusez-moi si je ne relate pas la liste complète mais 49 voitures multiplié par 3 pilotes, ca fait une soupe assez indigeste… En LMP1 tout le monde se penche sur le duel Audi – Pescarolo, une nouvelle fois. Audi s’est mis au Diesel, un an avant que Peugeot ne revienne au Mans dans le même but de gagner avec un Diesel… autant vous dire que dans la firme Française on se fait dessus à l’idée qu’Audi gagne en 2006… Chez Audi, il y a des têtes connues, parmis les plus réputées on a Emmanuele Pirro, Allan McNish… Mais surtout le nouveau « Monsieur Le Mans » Tom Kristensen, qui, rappelons-le, a battu l’an dernier le record de victoires, détenu avant par Jacky Ickx. Heureusement il n’est plus qu’à 25 petites années de battre le record de participation détendu par Henri Pescarolo… ce qui nous amène aux pilotes qu’il engage dans son écurie, là encore ce ne sont pas n’importe lesquels : Emmanuel Collard, Erik Comas… Sébastien Loeb qui reviens une nouvelle fois cette année… Mais surtout quelqu’un qui roule enfin dans une voiture correcte, et non plus une poubelle, Franck Montagny ! Dans les outsider on retrouve Lister Storm potentiellement en premier (non, ce n’est pas du tout pour éviter les ennuis avec un certain membre de ce forum que je mets ca) qui engage comme représentant le plus connu par son passage en F1, Nicolas Kiesa. Les Courage en ont en effet beaucoup pour engager certains de leurs pilotes… mais ils ont tout de même Jean-Marc Gounon et Shinjy Nakano qui ont beaucoup d’expérience. On retrouve également Dome qui engage un sacré trio : Jan Lammers, Alex Yoong et Stefan Johansson. Deux pilotes très expérimentes côtoient un jeune aux expériences diverses et chaotiques, mais qui sait se défendre. Alors il reste quelques LMP1 mais comme je l’ai dit je ne passerais pas tout le monde en revue, passons à la catégorie LMP2 qui regroupe des pilotes dans l’ensemble bien moins connus… De nom j’en connais quatorze et de carrière j’en connais 5 ou 6… sur plus d’une trentaine donc… Alors là, grosso modo, les châssis Lola et Courage tiennent le haut de l’affiche. Vous connaissez sans doute Paul Belmondo qui a sa propre écurie, et qui, si il ne s’était pas blessé en jouant au Tennis (Non, vraiment, pas en moto-cross) serait au volant d’une des voitures de sa propre écurie. Paul Belmondo, ancien pilote de F1, fils de l’acteur français hyper-celèbre Jean-Paul Belmondo, petit-fils du très célèbre artiste Paul Belmondo… je sais pas si il a un fils, mais il manquerait plus qu’il soit un chanteur célèbre, ca serait complet… Mais bon, tout ca c’est de l’anecdotique, pourquoi vous bassiner avec des noms que vous ne connaissez pas à 95%, et que vous aurez oubliés dans 0.01 millième de secondes ? Autant passer à la catégorie GT1 qui a des pilotes et des marques plus reconnues. Alors là en GT1, les Aston Martin 007 et 009 sont sans aucun doute les voitures les plus dangereuses, avec des pilotes chevronnés à leur bord… (Cependant, non, il n’y a pas James Bond) comme Pedro Lamy, Tomas Enge, Stéphane Ortelli ou encore Stéphane Sarrazin. Mais les Corvettes sont là et elles comptent également sur des pilotes reconnus comme Max Papis, Jan Magnussen où Olivier Beretta… A peu près tous des Has-Been en F1, mais qui marchent bien dans d’autres séries. David Brabham est soutenu par Nelson Piquet Junior à bord d’une autre Aston Martin, et Christian Fittipaldi bataille sur une Saleen… Les « fils de » n’ont pas désertes le Mans, et on a la joie de retrouver Luc Alphand sur une Corvette, dans un team qui porte son nom. Néanmoins, ce sont bien les Aston et les Corvettes qui semblent les plus à même de gagner. Pour la petite anecdote y a aussi un pilote qui s’appelle « Blanchemain ». Top le nom, il manque plus que les 7 nains… En GT2, Porsche ne rigole pas, c’est le moins qu’on puisse dire, 9 voitures sur 14… En attendant ils ont une armada qui sera dure à battre, et touuut en bas de la liste des engagés, on retrouve même Bourdais… non, pas Sébastien, Patrick, son père. Faut pas rêver, Sébastien à une course le même jour à plus de 15 000 km et il irait pas se faire chier en GT2, il choisirait une catégorie plus regardée. Mais bon, me voici donc en début de semaine sur Motors TV, à suivre les passionnantes vérifications techniques… non, sérieux, je regarde quelques interviews, et j’attends surtout les séances qualificatives. Manque de pot, celles du Mercredi soir sont sous la pluie. Ca commence bien. Du coup je découvre avec quels commentateurs j’aurais la joie incommensurable de rester 24 Heures entre Samedi et Dimanche soir, car je n’ai pas retenu tous ceux qui ont parlés lors des vérifications techniques. On a de très bons comme les anciens pilotes, Anthony Beltoise, Jean-Pierre Jabouille ou Philippe Alliot… et puis d’autres comme Marc Minari… mais bref, cette séance sous la pluie nous brouille les cartes, certains décident d’à peine tourner, jugeant ca inutile sans doute… Chez Pescarolo (parfois pour gagner du temps je les appellerais simplement « Pesca » ok ?) on en profite pour faire tourner Sébastien Loeb à fond. Peut-être histoire de lui donner l’impression qu’il est utile, vu que les circuits ca le connaît moins que ses coéquipiers il risque de moins tourner durant la course… Résultat, la pluie nous donnant des résultats sur lesquels on ne peut tirer d’enseignement, j’attends la séance de qualification du lendemain. Et cette séance sera pleine de surprise. Déjà, j’arrive sur l’image d’une vieille femme bizarre. Jusqu’à ce que je réalise qu’il s’agit en fait de Paul Frère, un homme âgé maintenant, mais ancien pilote remarquable, en Formule 1 aussi, vainqueur des 24 heures du Mans, qui viens tous les ans sur ce circuit. Toutes mes excuses à ce monsieur, que j’avais vraiment pris pour une vieille femme. Manifestement en tout cas, il est plus dangereux de rester dans sa chambre d’hôtel que de monter dans une voiture pour aller à plus de 330 Km/H, car on retrouve Max Papis qui s’est blessé à l’œil… dans sa chambre. C’est con, hein ? Pas aussi con qu’à chaque fois que la pôle est abattue, car c’est toujours pendant une interview d’un pilote disant « on se concentre sur la course ». Jouons donc à « Qui veut gagner des Millions ? » Qu’est-ce qui est le plus important aux 24 Heures du Mans ? A Avoir la Pôle-position En attendant, je pense qu’on parlera plus du vainqueur que du pôle-man. Bien-sûr c’est une bonne intimidation quand tu pars en pôle, même si tu bluffes, et en même temps dans une course d’endurance pareille, c’est complètement inutile. On est pas en Formule 1, en 24 Heures tu as 4536 fois le temps de doubler, tu pars de la dernière ligne, tu n’as pas perdu la course à coup sûr comme en F1. (Enfin, à coup sûr… si tu t’appelles Kimi Raïkkonen t’as une chance…). De plus, je ne sais pas si les cameramen étaient en grève où si Motors TV n’avait pas les droit de ces cameras là, mais en attendant, on a pas eu le droit aux images des lignes droites des hunaudières, durant toutes les qualifs… On a cependant eu l’extrême joie d’avoir les caméra de sécurité lorsqu’un incident s’y produisait (généreux quand même l’ACF)… Du coup on a eu beaucoup d’images de la partie proche des stands, ce qui nous a permis de constater que les pilotes n’aiment manifestement pas les quilles, car des conneries à la dernière chicane, il y en aura beaucoup. Foutant en l’air les temps de certains pilotes, en passant, en raison de l’obstruction ou tout simplement du drapeau jaune. Oui, le trafic sera très ennuyeux pour beaucoup de pilotes. Dans la première séance du Jeudi, c’est à peu près, pour les meilleur temps, du 3’33/3’34 pour les LMP1, Pesca et Audi étant grosso modo dans les mêmes temps. Et dans la deuxième et dernière séance, de nuit, Pesca se retrouve à 3’32, mais Audi à 3’30. Et jamais ces deux secondes ne seront comblées. En même temps, la séance sera assez chiante ensuite du côté des LMP1 car les adversaires d’Audi ne donneront pas vraiment l’impression de se vider les tripes pour combler ces deux secondes. Course d'endurance où non, si les deux voitures ont vraiment deux secondes d’écart au tour et qu’Audi en diesel fait moins d’arrêt, on peut se dire que Pesca et les autres l’ont déjà dans le cul… Mais on est à peu près sûr que les Pescarolo ont caché leur jeu, et surtout… ben du coup on passe au surlendemain, Samedi, je me réveille à Midi. La bonne excuse pour avoir fait une grasse mat. c’est que si je tiens bon, je ne dormirais pas de la nuit. Du coup j’ai enregistré les courses du centenaire du Mans, avec de vieilles caisses. Mais je reviendrais la dessus après, car j’avais une phrase en suspens. Du coup, le lendemain, au Warm-Up, une Audi à un gros problème. Bon, ils ont plus de 4 heures avant la course pour l’arranger, mais c’est une indication, aux 12 heures de Sebring, Audi n’avait pas été si tranquille que ca sur la question, donc si Pescarolo (et jusqu’ici c’est le cas) est fiable, ca peut faire la différence. C’est vrai aussi que ca aurait bien arrangé ses adversaires si c’était arrivé en course et non au warm-up, mais bon, ils vont pas gueuler non plus… En début d’après-midi, on y est, la tension monte, on s’apprête à vivre la 74e édition des 24 heures du Mans, vous allez la suivre avec mes commentaires persos ! (73% de commentaires inédits) Mais d’abord il y a des rediffs des qualifications, du coup, je décide d’aller sur mon ordinateur… pour écrire ce que vous lisez en ce moment. Je parlerais bien de la course du centenaire, mais l’enregistrement à merdé… j’en ai 18 minutes 34, et je ne sais même pas pourquoi. Ce que je sais c’est que sur plus de deux heures ca fait peu… Bref, il est 14h01, et je me demande ce que je vais faire pour m’occuper. Il y a jusqu’à 17 heures en direct l’avant course du Mans, mais bon… c’est super mais bon… je regarde donc la photo officielle des pilotes, comme en début et fin de saison de F1, j’écoute les commentateurs nous régaler d’histoires croustillantes qu’on a déjà entendu 356 fois, comme Jacky Ickx, qui, en 1969, protestait contre le fameux départ en épi… Pour les incultes… pardon, les… heu… enfin pour ceux qui ne savent pas ce que c’est, jusqu’à cette année 69, les pilotes couraient jusqu’à leurs voitures qui étaient garés sur le côté de la piste, et démarraient comme ca, souvent même sans prendre le temps de s’harnacher pour le premier relais. Ce qui, vous en conviendrez, ne représente AUCUN danger question sécurité, c’est certain… Un accident dans les premiers tours à plus de 300 Km/h alors que tu n’est pas attaché… Sans compter que plus de 50 caisses qui démarrent comme ca, ca ne risque en aucun cas de créer un carambolage monstre… Du coup Jacky en 1969, pour protester, y est allé en marchant, a pris le temps de s’harnacher, est parti longtemps après tout le monde… et a gagné la course. Ce qui a aidé à faire changer tout ca… Cela étant, lors des 24 Heures du Mans Moto, c’est toujours le départ en épi encore de nos jours. Mais c’est bien moins dangereux évidemment. Le temps avance, lentement, il faudra attendre deux heures avant que les pilotes ne montent dans leur bagnole, alors… tiens, je vais me mater un épisodes des Simpson tiens… 14h37, j’en ai profité pour faire ma vaisselle du midi, et je regarde un peu l’avant-course. Il y a une autre parade qui recommence, sur le circuit. Comme si celle de Vendredi n’avait pas suffit, en effet, de 18h à 20h il y avait eu une parade, mais cette fois dans les rues de la ville. Ca doit être bien d’habiter au Mans… faudrait que j’y réfléchisse tiens… 15h08, toujours des interviews, des interviews, des interviews, depuis le début de la semaine on a eu tant d’interviews qu’on a parlé 3 fois plus de la course qu’on ne la verra. Mais bon, que voulez-vous… 15h14, on a encore une interview, d’Henri Pescarolo cette fois qui reviens sur la qualif, sur la future course… ca doit être seulement la 44e fois depuis hier soir, mais cette fois c’était intéressant car il a vraiment donné les clefs de la course. Une demi-heure plus tard, la tension monde et c’est manifestement le moment des andouilles, avec des personnes déguisées n'importe comment et qui font les cons… Mais bon, il est déjà plus surprenant de constater que tu as des mécanos qui dorment déjà dans la voie des stands. Ils prennent de l’avance sans doute… m’est avis que ceux-là c’est bien le genre à être les présidents de syndicats des travailleurs pour les droits des mécanos… A 15h48, j’ai la surprise d’apprendre qu’Emersonn Fittipaldi mets les pieds pour la première fois au Mans… pas au départ, bien entendu, et justement il le regrette. Remarque, il n’a guère que 59 ans, c’est pas encore trop tard. 16h12 on a la Marseillaise qui sera applaudie, reprise par le public, et pas sifflée, ce qui est assez surprenant… 16h15, on a la joie d’avoir deux crétins… pardon, deux comiques français (Chevalier et Laspalès) qui donnent leurs avis. De plus en plus passionnant. On sent qu’ils ne savent plus quoi faire pour boucher le spectacle précédant le début de la course, à la réalisation… Heureusement la délivrance arrive, 16h22 les pilotes se préparent enfin, les moteurs vont se mettre en route… j’étais à deux doigts de me barrer et d’aller au cinoche moi… Mais bon, c’est encore que le tour de mise en grille. Du coup on se prends à rêver en voyant deux spectateurs torses nus et sexy se passer de la crème solaire et… heu… Hum, la tension monte, 3 minutes après, ils ont la bonne idée de mettre la pub, alors que, même si c’est au ralenti, les voitures se décident enfin à BOUGER ! Incroyable, non ? En tout cas à 16h30, alternance des commentateurs, on retrouve entre-autres Jean-Luc Roy et Jean-Pierre Jabouille, et là on reparle bien-sûr du problème de l’Audi dont la mécanique a capoté au warm-up, et là, Jean-Pierre nous parle avec impartialité du problème qu’ils ont du rencontrer. Autant vous dire qu’on peut se fier à son jugement à Jabouille, chez Renault en F1 quand il pilotait, ou chez Peugeot quand il était dans la direction technique, les problèmes techniques, ca le connaît ! 16h53, le début du tour de formation… pfiou… le moins qu’on puisse dire c’est que je ne suis pas serein… A 16h56 la réalisation DAIGNE enfin nous mettre une caméra embarquée. Ce tour est looong… comme si on avait pas assez attendu. Et puis ca viens enfin, les voitures passent la première vitesse (pour changer) et c’est le départ. Très vite les Audi s’échappent quelque peu, pour boucher les trous (déjà) les réalisateurs font de la pub pour un restaurant, où, dans le temps, les pilotes avaient l’habitude de se retrouver. Un gros crash en GT1 de Babini à 17h18 mets sans dessus dessous le peloton, on se demande si certains pilotes n’ont pas de la semoule en guise de cerveau, si c’est un problème technique OK, mais si c’est par précipitation… Après 1/76e de la course, ca vaut bien le coup tiens… surtout que la Safety-Car arrive, alors beaucoup de pilotes pouvaient ne pas attaquer durant un moment, ils auraient quand même étaient rapprochés… En tout cas, après 5 tours, c’est tôt pour un accident ! Dans l’équipage de cette voiture, les 2 autres pilotes n’ont même pas eu le temps de piloter ! Tu dois t’être fait des amis quand tu reviens au stand, je te le dis, l’accueil doit être super chaleureux, du genre :
17h27, la Safety-Car si tôt a crée un petit bordel, et du coup les voitures cafouillent parfois dans les stands, et une Pesca en profite pour doubler une Audi. Puis les problèmes s’enchaînent comme c’est pas permis pour de nombreux équipages. Désolant. 17h34, tu as quelques voitures qui sont déjà immobilisées depuis quelques minutes… ils auraient du s’arranger pour avoir ses soucis volontairement durant le warm-up par sécurité… on se demande ce qu’ils ont dans le crâne… Intéressant, à 17h43, une pénalité pour Jan Lammers, sur la Dome Judd. Ce qui est bien avec les pénalités au Mans c’est qu’elles sont à la mesure de la durée de la course. En F1 y’a quelques années c’était 10 secondes, maintenant on a juste un passage, au Mans on peut s’arrêter jusqu’à 3 minutes. En tout cas, en GT1, entre Aston Martin et Corvette, ca chie depuis le début, au moins c’est intéressant. Le plus marrant à 17h48 c’est qu’on se fait pas de cadeau et qu’on se bat franchement entre les deux Audi de tête. Je pense (une idée comme ca) qu’Henri Pescarolo ne serait pas contre l’accrochage. C’est une LMP2 qui a failli mettre tout le monde d’accord en partant en tête à queue devant les deux Audi et les frôlant. A 17h56, c’est dur à croire : La première pub arrive. Après plus d’une heure sans, en comptant le tour de formation… on sent qu’on est pas sur TF1, là ! 18h09, une des favorites en GT1 fait une erreur et se mets à l’envers sur la piste, et repart. Ca m’a réveillé parce qu’après 6 minutes où il s’était pas passé grand chose, j’avais pas l’habitude tant le début était animé. Ca peut pas l’être à chaque seconde. 18h22, comme le dit justement Jabouille avec cette belle métaphore, on est sur les champs Elysées, le trafic est très intense, les deux Audi dominent en LMP1, les Pescarolo sont en embuscade. Dire que la création en LMP1 a des soucis est un euphémisme, après un arrêt prolongé pour régler des soucis, elle repart… en 47e place. Soit avant-dernier des rescapés. Donc derrière les LMP2, les GT1 et les GT2… à l’année prochaine les gars ! Un quart d’heure plus tard, on s’attendait à ce Pescarolo soit plus rapide mais s’arrête plus souvent qu’Audi. Et on s’aperçoit que Pescarolo est moins rapide et qu’Audi s’arrête moins souvent. Mauvais signe pour la bataille, les commentateurs sont circonspects, Jean-Pierre Jabouille s’énerve en parlant des règlements. Au final « Ca m’énerve. Mais je n’en parle plus ». Et 5 minutes plus tard ca ne rate pas, il en parle. Quelques minutes avant 19 heures, alors que les commentateurs alternent, on se rends compte que Phillipe Alliot ne sait pas compter. Un stop au 14e et au 29e tour faisant pour lui 3 relais de bouclés, et peu après, il dit à 19 heures (donc après 2 heures) qu’il reste 20 heures de course. De là à expliquer qu’il soit dans la cabine de commentateurs, et non en piste alors qu’il aurait encore l’âge, faute de lucidité… il n’y a qu’un pas que je ne franchirais pas, évidemment. Je n’ai rien dit à l’instant, vous avez déjà tous oubliés. 19h10 Marc Minari nous apprends qu’on va avoir le droit à des visites régulières de confrères d’Auto-Hebdo qui vous nous régaler d’anecdotes. Pour la première visite ca dure 30 secondes, tu as des problèmes de micro et tout ce qu’il nous dit c’est que c’est dommage les soucis qu’à rencontré une GT1. Passionnant. Mais concernant la course, ca ne vas pas s’arranger puisque tu as une Ferrari en GT1 qui au tout début de son tour crève un pneu donc doit parcourir toute la piste au ralenti. Quelques minutes plus tard chez Pescarolo, on admets qu’on est pas très optimiste. Ce n’est pas de très bonne augure pour le spectacle, mais à 19h30 on se rends compte que rien n’est torché (ca ne l’est jamais de toute façon) car en dépassant trop vite un retardataire une Audi fait un tête à queue. Avertissement sans frais, certes, mais ce genre de « Satories » en amènerait bien d’autres, pourquoi pas ? Il n’est pas interdit de rêver. Premier quasi-abandon (elle repartira mais avec un déficit gigantesque) à 19h40 la courage N°13 est sur le bas côté. On ne dira pas que ca a un rapport avec le N°13, on est pas dans Michel Vaillant. Peu après on a une voiture qui fait un petit vol plané… pour s’amuser je suppose… oui je sais, je sais, mais moi je préfère être optimiste, le monde est déjà assez dur comme ca. Loeb a pris le volant, et il lui faut quelques tours pour être dans le rythme, mais quand il y est, il est tout a fait honorable. Sous la pluie le Mercredi soir, il a retrouvé des sensations proche du Rallye paraît-il, alors il doit être de moins en moins dépaysé… mais à 19h50, tout le monde s’en fout de Loeb : Un arrêt de trop pour Audi (celle qui compte Kristensen dans ses rangs en plus) pour un petit problème, elle repart vite mais ca relance, mine de rien, car une Pesca repasse devant. Tandis qu’une Spyker en GT2 est proche de renoncer, à 20 heures, Marc Minardi se réincarne en Nelson Monfort, on reçoit Alex Yoong dans la cabine, et Marc lui parle en anglais en glissant parfois un ou deux mots en français, censés, je suppose, faire office de traduction. Ca va bien pour ceux qui, comme moi, parlent anglais, mais les autres ils l’auront mauvaise… 20h13 le classement c’est les spaghettis dans l’eau bouillante… oups non pardon, ca c’est mon repas. Non, non, les Audi devancent les Pesca. Et en GT1 la corvette pilotée entre-autres par Max Papis est toujours devant l’Aston Martin d’Ortelli, Lamy et Sarrazin, mais de peu. 20h23, accident effroyable, et même un début d’incendie, pour une voiture du Paul Belmondo Racing. La Safety-Car devrait sortir vu les débris jonchants la piste. Etrangement, ce ne sera pas le cas, et contrairement à ce qu’on pourrait penser, vu qu’elles sont toutes deux en tête, ca ne désavantage pas trop Audi, car autre coup de théâtre deux minutes plus tard, Kristensen rentre au stand, gros soucis pour sa Audi, le temps perdu est énorme. L’étau Pesca se resserre sur Audi mais la Safety-Car ralentissant les voitures, ca fait perdre moins de temps à l’Audi. Ca devient très intéressant, ca fait 3h30 que la course a commencé, et j’ai déjà eu tellement de coup de chaud que je me demande comme mon cœur va tenir plus de encore une vingtaine d’heures. Du coup à 20h37, Kristensen est encore dans les stands, il perd de gros minutes et de nombreux tours, ca va faire mal à son classement. Il n’est pas encore parti alors pourquoi en parler ? Car Enge dans l’Aston Martin 007, est sorti tout droit. Je promets pas que ce soit exact, mais il est allé loin dans l’échappatoire, je me demande si il a pas voulu aller chercher un journal pour savoir si on parlait déjà de son problème au départ. Il serait allé jusqu’au bout si on l’avait pas engueulé à la radio, j’en suis persuadé. Autre invité de Marc de marque dans la cabine de commentateurs, David Richards, sans doute avec son gros cigare à la bouche qui enfume tout le monde. En tout cas, à 20h48, l’Audi repart, et une 2e fois, un pilote est interviewé, et les commentateurs parlent en même temps. Quand l’interview se prolonge, c’est très TRES lourd d’entendre les voix se chevauchant sachant qu’il ne s’agit pas d’une traduction. 21h06 Kristensen a perdu gros, il est au-delà du TOP 10, donc il se défonce, il est complètement déchaîné, il est vraiment énervé, il a le couteau entre les dents, il ne va pas faire de cadeau, il a la rage au cœur, il encule tout le monde, il se défonce à mort, il se vide les tripes, il… il bat le meilleur tour quoi, grosso modo. La courage 12 est dans le bac à graviers au virage Indianapolis vers 21h20, mais c’est surtout surprenant de voir Erik Comas qui ne facilite pas la tâche de Pirro sur l’Audi qui lui prends un tour. Bien-sûr c’est jamais agréable, mais vu son expérience on pourrait penser que c’est un gentlemen driver. Et à ce propos justement, ca y’est, Sébastien Loeb tourne dans la même seconde que ce spécialiste de l’endurance ! Plus vite que le temps de qualifs des Pesca à 21h27 pour Kristensen, on se demande à quoi il pense là. Il s’est shooté ou quoi ? 30 minutes plus tard, la course est toujours animé par lui qui continue sa chevauchée fantastique, 5 heures se sont écoulées, et la nuit commence à tomber. Tout va changer. La stratégie, la visibilité, les bagnoles, les commentateurs, moi… encore que moi je fait ce que je veux, je suis pas en direct, je peux même zapper deux minutes si j’en ai envie, personne le saura. En tout cas Kristensen remonte des places, il est maintenant 8e. Mais à 22h10, c’est quand même un peu tôt pour être très fatigué, ca n’empêche pas Alliot se continuer à prouver qu’il ne sait pas compter. Après 5 heures, il reste 18 heures… Et pour lui, un Quatuor de pilote c’est un Quattro de pilote. Il fait de la pub pour un rasoir c’est son problème, mais qu’il le fasse ailleurs. Je refuse de me demander si Laffite peut avoir de la concurrence dans ses conneries. Il doit rester le dieu des conneries à mes yeux. Quelques instants après, la Panoz officiel N°77 en GT2 renonce. Ils sont tombés dans le Panoz (ha ha) au moment où Alliot déplore le manque de LMP1 au profit des GT2, dont tout le monde se branle, avouons-le. Bon, il le dit pas comme ca mais… En tout cas il faut attendre 22h23 pour entendre pour la première fois Nelson Piquet Jr, qui, rappelons-le, est en GT1. En effet, les commentateurs le soulignent, il a l’air plus émerveillé par cette course qu’autre chose, lui qui va peut-être aller en F1. C’est peut-être le challenge de la nuit qui le fait bander… Et Christian Fittipaldi c’est pareil, lui qui est plus expérimenté reste super excité et regrette de ne pas être venu avant. 22h28, les commentateurs frôlent la crise cardiaque avec une Pesca au ralenti. Elle repart comme la parade mais on se demande ce qu’il y a. On pense au tête à queue, en tout cas les commentateurs ont explosé la limite de décibels autorisé le soir, en gueulant. Tout comme les mécanos qui engueulent vertement un cameraman qui gène une opération dans les stands, ca crie beaucoup. En tout cas, la Pesca 16 (Minassian, Collard, Comas) à un problème technique et rentre aux stands pour un bon moment. Et il n’y a pas qu’eux, les soucis ne sont pas finis pour Creation, qui n’en finit plus de crever ses pneus. Tout ce qu’ils arrivent à créer, c’est la déception chez leurs fans. Si ils en ont… 22h50, la Pesca ressort pour repartir… et re-rentre ! Dans le genre faux espoir… Au même moment, à 22h52, un con sur le forum Motors TV reproche aux commentateurs d’être trop pour Pescarolo. Je n’ai pas trouvé personnellement, mais bon, je connais ce membre et il est aussi sympathique envers les gens que Marc Minardi envers Jacques Villeneuve (hors-public cela va de soi). Mais je me console à 22h55 quand la Pesca N°16 repart enfin. La nuit noire est bien là maintenant. C’est très dommage cependant de voir pas mal de LMP1 très loin… Comme la Courage 12 qui est 33e, la Creation 38e, ou la (je suis obligé Lyserg pardonne-moi) Lister Storm 40e. Mais bon, à 23h ca peut encore changer. 23h15, on a la joie d’avoir un feu d’artifice dans le ciel. On préférerait l’avoir en piste, mais encore une fois, c’est comme ca… 23h32, dans les stands ca continue, les voitures ne cessent de rentrer dans leurs stands pour régler des soucis divers. On est en 2006 je le rappelle… C’est la branche Mercedes F1 qui leur fournit leur matériel ou quoi ? Une minute plus tard alors qu’on apprends les commentateurs sont tous fans du film Le Mans avec Steve McQueen (tu m’étonnes !) la Zytek N°2 à l’air d’être proche de l’abandon, hors de la piste. Et la Pesca 16 reviens une autre fois au stand pour un triple pontage. Mais ca semble être dur de la sauver cette fois, une intervention délicate pour les sauveteurs. Elle repartira après un temps interminable. En fait, la décision est prise : Plutôt que de changer une petite partie de la voiture et de risquer la réinstallation du problème, grosso modo, le but est de tout démolir et de tout reconstruire. C’est plus long mais on perdra moins de temps à réparer 5 minutes tous les 3 tours qu’une heure une bonne fois pour toutes. En GT1, la bataille est toujours aussi superbe, entre les deux premiers après près de 7 heures… l’écart est de 15 secondes ! A plus de minuit, la fatigue ne se fait pas encore sentir, j’ai chaud, je suis encore surexcité, je mange des biscuits apéritifs affreusement salés… mais je me doute que bientôt ce sera dur de tenir. Du coup je m’apprête à poster ma chronique de la semaine dernière. En attendant, à 00h04, la Pesca 16 n’est pas encore repartie, elle est 23e et elle descends aux enfers. Avec pas loin de 20 tours de retard sur la tête, à 00h26, tous les espoirs lui sont permis. Une minute plus tard, je parlais de Villeneuve toute à l’heure, je suis ravi d’apprendre qu’il a très envie de venir au Mans. Ca pourra guère être pire qu’en F1. Mais pas tout de suite, car paraît-il qu’il pense rester un ou deux ans chez BMW… C’est marrant, mais bon, ok, je reviens à des paroles à peu près sérieuses… 00h43, la première corvette en GT1 a des soucis, mais encore une fois, les voilà qui reparlent de Villeneuve, de son mariage, de son avenir, je sais pas ce qu’ils branlent mais… je me rends compte alors qu’une nouvelle fois, les cameramen de la ligne droite des hunaudières n’ont pas eu la permission de minuit, encore une fois on a plus le droit qu’a la partie proche des stands. 00h56, enfin la Pesca 16 repart. Bah, ca aura duré une bonne heure, le temps de manger un morceau pour le pilote, quoi… 1h06, les pilotes toujours fascinés par ce circuits, ont toujours envie de le visiter au maximum, et du coup vont visiter les graviers. Ils sont gentils, ils en profitent pour aider à les labourer. C’est vraiment des gentlemen driver au Mans. Alors que je commence à fatiguer, on a encore un abandon en GT1. C’est alors qu’un coup de théâtre frappe la course à 1h26, la Pesca 17 dans les graviers ! A croire que Sato a eu une mauvaise influence sur Franck ! Mais il repartira après 2 minutes, avertissement sans frais. L’incident m’a revigoré mais la voiture étant repartie et la course s’étant décantée, j’en suis à mon 64e café et autant vous dire que je pique un peu du nez… mais je tiens pour… euh… ouais vous… à ce moment je m’en fous un peu désolé (le prends pas pour toi Ludo). 1h50, sauf leurs fans, tout le monde (y compris moi ? nooon !) on prie pour qu’au moins une des deux AUDI aie un gros pépin pour relancer la course en LMP1. Malheureusement ce ne sera pas le cas, on se tire la bourre quelquepart, oui, mais en GT1. Ce qui n’est pas si mal car je trouve leurs caisses très belles. Pourquoi ne pas virer certaines catégories ? Ca serait mieux… 2h02, chez Audi on est serein, certains dorment, certains lisent le journal… mais dans le public, on a des choses moins réjouissantes, on a des enfants dans le public à l’air fatigué qu’on FORCE a rester… c’est impossible de trouver un mot pour designer ca… c’est… cool si ca les intéresse, on prends de nouveaux fans en sports auto et on les détourne du foot. Chiant si on les dégoûte. Coup de théâtre après 2h10, l’Audi N°7 s’arrête à nouveau, mais c’est moins grave car c’est pas celle de tête. En attendant on sent que c’est pas gagné pour Audi, car l’autre n’est pas à l’abri à même pas mi-course. 2h25, alors que l’Audi N°7 (Kristensen, McNish, Capello) repart, on a Daniel Elena dans les stands (le co-pilote de Sébastien en Rallye je le rappelle) qui manie la langue de bois de manière incroyable, il dira pas ce que Sébastien lui confie ! Faut bien parler des oubliés un jour, Porsche et Spyker se battent comme des chiffoniers en GT2, et sont assez proches. Ok, la partie chiante est torchée pour quelques heures… Pris de folie avec la fatigue, je me risque à tester de nouvelles choses… mettre un peu de cognac dans mon café… mais je me ravise, je n’en ai pas (oui, ok, je n’en ai PLUS) et j’hésite mais je me dis que rajouter un peu de verveine ne fera pas le même effet… Bref toujours désireux de tester de nouvelles expériences, étant disponible, je zappe sur les commentateurs britanniques de Motors TV à 2h57. Quel enchantement… de ne plus entendre râler Jean-Pierre Jabouille. Bon commentateur globalement, mais quand il est lancé… Il remet en cause les phares, la fiabilité, les règlements, les engagés… bon ben postule au poste d’organisateur et nous gonfle plus ! 3h12 la safety-car sort, et en même temps, l’Audi 7 est à nouveau victime de soucis techniques. Elle choisit bien son moment car sous Safety-Car ca aide, ca fait perdre moins de temps. Ils sont forts chez Audi quand même… En tout cas l’image qui explique la sortie de la Safety-Car mets seulement 7 minutes pour nous être servie, grâce à l’absence de camera dans les lignes droites la nuit, c’est une sortie de la Porsche de Patrick Bourdais. La Safety-Car n’empêche pas la Ferrari 50 de sortir dans le bac à graviers, a croire que Schumi est passé de la F1 au GT… Coup de théâtre à 3h44, l’Audi 8 de tête est aux stands. Dommage pour le suspense, elle ne reste que 8 minutes, donc conserve la tête. Les problèmes se multiplient pour tous en tout cas. Néanmoins, malgré le suspense, mes yeux se ferment et je suis à deux doigts de sombrer, c’est pourquoi je décide de… continuer à regarder, en pleine forme. Il m’a suffit de faire 3 mouvements et c’était torché. Bien entendu j’ai une baguette magique qui supprime toute envie de sommeil et qui me permet de voir les heures qui suivent en direct. Certains puristes appelleront peut-être ma baguette magique « une télécommande de magnétoscope » ; la suppression de toute envie de sommeil ils l’appelleront « un somme de quelques heures » et les heures qui suivent en direct ils diront sans doute « les heures qui suivent en différé après la fin de la course en direct », mais vous savez moi le jargon… 4h09, je constate que le public est très courageux, y’en a encore beaucoup ! 4h34, une pénalité pour la Zytek N°2… c’est pratique, ca permets au pilote de dormir un peu. Alors qu’on s’approche de la mi-course, voilà que mes allergies me prennent, ce qui n’arrangera pas ma fatigue. Mais j’attends de retrouver les caméras des lignes droites aussi je tiens bon. Je trouve toujours un prétexte d’auto-satisfaction pour rester éveillé. Pareil, un peu après la mi-course, 5h08 exactement, la Pesca 16 est remontée 21e. Mais encore une fois, tous les espoirs lui sont permis. Le jour se lève petit à petit, il est maintenant 5h30 (oui, je sais, les bulletins sont un peu plus espacés, mais à cette heure-ci j’ai moins d’attention pour scruter le petit détail intéressant, pour ca, attendez qu’il soit 8 heures…) en tout cas dans les stands on adore se moquer des mécanos endormis ! Pour certains on leur tends un réveil à côté de leur visage quand la camera filme, d’autres on leur pause des objets à la con sur le ventre… bientôt tu vas voir qu’on va leur jouer du clairon dans les oreilles… Une petite demi-heure plus tard on voit des mécanos et des pilotes entrain de prendre leurs petits déjeuner, d’autres pioncent toujours sans vergogne, et on a la joie de recevoir Miriam, la compagne d’Eric Helary qui pilote chez Pesca, qui nous parle de ses enfants qui sont sur le circuit mais qui dorment, sa mère aussi est venu, etc, que c’est la fête des pères… si je voulais voir ca, je regarderais une série familiale ! Justement la nuit, AB1 diffuse les séries du club Dorothée ! En tout cas, elle dit cependant une chose intéressante, même si on avait déjà eu vaguement cet écho, c’est que la Pesca avait eu un comportement sain en qualif, au warm-up, mais qu’en course, mystérieusement, ca n’allait pas. On nous l’avait déjà dit, mais tout en laissant entendre que c’était réglé. Vu le rythme cependant c’est vrai qu’on pouvait supposer laisser le contraire. Sur les coups de 6h30, le soleil dans les yeux alors qu’il se lève, c’est super pour se réveiller… le regarder à la télé est déjà désagréable quand on est crevé, alors j’ose à peine imaginer dans les cockpits. Que dire de l’heure qui suit ? On ne cesse de voir des voitures rentrer dans les stands pour réparer, je l’ai déjà dit mais j’ai un quota de lignes à respecter : On peine à croire que ce soient des machines censées faire 24 heures tellement y’a de soucis ! Parlez-moi de la Corvette et de l’Aston Martin de tête en GT1 qui se battent toujours comme des furieux… Je m’attendais à ce qu’à 7 heures, les cameramen de la ligne droite des hunaudières se réveillent, mais non ! Ni une ni deux, ca suffit, je décide de lancer une pétition pour que l’an prochain ca ne se reproduise plus. Si vous voulez y apporter votre contribution… pour l’instant j’ai pas réussi à réunir grand monde à part moi et mes chats… Mais je m’égare un peu… alors que Nicolas Kiesa retrouve ses vieux instincts qu’il avait chez Minardi à 7h33 en sortant de la piste, je me dis c’est bon de voir un pilote nostalgique… je remarque tout d’un coup une voiture… dans un secteur non filmé durant la nuit ! Il a fallu attendre 7h30 pour voir le retour de ces foutues cameras ! ENFIN ! 7h46, l’Audi de tête à la sortie des stands est bloquée par un commissaire… les mécanos piquent un sprint jusqu’à la tire et la ramènent… à cause d’un des deux phares obligatoires, même en plein jour, ne fonctionnant pas ! Peut-on imaginer plus bête façon de perdre 2 minutes 30 ? A part peut-être en lisant certaines de mes chroniques où en écoutant Jacques Laffite, mais bon, il y aura toujours des exceptions… 8 heures du mat, on a soudains 3 abandons en 5 minutes… De deux choses l’une, ou la fiabilité est à revoir, ou un destructeur est passé par là… je me renseigne mais ni Takuma Sato, ni Christian Klien, ni Yuji Ide n’étaient au Mans selon mes sources. Ces abandons sont dus à la mécanique. L’Audi N°7 rentre alors pour la 64e fois dans les stands cette fois pour réparer un turbo. On voit Henri Pescarolo qui ne laisse pas transparaître son émotion dans les stands, mais qui doit vouloir commettre un meurtre, ca ne tombe pas sur l’Audi de tête… elle restera environ 15 minutes. 8h34, l’écart semble se creuser en GT1 entre l’Aston Martin et la Corvette. Quelques minutes plus tard, on a le droit à un bel incendie, encore un. Mais ca n’a plus la magie de la nuit… tout comme la course qui se calme un peu. Je constate sur les coups de 9 heures que le casque d’Allan McNish me fait penser au logo de l’ancienne écurie Stewart de F1. Oui, j’en suis là mais je ne trouve pas grand chose à dire en ce moment, il faut dire aussi qu’actuellement la course ne se déroule pas totalement à bride abattue… Ca regagne en intérêt à 9h38, la course se transforme en match de curling (qui aurait cru qu’intérêt et curling puissent être associés !) , les commissaires balaient la piste à toute vapeur, suite une tonne d’huile sur la piste, déposée par quelle voiture on ne sait pas, en attendant, si l’intérêt renaît un peu, c’est que la Safety-car est sortie, et elle se retire peu avant 10 heures… Pour nous servir l’Audi de tête en sandwich entre les deux Pesca. Avec un retard énorme, la Pesca 16 essaie de titiller l’Audi de tête après que Loeb se soit écarté. L’Audi 8 n’a pas une avance inaccessible. La Pesca Outsider peut taper dans sa mécanique pour faire taper l’Audi de tête dans sa mécanique, et permettre à la première Pesca de passer, non ? Néanmoins, si maintenant le duel de plus de 17 heures en GT1 troue le cul, ce n’est pas le cas en GT2, Porsche est en tête avec 9 tours d’avance sur Panoz. Pareil, Alonso n’est pas au Mans, ce n’est pas lui qui nous a fait les méga-sprints en tête dont il nous a habitués (je vais me faire des ennemis, je le sens). Faut dire que les soucis n’ont pas épargné grand monde, on en est à 17 abandons. Jean-Pierre Jabouille est toujours incroyable en tout cas, il nous parle des aides au pilotage et il parviens quand même (attention c’est du lourd !) a dévier de la direction assistée au fait qu’en France on aime bien être assisté et qu’avec les gouvernements successif, la France est à l’arrêt… Quand j’aurais envie d’entendre tes opinions politiques je te le dirais JP ! En attendant, c’est pas le même style de conneries que Laffite, mais c’est pas mal non plus. Faut juste s’habituer… Au tomber de la 18e heure, la Pesca 16 est revenue 11e, et derrière une armada de GT1, et non de LMP2. J’aurais eu beaucoup d’occasions de le dire depuis le début de cette chronique, mais décidément, le LMP2 est vraiment… inutile ? Non, je ne l’ai pas dit. De toute manière on a plus important en tête, à 11h15, l’idée commence à se faire sentir, de plus en plus proche, de moins en moins improbable… On est secoué par le choc, on est pas sûr que ce soit vrai… On doit regarder le classement une dizaine de fois avant de l’admettre… Kristensen pourrait ne pas gagner Le Mans cette année… Mais bon, à ce train là, ce sera quand même une victoire Audi… Dix minutes plus tard, quand on voit dans les stands tout le monde dormir et les cernes de ceux qui sont debout, ca fait peur… De toute façon ca doit venir aussi de l’ennui, on cherche désespérément un peu de bataille. A tel point qu’on s’arrange en GT1 pour que la corvette aie 3’50 de retard et non pas un tour, histoire de ne pas tuer le suspense. 11h33, la Porsche 83 en tête du GT2 est signalée au ralenti. On s’en contentera pour relancer la course. Mais elle n’a pas beaucoup de soucis, pas de quoi relancer grand chose… Mais les commentateurs recommencent à bouillir (ca aide, le litre de café qu’ils ont bus en cachette) car la course soudainement se réanime. Les soucis assaillent de toute part à nouveau, certaines voitures sont incurables manifestement. Il y a de petites choses surprenantes comme un changement de pilote raté chez Pesca, et l’Audi en 3e position a ENCORE des ennuis, et même si c’est pas dans le même tour, on a pas mal d’affrontements en piste. Pour changer à 11h58, la Zytek a un problème. 24e arrêt seulement, entre les prévus et les imprévus, quand on devrait être sous les 20 en principe. C’est encourageant, tout comme la Ferrari 550 N°50 en GT1, qui à 12h23 abandonne, ca tourne non pas à l’hécatombe, mais au massacre. C’est déjà arrivé qu’on finisse les 24 heures du Mans avant la fin faute de concurrents ? Dans la même catégorie, il faut souligner la performance de la Salenn 66… paraît-il, d’après les commentateurs, moi je dis rien, hein... Je constate que dans 1h30, il y a la course de Moto GP, quel dilemme horrible ! Même si je commence à me lasser, le match entre Corvette et Aston Martin en GT1 est encore très cool et j’attends toujours un soucis pour l’Audi N°8 (quelles feignasses chez Audi !) de tête, qui refuse de venir. Vers 12h40, Emersonn Fittipaldi rend visite à l’équipe de commentateurs. Je ne savais pas qu’il parlait si bien français. Même si son accent est parfois équivoque sur certains mots (ainsi, cool peut donner couille) ce n’est pas l’important, car, comme je le disais au début de cette chronique, il admets être tenté malgré son âge de faire une course d’endurance. 13 heures, malgré tout ce qu’elle a perdu, la Pesca 16 est remontée 7e. Elle peut, pourquoi pas, vu qu’il a des GT1 devant, remonter 4e au mieux à la régulière d’après moi. En tout cas vingt minutes plus tard, je ne me fais pas un ami avec Jean-Pierre Jabouille qui honore Schumacher comme un gros lèche-cul… Mais je remarque que comme d’habitude, PERSONNE y compris lui ne peut malgré tout s’empêcher de rappeler son manque de sportivité, ce qui est très bien. 13h51, alors que la pub se termine et que pour la 37e fois je vois les sponsors Matmut et Michelin, l’Audi 8 mène toujours, et on se dirige en effet vers Sébastien étant dans la voiture lors du drapeau à damiers. 14h03, un point sur la LMP2, la 25 d’Erdos, Newton et Wallace mène toujours devant la 27 Macaluso, Lally et James. Passionnant. J’en connais qu’un là-dedans. Bref… 14h05, je zappe un instant et je tombe sur la catastrophe du départ en Moto gp, mais je faillis à mes devoirs, pour un peu je manquais LE coup de théâtre qui enterre tout suspense pour les 3 dernières heures, en GT1, la bataille bascule en défaveur d’Aston Martin qui a des soucis et rentre aux stands pour réparer (14h08). Voilà la corvette à nouveau en tête, et elle va y rester, Aston Martin sauvera la 2e place, mais c’est dommage pour eux. Et oui, personne n’est infaillible, quelques minutes plus tard, je revois un proto en feu, c’est un replay de toute à l’heure que j’avais manqué. Personne n’est parfait, j’espère que votre magnanimité reconnue vous permettra de me pardonner. Je n’ai pas manqué l’arrêt de la Lamborghini 53 à 14h44, je suis le meilleur ! Ha ha ! Tiens, je suis même meilleur que la semaine dernière, tiens ! Ouf, à 15h10, alors qu’ils évoquaient une anecdote de Monaco, Schumacher est descendu par un commentateur qui dit que sa manœuvre à Monaco est lamentable. Je suis ému, c’est si beau de le rappeler à tous, je ne m’en lasse pas. Mais n’empêche comme quoi la course est longue, à 15h14 la Pesca qui en pleine nuit était tombé dans le fin fond du classement remonte 5e ! 15h20, le vainqueur est… VALENTINO ROSSI ! Ha non, pardon, ca c’est en Moto GP… Remarque à 15h30, Cappello admets qu’ils ont abandonnés la 2e place sauf imprévu, donc le classement du Mans sauf incident est décidé aussi alors je peux bien regarder autre chose… 15h44, ca commence à être dur de dire quoi que ce soit, ca se calme sérieusement, peu avant 16 heures, Loeb prends le volant, il va donc passer sous le drapeau à damiers, je l’avais prévu il y a des heures déjà grâce à mon intelligence supérieure et ma clairvoyance innée… Peu après 16h, les carottes sont cuites pour la Porsche 83 en GT2, dommage, à une heure de la fin… C’est guère pire que dans l’avant-dernier tour, une voiture qui crève. Encore que vu la vitesse à laquelle vont les voitures dans les deux derniers tours qui n’ont plus aucune raison d’attaquer pour la plupart, ca peut se comprendre… Bon en plus sur le coup de 16h20 je me rappelle que c’est la fête des pères alors un coup fil s’impose, mais fidèle à mon devoir de mener cette chronique devant laquelle 4 internautes se sont endormis, je reste devant en ayant coupé le son. Et à 17 heures, ca y’est, Audi gagne au Mans avec un Diesel, Kristensen n’est pas dans l’équipage vainqueur, Pescarolo finit encore 2e, mais contrairement à l’an dernier classe bien ses deux voitures, Sébastien Loeb, Frank Montagny et Eric Helary sont vraiment à féliciter. Et en GT1, Alea Jacta Est : La Corvette l’emporte. Sinon, la première LMP2 est 8e, la première GT2 est 15e. Sur le podium, c’est la grosse acclamation, Kristensen a une bonne part d’applaudimètre mais pour une fois c’est pas lui le grand vainqueur. Sébastien est aussi très adulé (faut dire que les commentateurs n’ont cessés de dire que Loeb était double champion et bientôt triple en rallye… non mais vraiment, quelle bande de… bons commentateurs !). Et moi, je tiens à féliciter l’équipe Corvette en GT1. VOILA ! On tire un petit bilan de cette édition avant d’aller se coucher ? Déjà, je ne ferais pas ca toutes les semaines, je vous le dit… Mais bref, parlons de la course… Ensuite c’est assez surprenant question diffusion, on a eu tout, vérifications techniques, qualifications, warm-up, parades, courses de voitures classiques, avant-course, course… mais on a que le podium des LMP1 ! C’est drôle... C’est désolant aussi de se dire qu’à 19 heures (dans quelques minutes au moment où j’écris) j’ai une course de NASCAR à suivre sur AB Moteurs, j’ai pas le choix, il FAUT que je la regarde… Que voulez-vous, faut se dévouer…Vous vous croyez malheureux de ne pas pouvoir suivre les 24 heures ? Essayez donc de les suivre en entier, on verra si vous avez toujours aussi envie de vous plaindre, bande de geignards… je vous jure les gens… mais bref, parlons de la course… En tout cas, Peugeot va venir avec un challenge en moins, Diesel à déjà gagné Le Mans. Maintenant leur nouvel objectif ce sera de gagner deux années consécutives avec un Diesel au Mans je suppose… Si tenté que dégoûté, ils ne laissent pas tout tomber du jour en lendemain (faut dire qu’ils l’ont fait en F1, en WRC) mais bref, parlons de la course… Dommage, on pouvait s’attendre à un peu plus de suspense (sauf pour le GT1 c’était très bien) il a surtout fait défaut durant le dernier tiers de course, on se croirait en F1… ca m’a crevé d’ailleurs je vous dit, après ma chronique de la semaine prochaine, je vais peut-être freiner un peu sur les chroniques que personne ne lit… Mais bref, parlons de la course… Et bien… ah non ! J’ai plus rien à dire ! Ca y’est ! Vous êtes libres, c’est fini ! Bon et bien, avant de vous quitter je vous renvoie le message subliminal : N’oubliez pas de voter pour le TOP 5. Bonne vacances Régis PS : « Bon, bref »… ces deux mots là, je sais pas combien de fois je les ai utilisés dans cette chronique, mais bon, si vous voulez jouer un peu, allez-y, comptez-les… bref, je vous quitte. -------------------------------------------------------------------------- N°23 : 3 Juillet 2006 : Indianabrutis… Alors que nous nous apprêtons à voir la dernière de la F1 à Indianapolis… c’est pas officiel ? Oh, oui excusez-moi. Alors que nous nous apprêtons à coup presque sûr de voir la dernière de la F1 à Indianapolis… Le lendemain du Grand-Prix de Monaco j’ai lu un post sur un site… Michael Schumacher pourrait racheter Midland. Je n’y croyais pas, je me suis dit « encore une rumeur stupide ». Mais je voyais : « 128 millions » et que cette proposition était officielle ! Et tout d’un coup, je me rends compte qu’on parle du créateur de la marque « Lost Boys ». Depuis quand Schumi était-il le créateur de cette marque ? Et c’est là que j’ai compris ! Ce n’était pas Michael Schumacher mais Michiel Mol… Mais en plus de prénoms similaires, ma confusion venait du fait que "Lost Boys" d’après le même article fait référence aux garçons perdus qui accompagnent Peter Pan... qui possède le don de voler en faisant appel à son imagination… le don de voler en faisant appel à son imagination… ce que Schumacher à fait tant de fois… voler des victoires voire des titres grâce à son imagination débordante… En même temps on voit tout de suite que son imagination est aussi limitée que son honnêteté, il pouvait imaginer devenir un pilote réglo pour deux secondes, et ca lui aurait fait gagner le championnat du monde vu que Jacques aurait peut-être été dans le bac. Et à Monaco il pouvait aussi trouver bien mieux… Le mot de la fin dans tout ca c’est que si Midland est vraiment rachetée, elle aura vraiment été très éphémère dans l’histoire de la F1 ! Encore une autre écurie dans cette situation… Dire que c’est l’écurie Prost a été la plus raillée alors qu'elle au moins a eu des podiums… Bref, nous arrivons à Silverstone, un circuit mythique, le premier Grand-prix de l’histoire du championnat, et ancien aéroport. Et justement, se sont envolés avec cette course, les espoirs de beaucoup de pilote. De Schumacher d’être champion cette année, oui… De Button de l’être un jour ? Non, ca fait longtemps qu’il le sait… De Villeneuve de finir la saison devant Heidfeld ? Faut pas dire ca, une blessure est toujours envisageable… De finir le Grand-Prix du Canada ? Ha oui c’est déjà plus probable… Ce qui s’est aussi envolé, ce sont nos repères en essais libres ! Primo, une heure de décalage horaire. Ensuite surprise : Pas de Christophe Malbranque qui attends un enfant, donc il nous fait faux bond le Vendredi et le Samedi, le salaud ! Moncet et Laffite ne sont que consultants d’habitude et on sent que Jean-Louis Moncet, qui le faisait avant, n’a plus l’habitude d’annoncer les temps... Ce qui nous donne le droit d’entendre une toux horrible de celui-ci, en passant. Sans compter qu’à cause du mondial de baballe (oui, je sais, il faudra qu’un jour j’apprenne le vrai nom de ce… sport ? Doit y’avoir une erreur, même les Ferraristes n’ont jamais déclenchés autant de bagarres dans les tribunes que dans cette…activité…), ils ne passent pas toutes les séances d’essais ! Mais on a la joie de voir Montoya heureux durant plusieurs séances, apparemment le fait de savoir que Kimi se barre le met tout en joie et il se met à se battre joyeusement avec ses mécanos devant la caméra… Bon, la qualification autant vous dire que bossais ce jour là et que je me suis contenté de l’enregistrer, et de voir le best-of des deux premières parties, puis les dernières minutes de la dernière partie, sachant que le GP2 allait commencer. Oui je sais, mais j’allais pas voir dix zombie dépressifs (non non, ce n’est pas du football, il manquerait un joueur) se traîner avec 300 litres d’essence à cramer (je confirme, ce n’est pas du football) pour louper une course d’une catégorie vraiment intéressante qui s’est, de plus, avérée passionnante. Concernant la gène hypothétique de Juan sur David, sur le coup de la colère, l’Ecossais a déclaré que « En discuter avec Juan Pablo serait comme aller au zoo et essayer de parler à un chimpanzé ». Voyons David, tu sais bien que celui qu’on compare traditionnellement à un macaque c’est Ross Brawn… Mais après la course, David ira présenter ses excuses à Juan qui les acceptera. De là à penser que c’est son patron qui a dit à David de se magner car sinon le colombien refusera de venir chez Red Bull, avec un coéquipier avec qui il ne s’entends pas, il n’y a qu’un pas… que je ne franchirais bien évidemment pas… pas trop. Bref nous voici le jour de la course, le matin on parle encore et toujours de l’affaire Schumacher. D’après Jean-Louis Moncet, les suites de cette affaire, pour Jacques Villeneuve, c’était « un peu décevant ». Il a juste démissionné de son poste au GPDA, qu’est-ce qui te fait croire ca ? En tout cas, c’est plutôt lourd d’entendre malgré tout que Michael a fait la plus belle remontée de l’histoire de la principauté, ce qui, sans même parler des 36 abandons devant lui, de la Safety-Car et de son chien-chien devant lui, est faux aux nombres de places, 2 pilotes ont fait au moins aussi bien sinon mieux. Bref, quelques heures plus tard, nous étions tous là à attendre avec appréhension le départ d’une course qu’on espère palpitante. Et puis en fait non, hein… faut bien admettre, c’est pas du GP2… Du coup les commentateurs cherchent des choses à dire pour occuper les rares personnes qui ne dormiraient pas déjà. On sent Malbranque pas aussi concentré qu’à l’habitude en tout cas… la connexion ADSL de son cerveau début 2003 quand il est arrivé dans la cabine était déjà très atteinte mais là, c’est pire que du 56K. Bon, Button et son Tas-de-Boue… no comment… ha si, comment : Même si tu n’es pas responsable directement de ton abandon, le fait est que Barrichello est entrain de prendre le pas petit à petit. Et qui avait raison ? Bibi ! (Moi pour ceux qui n’auraient pas compris). Mais bon, y’a pire, Trulli a bien explosé son moteur dès le 1er tour… super encourageant, Toyota semble régresser au niveau de Super Aguri… ca fait mal ! Sur le podium, Alonso est radieux, Schumi sourit beaucoup même si son sourire c’est « Bordel, je préfère ca à l’an dernier mais ce putain de X va encore me gauler le titre… ca je parie que c’est encore de la faute de Massa ! » quant à Kimi c’est vraiment « chatouille-moi que rigole ». Jusqu’à, allez savoir pourquoi, la photo finish où ils ont reçu leur coupe, bu le champagne (ah, un élément de réponse !) et où ils sont tous les trois entrain de se serrer sur une marche, là il fera un sourire où on verra une petite partie de ses dents ! J’étais furieux qu’ils n’aient pas montrés de ralenti ! Mais bon, passons… Entre deux courses on a des news intéressantes… Button a reçu le trophée Hawtorn… Oui ok, c’est bien le seul trophée qu’il pouvait espérer, mais bravo quand même. Cela dit il est très triste de constater que ce trophée récompense le pilote Britannique qui obtiens les meilleurs résultats en championnat du monde de F1… vivement l’arrivée de Lewis Hamilton ! Mais l’important est quand même le 15 Juin quand on apprend que Fisichella est reconduit chez Renault… Je sais pas si ca perturbe Alonso mais en attendant, il place Ferrari comme le favori de chaque Grand-Prix depuis Monaco, et il en ira de même pour Indianapolis… (Première course où cette stratégie de pronostiquer une victoire de l’adversaire ne fonctionnera pas, mais bon, ca ne peut pas marcher à tous les coups). Il devait finir par croire à ce genre de conneries « Tiens, j’ai envie pour m’amuser de sortir exprès de la piste, mais le destin m’y reconduira par enchantement, j’ai pronostiqué la victoire de Ferrari, j’peux pas perde ! » Réaction de Schumi quand on lui a parlé de Jacques, s'il serait capable de revenir au sommet. « Je ne crois pas. D'ailleurs, à ce que j'ai compris, il se prépare une nouvelle carrière de chanteur. Il pourrait peut-être y être compétitif. » Sûrement une réaction dû aux cinglants commentaires de Jacques sur la comédie de Schumacher à Monaco. Et de finir sur « Vous savez, quand on vieillit, on perd de la vitesse, c'est ce qui se passe avec Villeneuve. » Ha c'est pour ca que Schumacher là où il y a quelques années pouvait se battre jusqu'au bout avec une voiture légèrement moindre n'y arrive plus cette année… il a du même coup oublié que Jacques est plus jeune que lui. En arrivant à Montréal, LA ville où Jacques est un héros (y’en a une cargaison de fêlés dites-moi dans le monde… euh ! non, non, c’est pas ce que je voulais dire !) c’est la liesse populaire, sans compter que c’est la veille de fête nationale ! Espérons seulement que ce ne sera pas encore la fête pour certains qui risquent de rentrer dans les murs… Monteiro réduit vite à néant cet espérance, mais tant que c’est pas en course, encore… l’essentiel c’est qu’il soit le bienvenu au Québec. Nouvelle ironie d’ailleurs là-dessus, le mur où Alonso avait fait une erreur en 2005 à lui aussi une publicité « Bonjourquebec.com ». Tu as deux occasions d’avoir l’impression que le mur se foutra de toi. Comme si on avait besoin de ca pour avoir l’impression qu’on se fout de nous… La FIA demande l’avis des fans ! Incroyable ! Ils nous demandent alors une question si hilarante que je peine encore à croire qu’ils aient osés la poser ! Ils nous demandent si on trouve que la FORMULE 1 est bien gérée ! OUI ! Ou encore… on se fout des Quebecois… Nous pour le Grand-prix de France, on aura Pink Floyd en concert, à Montréal ils auront Madonna ! Les pauvres… enfin, tant que c’est pas un concert de Maradona… il chante presque aussi mal qu’Alonso… Mais bref quand ce n'est pas le mur bienvenu au Québec c'est celui d'Alonso l'an dernier, ou de Montoya en 2001... ou alors c'est Ralf Schumacher qui fait office de mur, ca a pris comme ca à Villeneuve y’a 6 ans, de nous faire un petit strike… faute de se faire remarquer pour ses performances comme en début de course, il a bien fallu se faire remarquer autrement… Montagny domine Yamamoto et est devant Sato malgré ses handicaps, dans la première séance d’essais, vite, vite, on rectifie le tir, et dans la 2e, il a des soucis techniques ! Bah oui, faudrait pas qu’il fasse trop souvent des temps supérieurs, ca équivaudrait à avouer qu’il est plus rapide que ces deux veaux… si quelques personnes de l’équipe seulement le savent, c’est bon, l’hémorragie est limitée… Puis à cause d’une finale d’un tournoi X de tennis, la 3e séance à moitié diffusée… quand c’est pas la grande baballe c’est la petite… Bon la grande baballe fera chier aussi, les commentateurs parleront un peu trop de France-Togo à mon goût (comme ca paraît loin l’époque où la France semblait en difficulté !). D’ailleurs il y aura des essais techniques en direct. On entends plus Jean-Louis Moncet ! On se demande si c’est vraiment un incident technique comme prétendu, ou si ils avait besoin de temps pour répondre une phrase politiquement correcte pour savoir si « Alonso regrettait d’avoir signé McLaren ». Bon, le duel Ferrari/Renault occupe toujours les esprits… Un fan de Ferrari retourne le couteau dans la plaie involontairement avec une pancarte « Michael tu te rappelles de Monaco ? Gare-toi ici, tu auras une bière gratuite ! »… Plus surprenant, on voit les ingénieurs Renault et Ferrari copiant leurs fiches respectives… ca devait être les paris de tout le monde sur les résultats de la baballe… ou alors on parle de l’échange moteur, du genre : « - Alors toi tu fournis ton moteur Renault à l’écurie de merde là heu… Red Mule quelquechose comme ca, et nous on donne le Ferrari à celle qu’est pas meilleure que Minardi, c’est ca ?
(Je ne promets pas que la dernière phrase soit exacte). En attenant chez Renault on a une nouvelle aéro pour Montréal, et manifestement elle marche bien… La BMW aussi marche bien en essais, et Kubica est convainquant… si ca pouvait être pareil en course… Sato fait des conneries, bon, on a l’habitude, je finirais par en devenir banal… Les pilotes après la séance de qualifications prennent une voiture pour faire les 300 mètres qui les séparent de la salle d’interview… tu parles de feignasses ! Mais il y a pire… même en ne voulant pas écouter, je n’ai pu y échapper… Auto-Moto nous fait la JOIE de nous passer l’album de Jacques le lendemain… ca va, je m’attendais à pire. Le gros problème sera « comment nous bouffer les repères du spectateur » par TF1… Car voilà qu’ils se mettent à faire quelquechose qui se rapproche (UN PEU) du mot « compétence » ! C’est vachement choquant pour les gens ! Ils avancent le journal à 18h30, il n’y aura pas de coupure, miracle ! Bon ok, ils nous ont fait « Le Français Montagny s’élancera en dernière position » mais c’était pour épargner les gens fragiles… et un peu cons aussi, oui… qui s’imaginaient qu’il allait partir dans les premiers… Ensuite, il n’y a pas trop de pub, et la première n’arrive pas trop vite. Les commentateurs font une salve de compliments à Kimi, ils se calment un peu sur Renault ! Et voilà que d’après Malbranque Kimi est un « vieux serpent de mer ». C’est un compliment, vu le reste de la phrase, mais pourquoi cette comparaison, j’en sais rien… Bon, ca ne peut pas être parfait, il y a pas le podium, mais honnêtement comme ils n’ont pas coupés hyper vite dès que la ligne d’arrivée était passé, comme lorsqu’ils sont limites question timing, et qu’ils ont pu patienter presque jusqu’à la fin du tour d’honneur, je pense que sans les Safety-Car, on y aurait eu droit. Mais bref, partons pour le départ… Ca avait pourtant si bien commencé, Schumacher était passé derrière Trulli au départ… enfin bon, le passé est le passé… Bon, j’ai entendu que Nico aurait du passer Montoya parce qu’il avait coupé la chicane… Monty n’était pas encore capable de tenter une manœuvre de dépassement (même Sato ne s’élancerait pas d’aussi loin) alors je ne vois pas pourquoi Nico aurait laisser passer, ce n’est pas comme si il avait fait ca en résistant à une attaque farouche… Sur un autre forum, j’ai même vu que Nico aurait du le laisser passer tout simplement parce que Monty était remonté ! Vu le résultat c’est sûr, mais si maintenant on doit gentiment laisser passer ses adversaires parce qu’ils ont une réputation de brise fer… (ca rime)… C’est pas une excuse ! Bon en même temps en général ils finissent par se mettre dans le mur quand ils font ce genre de course, mais bon… Bref, c’était une belle course, même si Montagny, pour changer, a été un des premiers à avoir des ennuis techniques… mais on était tenu en haleine par le match Kimi/Alonso. Il aurait pu tourner à l’avantage du Finlandais, mais contrairement à ce qu’on dit, même sans son écrou, il ne serait sans doute par reparti devant au PREMIER (je précise bien premier) car il avait mis plus d’essence. Mais on ne refera pas le passé… De toute façon le plus chanceux du lot a été Schumi… rien d’étonnant, ces deux mots là ensemble, c’est presque un pléonasme… complètement décroché, merci la Safety-Car… Avec 25 secondes d’avance, Alonso pouvait s’occuper d’autres choses… faire sa correspondance… se demander comment il allait faire chez McLaren… où même plus près, à Indy… il pouvait faire un petit somme pourquoi pas… et voilà qu’à cause de Ralf qui tiens à tout prix à finir et à Villeneuve qui a oublié comme on tourne un volant, tout est relancé ! La Safety-Car sort donc, nous provoquant un bon petit bordel, mine de rien, hein… Du coup, Christophe Malbranque, TRES énervé pour cette course, beaucoup l’ont remarqués, s’attachera à trouver le plus d’expressions possible pour nous dire qu’on allait encore avoir du spectacle… « C’est pas fini, c’est pas terminé, c’est loin d’être fini, c’est loin d’être terminé, rien n’est joué, rien n’est terminé, tout peut encore se passer, la course est encore longue… » bon je ne vais pas tous les dire, mais il en reste… on se demande comment son palpitant a tenu… Et moi qui m’attendait à ce que les 3 premiers finissent tranquillement puisqu’ils avaient tous plusieurs retardataires entre-eux, et voilà que Schumacher passe devant Kimi… mais bon, David grâce à une faute de Klien (oups pléona… ah non c’est pas là… désolé, lapsus…) et a un dépassement sur Button, le voilà dans les points. Mais il ne pourra pas aller chercher Heidfeld qui décidément est bien convainquant cette saison, même si il ne pourra pas aller chercher Trulli qui ENFIN marque ses premiers points de la saison ! Dis-donc, quand tu fais un parallèle avec lan dernier… Et pour que tout soit complet, Sato se crashe. Ha voilà, là c’est un pléonasme. Mais ce serait pas du pur Sato si il ne restait pas un kilomètre de course seulement… faute de points, il faut faire le plus d’essais possibles dès qu’on en a l’occasion, vu la limitation… je sais pas si Mr Suzuki a eu une bonne idée en incluant aussi les crashs tests dans ces essais grandeur nature… mais bon, je suis pas un patron d’écurie, il doit savoir ce qu’il fait… si si, c’est vrai, peut-être qu’il le sait… Même si il n’a peut-être pas encore réalisé dans quoi il s’était embarqué alors il pense pouvoir se le permettre… Voilà, on quitte Montréal direction Indianapolis, avant de partir on peut voir des affiches « WANTED : Ralf Schumacher, Mort ou vif ». Il est devenu l’ennemi public N°2. Mais d’un autre côté, ils seront pas mécontent qu’il arrive à Indy, le revoir se crasher au même endroit leur plaira tout autant… Transition toute trouvée pour dire que je suis ravi de voir Trulli signer pour 3 ans chez Toyota, il le mérite ! Espérons seulement qu’ils lui donneront une meilleure caisse que cette année… Dès les essais libres du Grand-prix des USA, on sent que c’est mal barré sur beaucoup de points… Déjà, au lieu de passer la 2e séance d’essais libres le Vendredi soir, Eurosport préfère nous passer une REDIFFUSION de football ! C’était primordial de zapper du direct pour une rediff de la baballe ! Et dans la première séance d’essais, c’est assez peu animé, par contre, les pilotes Ferrari en trottinette, ca on les voit ! Schumi qui fait le taxi pour Massa, et même Todt, à son âge… qu’il aie la taille d’un gosse c’est une chose mais… Bref, Schumacher trop obnubilé par les quarts de finale de football où l’Allemagne gagne grâce à l’arbitre qui sait qu’il ne sortira pas vivant du stade si les germains perdent, dès le 2e tour, il sort et donne des instructions interminables aux commissaires pour ramener sa voiture et va jusqu’à les aider ! Ca ne lui ressemble pas, c’est dingue… D’ailleurs, on le verra cracher par terre… faut le comprendre, être durant plus d’une minute face à des péquenauts amerloques, qui ne peuvent pas s’acheter de piscine avec 30 minutes de salaire, ca le dégoûte par dessus tout, OK, mais qu’il le montre… Faut dire que le public, si on lit ses panneaux, va jusqu’à PRETER ALLEGEANCE à Speed… on voit qu’ils y connaissent rien à la F1 les amerloques ! Tout comme beaucoup de nations à cette putain de baballe qui va nous faire chier encore quelques jours… Franck qui parie avec ses mécanos anglais 20 dollars que la France ira plus loin que l’Angleterre (Comme je l’ai déjà dit, Jenson qui avait posé la question… maintenant son cul se charge de le lui rappeler, OUI la France joue en coupe du Monde). C’est bien pour Franck, du coup ca va arrondir ses fins de mois ! Si ca pouvait lui permettre d’intégrer une meilleur équipe… en tout cas, on sent qu’on est pas chez Ferrari, là-bas ca aurait été 2 000 dollars de pari, pas 20… Bref la course commence et là, Heidfeld essaie de battre le record de tonneaux d’Albers, aidé par l’alter-ego de Sato/Ide, à savoir Montoya. Klien tentera bien de rivaliser mais il n’accrochera que Webber… décidément il fait vraiment pas le poids… Les commissaires américains rivaliseront alors de conneries, la SC (sous pretexte qu’elle ne soit pas sortie trop longtemps ? J’en sais rien mais…) sera sortie pour évacuer les voitures, mais on aura des débris qui feront chier durant TOUTE la course ! Et après certains viennent se plaindre qu’on se soucie trop de la sécurité chez Michelin… Alors du coup quel suspense ! Whoah ! Trop fort ! Que va t-il se passer ? Oui, car la question est là : De QUELLE manière Massa va t-il laisser passer Schumacher ? L’an dernier c’était un message « on veut deux voitures à l’arrivée » qui interdisait à Rubens de passer, l’année précédente Rubens l’avait gentiment laissé passer en piste… Bref voici l’innovation : Dans les stands. Innovation ? Non, ce n’est pas ironique car ce n’est pas de la façon attendue… On s’attendait à ce que Massa s’arrête le premier, son arrêt traîne, Schumacher passe et fonce et à un meilleur arrêt, tandis que Massa reviens en traînant, le tour est joué... Et finalement non, Massa qui a 1.5 seconde d’avance sur Schumacher avant de s’arrêter fait un arrêt un tour plus tard qui dure 7 dixièmes de moins, et là, Schumacher avec le retard de 2.2 secondes à combler, alors qu’il tombe sur un retardataire, qu’il a les pneus froids, qu’il est plus lourd, a réussi à passer devant Massa, léger, avec la piste claire, et qui avait juste avant réalisé le meilleur tour, donc qui n’avait pas de soucis… quel dommage que le soucis tombe sur LE tour crucial ! Rhôoo les coïncidences de la vie… ca tombe mal quand même ! Quel malheureux hasard ! Jean Todt devait être furieux… Finalement ce n’était guère plus animé que l’an dernier ! Comme l’an dernier et 2004 Schumacher était UNE NOUVELLE FOIS dépassé par son coéquipier, et comme toujours, celui-ci le laisse gentiment passer… L’an dernier c’était à cause des canettes sur la piste que ca n’allait pas les premiers tours, cette fois c’était Montoya, après quelques tours le public pouvait bien se barrer comme l’an dernier où emprunter l’oreiller de Gerhard Berger ! (Je vous reporte vers le BD de Fizsman pour comprendre ce gag…) Bon ben voilà… constat amusant, en 10 courses, Schumacher à gagné des places dans les stands pour… 8 d’entre elles ! Constat édifiant, si tout pilote l’a fait un jour, on se demande si Schumacher est encore capable de doubler sur la piste… Espérons que Magny-Cours ne sera pas le dernier gp de Franck, puisque Sato nous a encore montré lors de ce gp sa totale incompétence à dépasser sans casse… Portez-vous bien Régis PS : N’oubliez pas de voter, je n’ai pas assez de votes ! --------------------------------------------------------------------------N°24 : 10 Juillet 2006 : Spectaculaaaaaar ! Bonjour ! Bonjour ! Bien… Alors… Certains d’entre vous repensent sans doute encore avec effroi à mes deux dernières rubriques rétros, pas vrai ? Et bien aujourd’hui, j’ai l’honneur de vous annoncer que… je n’en ferais pas ! Je sais que je parle beaucoup des jeunes espoirs ces temps-ci, je suis désolé. Il conviens cependant d’en parler, demain beaucoup d’entre eux feront les beaux jours de la F1. Tout comme les beaux jours de l’été arrivé il y a 2 semaines… Alors les mioches en vacances, profitez-en bien pour les admirer vos congénères qui ont beaucoup plus de couilles que les vieux croûtons et qui osent se dépasser en piste, de temps à autres…. Quant aux vieux qui bosseront « le lundi au soleil »… comme moi… vous l’avez dans le cul oui, c’est un fait, mais ca c’est l’évidence même… Non, je veux juste vous dire, admirez-les aussi, ces jeunes chiens fous… la Formule 3 et les catégories de tourisme réservent beaucoup de spectacle… Au départ je comptais faire une chronique sur la F3 Euroseries, mais j’avais pas assez de contenu, alors je vais faire un peu autant parler de toutes les Formule 3, tant qu’à faire, ainsi que des catégories de tourisme comme le DTM ou le WTCC ou sa se frotte beaucoup, et où, bizarrement, on retrouve plutôt les pilotes expérimentés et non les chiens fous. Commençons par la F3 Euroseries ! C’est de là que viennent des… flèches… comme Christian Klien… Oui bon, rassurez-vous, partez pas tout de suite, y’avait aussi Nico Rosberg et Lewis Hamilton. « Mais putain il va pas nous lâcher avec son Lewis Hamilton, merde ? » doivent se dire certains… Oui, j’ai chaud au cul moi… Mais si j’avais fait cette chronique un an avant, je vous aurait fait chier avec Nico Rosberg alors ca va… Le prochain avec qui je vous bassinerait c’est Sébastien Vettel. Il vous suffira de descendre de quelques lignes d’ailleurs. Fort du succès du GP2, cette année, la F3 Euroseries a fait un « copier/coller » des règles, une course longue, une course longue, même barème, grille inversée pour les 8 premiers de la course précédente… certaines personnes se font vraiment pas chier… ca n’empêche pas le spectacle d’être globalement à la hauteur, et le suspense au championnat meilleur que l’an dernier, le titre se jouant entre plusieurs pilotes comme Paul DiResta ou Sebastian Vettel. Il y a aussi de la F3 Australienne, de la F3 Italienne, de la F3 Sud Américaine, de la F3 Allemande, de la F3 Asiatique… Bon, aucune chaîne Française ne daigne les diffuser… je peux vous dire que la F3 Allemande c’est des noms impossibles à retenir… dans les premiers du championnat, tu as comme nom de famille : Schlegelmilch, Wechselberger… bref, on s’en bat les couilles avec une belle à tarte, il faut dire les choses comme elles sont… Tu as en F3 Asiatique « Ali Jackson » qui (si, si, je vous jure !) n’est pas le fils de Mohammed Alesi et Michael Jackson… Quant à la F3 Italienne, j’ai tout de même vu quelques extraits Mauro Massironi domine les débats, et il a un bon coup de volant… Après les Euroseries, la ferveur vient bien-sûr principalement de la réputée F3 Britannique. Faut dire qu’en jetant un coup d’œil aux relevés de compte de cette catégorie, on voit Bruno Senna marche sur les traces de son illustre oncle qui avait aussi brillé dans cette catégorie, et cette année, on se dit que seul Mike Conway peut le battre… Après ca on dit qu’avant cette saison il n’avait presque rien gagné, ce qui est vrai… en même temps, il faut bien un moment où ca commence après une période d’adaptation… Un petit mot sur la F3 Espagnole, avec Ricardo Risatti, Maximo Cortes et Sergio Jimenez dans les plus sérieux prétendants au titre… et bien entendu comme vous le savez, Nicolas Prost qui progresse petit à petit vers le niveau de… Gaston Mazzacane au moins ! J’ai hâââte de le voir à l’œuvre en F1 chez Super Aguri dans quelques années… Non allez je suis méchant, il est pas mauvais là-bas pour une première année, il est 5e du championnat, alors qui sait, il peut peut-être atteindre un bon niveau, même si je doute qu’il soit jamais un grand pilote de F1, il peut avoir une belle carrière. Ca me fait penser à une expérience que j’ai vécu il y a quelques jours… c’était la nuit, j’avais quelques insomnies en raisons d’allergies persistantes, alors je me suis mis devant la télévision et je suis tombé sur une vieille série culte « les envahisseurs » que tout le monde connaît j’en suis persuadé… je l’ai regardé jusqu’au bout, et c’est LA que j’ai compris… les fils de grands pilotes sont des envahisseurs ! Bientôt on en aura plus que de pilotes ordinaires, et à long terme, il n’y aura plus que ca… Hugo Hakkinen, du haut de ses 5 ans, est déjà entrain de commencer le Karting, ils sont de plus en plus précoce… la rumeur veut que dans 2 ans, il signe pour une saison de Formule Renault… méfiez-vous… En DTM aussi ca s’installe, pour preuve, Vanina Ickx… c’est une belle catégorie ! Les habitués de ma chronique se souviennent sans doute de ma dernière chronique sur ce championnat de tourisme Allemand. On pourrait s’attendre à ce que le DTM aie tiré la leçon de sa disparition temporaire il y a quelques années, mais les 2 arrêts au stand obligatoires ont tendance à gâcher le spectacle de certaines courses… C’est les mômes qui s’imaginent que ca peut marcher sans qu’on nous impose des règles à la con… c’est comme ceux qui s’imaginent que dans « Blanche-neige et les 7 nains » elle se serait contenté d’habiter chez eux, dans la réalité, habitant avec 7 vieux pervers ca fait longtemps qu’elle se serait fait culbuter par toute la maison… Bon, en attendant, ca reste du haut niveau de compétition, ce n’est pas une de ses catégories où on s’endort et où il serait plus intéressant d’étudier une langue morte à la place, ou de faire un débat du genre « les dossiers de l’écran » sur la fission de l’atome… non, ca se bat beaucoup, et pas avec n’importe qui, mais les noms, vous pouvez les voir dans ma dernière chronique sur le DTM. En ce moment, Bernd Schneider, multiple champion de cette catégorie, est en tête du championnat, mais Tom Kristensen se rapproche dangereusement… lui d’ailleurs qui a annoncé que le DTM n’était pas une finalité, il voudrait bien gagner le titre, et partir de cette catégorie... en plus Mr est pressé ! Il se fout de pas de la gueule du monde car il ne sert plus à rien qu’il y aie des fans de DTM qui deviennent fan de lui car si il perd ils seront déçus, et si il gagne il se casse… tu parles d’une tuile ! Alors, finissons en beauté, le WTCC ! Mamma mia je pourrais vous gonfler durant des heures avec cette catégorie mais des courses à rebondissements, des vainqueurs potentiels qui se succèdent, des courses courtes mais tellement animées ! Certaines courses sont très fouillies en plusieurs points, mais où il est tellement beau de s’extasier sur la beauté de cet enchanteur spectacle ! J’en deviendrais presque poétique, tiens… J’ai failli dire « Y’a certaines courses où c’est un vrai bordel mais c’est super de s’exciter sur le spectacle ! »… quelle différence ! J’écrase une petite larme, c’était ca la F1 dans les années 80, même pas besoin de remonter plus loin… Bref, je vous en ai déjà parlé, oui, mais voici le point de mi-saison ! 6 à 8 pilotes sont en lice pour le titre ! Je fais quoi ? Je vous bassine avec des noms ? Bonn, pas tous mais je me mouille un peu, pronostic du futur top 3, dans l’ordre : Andy Priaulx, champion en titre, Yvan Muller, champion 2003 de BTCC, et Dirk Muller, le vice-champion… ex-aequo avec Gabriele Tarquini. Pour ce dernier, c’est dingue, lui qui est toujours dans les points et qui ne gagne jamais… mais qui en plus n’est encore jamais monté sur le podium en 10 courses ! Et il est 3e du championnat ! Même Alonso aurait des cours de régularité à prendre auprès de lui… Cela dit, ca fait une moyenne avec Priaulx qui avait cette philosophie « régularité » avant mais qui cette année l’a laissé tomber pour alterner les victoires et les courses hors des points… Mais bref, imaginez, 8 pilotes sérieux (et on pourrait même monter jusqu’à 10 dans une optique plus mathématique que probable !) prétendants, c’est comme si on avait Alonso, Schumacher, Kimi, Fisichella, Massa, Montoya, Button et Barrichello qui se tenaient en 10 points après Montréal ! Tenez, avant les 2 courses du derniers week-end qui s’est déroulé quelques heures avant Indianapolis… On avait les 6 premiers qui avaient respectivement ce nombre de points : 33, 33, 32, 32, 31, 31. Mais pour illustrer le spectacle du WTCC plus encore que son suspense, il faut prendre la toute dernière course qui a été disputée… La 2e course du week-end de Curitiba, une grande ville dans laquelle est né Ricardo Zonta, je le rappelle, même si tout le monde s’en branle… Départ incertain, plusieurs dépassements à CHAQUE tour, safety-car au bout de quelques tours pour plusieurs gros crashs, redépart, plusieurs dépassements à CHAQUE tour, safety-car au bout de quelques tours pour un gros crash, redépart, plusieurs dépassements à CHAQUE tour, gros crash dans l’avant-dernier tour, course arrêtée à quelques hectomètres de la fin. Si ce n’est pas autant le bazar (oui, j’ai été assez grossier aujourd’hui, je vais me calmer un peu) à chaque course… ca l’est presque ! Je ne manque jamais une course de cette catégorie. De plus, comme les deux courses par week-end sont assez courtes, si il y a une safety-car un peu longue, on hésite pas à rajouter des tours de courses pour que le public en aie pour son argent ! Je me suis déjà posé la question je le sais, avec d’autres catégories, mais elle est légitime ? Et si on supprimait la F1 et mettait en avant le WTCC en boostants ses machines ? Mais par définition les voitures de tourisme ne sont pas des bêtes de course, et toute catégorie ayant du succès tombe dans l’ennui on dirait… vaut mieux que le WTCC continue avec une audience correcte mais pas faramineuse… Mais qu’il continue à m’impatienter autant pour la prochaine course que pour la F1 qui va beaucoup plus vite mais à un rythme beaucoup moins effréné ! De plus, toutes ces considérations mathématiques entre les pilotes sont sans compter bien-sûr le championnat constructeur… BMW en tête avec 127 points devant Seat à… 126 ! On sent d’ailleurs que c’est du WTCC, pas de la F1, BMW est en tête ! En même temps, eux ils ont Priaulx, pas Villeneuve, ca va, ils sont pas trop cons ! Je suis ému en pensant à ce championnat plus que je ne suis enclin à me marrer comme une baleine… En attendant, je prépare un gros morceau pour la semaine prochaine ! Attention, ca va donner… Rendez-vous la semaine prochaine Régis -------------------------------------------------------------------------------N°25 : 17 Juillet 2006 : Alayrton Prosenna Bonjour ! Bonjour ! Bien… Alors… On va reprendre comme la semaine dernière… Certains d’entre vous repensent sans doute encore avec effroi à mes deux dernières rubriques rétros… Et bien aujourd’hui, j’ai l’honneur de vous annoncer que… j’en ferais bien une, si ! Et ENCORE un gros morceau… ca va faire très mal… Le grand duel entre Alain Prost et Ayrton Senna ! Duel légendaire, parfois magnifique, parfois terrible… retenez votre souffle ! Les chroniques de Régis vous emmènent encore dans un grand voyage… D’un côté tu as un petit Français (et pas seulement parce que « Little Frenchie » est une expression consacrée, il est pas très grand c’est vrai…) fils d’artisan, qui a grandi à St-Chamond. Il a économisé des thunes petit à petit pour s’offrir un Karting qu’un copain vendait pour 700 francs. Parmis ses faits d’armes en formules de promotion… en 76, en Formule Renault France, 12 victoires en 13 courses et la victoire manquante perdue par la technique et pas à cause du pilote, ses adversaires allant même jusqu’à se satisfaire d’être « le premier derrière Prost ». Ou encore en Formule Renault Europe, pour sa première qualification, face à pourtant des adversaires comme Pironi, son équipier, qui connaît déjà bien la série, il lui colle plus d’une seconde pour la pôle, d’emblée, avec la même voiture, qu’il ne connaît pas, le faisant même chialer. En comparaison, la vie de Senna étant môme était plus aisée, un peu comme celle de Barrichello. Dès 4 ans, il obtiens un Kart que son père lui a fabriqué. Déjà on voit qu’il a eu plus facilement son Kart que Prost… A 13 ans il participe à sa première course sur le circuit d'Interlagos, et la gagne. Après de nombreux titres au Brésil et en Amérique du Sud, on le prends en Formule Ford… Lui, quand il a demandé à ses parents de faire de la course, ca a du être : - M’man, p’pa, je voudrais faire de la course automobile. - Bien, mais dépêche-toi, cet après-midi tu as 2 usines à fermer. -Je voudrais en faire en Angleterre, ce sera plus simple de grimper les échelons. -Ca tombe bien, notre dernière commande de 26 voitures de collection est bloquée là-bas.
Prost ca devait être ça : -M’man, p’pa, je voudrais faire de la course automobile. -Non, fils tu ne peux pas, car la bible dit que ce n’est pas bien, et il faut toujours écouter ce que dit la bible. Maintenant, avant ta fessée quotidienne va te laver dans le lac, gelé à cette époque de l’année, pour te forger le caractère.
Bon je ne vous promets pas que ce soit textuel… mais bon, dans les reconstitutions il y a toujours des approximations… Mais comme Prost, il va faire une razzia de victoires, dans quelques championnats Britanniques, il remporte 12 des 21 épreuves et remporte le titre en 1981, et l’année suivante, en Formule Ford 2000, c’est 22 victoires en 28 courses auréolé des titres Britanniques et Européens. 1983, Ayrton en F3 Britannique remporte aisément le titre, avec 10 victoires, malgré la concurrence de pilotes comme Martin Brundle. Son premier test avec Williams est excellent, même si il choisit finalement Toleman. Pendant ce temps, après une saison 1980 d’apprentissage où Watson a fait la douloureuse expérience d’avoir Prost comme équipier chez McLaren, le Français passe chez Renault où il glane 3 courses en 1981, 2 en 1982, 4 en 1983, à une époque où il y a plus de vainqueurs différents, ce sont de bons scores, mais il ne sera pas champion dans l’écurie Française. Faute de beaucoup de choses… fiabilité, puissance de la machine de ses adversaires… Alors que Prost avait une belle avance à quelques épreuves de la fin, Nelson Piquet reviendra aussi vite que la malchance accablant Jean Alesi, grâce à son BMW surpuissant au point, sur la fin de saison… pour plus d’infos, voir ma chronique sur lui… (Tournée en dérision paraît-il…) En 1984 Prost est à nouveau vice-champion, et a déjà remporté beaucoup d’épreuves. Senna se pointe et remporte son premier point pour sa deuxième épreuve… c’est un des points sur lesquels Prost le devance, il l’a fait dès sa première course. Mais bon, ca veut rien dire, la preuve, Alesi a aussi marqué lors de sa première épreuve, et plusieurs points, alors c’est dire… Mais bref… Senna prouve cependant dès Monaco, course restée célèbre, que sous la pluie, il n’a pas d’égal. Je vais faire chier bien-sûr ceux qui connaissent déjà cette histoire, et ils sont nombreux, mais pour les igno… les nouveaux j’y suis forcé. Il se débarrasse de tout le monde petit à petit jusqu’à Lauda 2e malgré son modeste matériel et son inexpérience du circuit… Revenant comme une balle sur Prost en difficulté avec son train avant, la course est arrêtée avant son terme, alors que Senna était à deux doigts de revenir sur Alain qui gagne, mais ce jour-là Senna en plus de la pluie, a prouvé que Monaco était son circuit. Finalement, la course n’étant pas allé jusqu’à la moitié, la moitié des points sont attribués, si Prost avait fini deuxième de la course complète il aurait eu plus de points et n’aurait pas perdu le titre face à Lauda avec la marge très TRES conne d’un demi-point. Avec des si… Faut dire aussi, remarque, qu’avec des si… si le barème avait déjà donné dix points aux vainqueurs, Prost l’aurait emporté. Bon, 1985, 1986, 1987… Chez McLaren tu as Prost qui sent de plus en plus pressant les Williams, et parfois les Ferrari, quand elles ont décidé de bosser, ca marche un peu mieux selon les périodes… Sa McLaren perd de plus en plus de son standing car son moteur est de moins en moins performant par rapport aux autres, à partir de fin 1985, Williams sera la nouvelle machine en vogue, et de loin, mais ca ne l’empêche pas de remporter la bagatelle de 2 titres et 13 victoires sur ces 3 ans. Certains diront qu’il a eu de la chance dans la grande finale de 1986 ce qui est assez vrai, mais toute la saison, sa machine n’était pas à la hauteur des Williams, et il faut voir ce que le « champion » 1982 Keke Rosberg, coéquipier du jeune frenchie, à fait en comparaison. D’ailleurs en 1987, avec plus de fiabilité, il aurait eu sa chance pour le titre entre Piquet qui était tout à ses cours de maths (donnés par Prost, qui lui-même les avait reçus de Lauda, qui avait suivi les conseils de Ickx, qui les tenait de Mike Hawtorn…) en calculant avec combien de points il était tranquille, et Mansell qui fonçait toujours comme un abruti. Passons donc chez Lotus avec Senna. Lotus, depuis le départ de son génial créateur Colin Chapman qui avait le chic pour nous pondre des caisses complètement dingues, n’est plus ce qu’elle était. Mais elle peut compter sur le talent du génial Brésilien et des moteurs comme le réputé Turbo Renault puis en 1987 sur le moteur Honda champion constructeur en 86, 87, 88, 89, 90 et 91. En 1985, il monte dans la cour des grands et s’impose très vite, chose peu surprenante : Sous des trombes d’eau. « Sous la pluie il rendait palpable l’illusion d’un 6e sens » à dit Bernard Dudot, ingénieur Renault. Il rendait aussi palpable le fait qu’il était totalement inconscient mais ca on ne le dit pas… lui-même l’avouait à demi-mot « contrairement aux autres, je ne lève pas le pied ». Bref en 1985 c’est l’année où il a vraiment explosé, 1986 serait-elle celle de la consécration ? Elle marque un mieux indéniable, à la mi-saison, il est en tête du championnat. Mais il ne tiendra pas lors de la deuxième partie. 1987 arrive la suspension active dans la Lotus… Parenthèse, la même année quand Mansell a semblé plus fort que Piquet (et plus con aussi, oui, mais là je me répète) Frank Williams avait refusé de recourir à la suspension active… car Nigel était incapable de la maîtriser ! Alors les rosbeafs auront beau dire… bref, on pense qu’avec le moteur Honda, Senna à toutes ses chances… si il finit devant Prost au championnat dont la McLaren est en perte de vitesse, il n’y a pas de réel progrès face à l’an dernier. Alain Prost va alors commettre ce qui est peut-être une erreur, mais ce qui va engendrer ce magnifique duel, conseiller à Dennis de faire venir Senna à ses côtés chez McLaren qui voulait recruter Piquet qui se barrait de chez Williams… Prost un temps va être assez serein, vainqueur lors de la manche d’ouverture tranquillement après que Senna aie calé, puis battu de deux secondes seulement à Imola, Senna est redoutable mais pas imbattable. Viens ensuite la qualification de Monaco, où le roi de la pôle sur son circuit fétiche va foutre une valise à Prost… en qualifications. En course, Alain bloqué un moment par Berger va intelligemment ralentir quelques tours donnant l’impression d’avoir abandonné, et revenir d’un coup pour surprendre son adversaire et passer. Enfin, Senna qui poussera comme un malade pour foutre un tour à Prost va finir par foutre… sa McLaren dans le rail. Bien qu’on lui aie cherché des excuses comme une crevaison lente (théorie apparue 18 ans après cette course, super dans le genre gage de sérieux)… Prost en l’emportant dans la foulée au Mexique se rend compte que son expérience peut faire la différence. Senna emporte ensuite deux victoires consécutives en Amérique, mais son public booste Prost, en France, il emportera pôle et course avec une belle avance. A la mi-saison, Prost compte 4 victoires et 7 podiums, Senna 3 victoires et 4 podiums… Mais il va, comme Senna, laisser échapper de bonnes occasions. Sous la pluie, il sombre en Grande-Bretagne, et finit par renoncer de son plein gré quand il sent n’avoir plus aucune chance de remonter dans les points. Lors des deux courses suivantes, il va prouver qu’il peut aussi avoir des couilles, et Senna en fera l’expérience au cours d’un mémorable dépassement à Estoril ou Senna le poussera de plus en plus vers le mur des stands pour l’empêcher de passer, Prost ne lèvera pas le pied et passera. Berger qui, derrière, assistait à la scène sur son transat (vous voyez le genre, un ricard à la main, l’oreiller sous le casque) demandera à Prost si « le mur lui avait plu »… bref, Prost emporte haut la main deux courses, ce qui lui fait prendre la tête du championnat. Viens donc ensuite Suzuka. Grosse pression pour tout le monde… c’est comme une finale de coupe du Monde de football sauf que là, pour le titre, y’a que deux cons et pas vingt-deux qui se battent. Senna loupe son départ, Prost part donc avec de nombreuses voitures entre lui et Senna, mais celui-ci remonte tout le monde, puis passe Prost, qui avait quelques difficultés techniques. Ca suffit à Senna pour remporter son premier titre, un titre magistral, même si avec la règle des meilleurs résultats, qui a manifestement atteint ses limites puisqu’avec 11 points d’avance et 7 victoires contre 8 (après Suzuka il restait une course à disputer que Prost a gagné) pour Senna, Prost paume un titre qu’il n’aurait pas moins mérité. Bref, fin 1988 les deux pilotes ne se détestent pas encore, Senna s’est excusé pour sa rudesse à Estoril, tout va bien, Prost se tape tous les essais pendant que Senna bronze sur une plage privée au Brésil… Bref la saison commence mal, Prost termine 2e du premier gp, Senna s’est accroché au départ et a perdu trop de temps… mais c’est surtout à la course suivante que ca va faire mal, bon nombre de magasines titreront là-dessus. Une sorte de remake d’Imola 1982, cette fois c’est Senna qui passe Prost dans les premiers virages alors que les deux hommes s’étaient mis d’accord par prudence pour ne pas risquer de se harponner, de s’attaquer dans le premier tour. Senna ironisera un temps sur le fait que Prost voudrait être prévenu avant qu’on le dépasse, sera finalement contraint par Ron Dennis de s’excuser et en chialera (c’est pas pour dire mais il larmoie souvent)… Donc la brouille comme à grimper, les deux deviennent hargneux, Prost de toute façon deviens parano et accuse Honda de ne pas lui donner un moteur aussi performant. C’est un peu gros car Senna casse plus de moteurs, et en même temps, certaines justifications publiques ou privées de Honda sont très étranges et ne tromperaient même pas un débutant. A Monza où Prost n’arrive pas à passer Berger à l’aspiration, les dirigeants de Honda s’expliquent à un journaliste… Ils disent que c’est parce que Prost passerait, dans le virage juste avant, à 170 km/h contre 270 km/h pour Senna ! Ce qui, juste à titre d’information, ferait passer celui qui était à l’époque le recordman de victoires bien 80 km/h moins vite que le plus lent des pilotes. Au-delà de 10 km/h moins vite, c’est déjà prendre la personne à qui tu le dis pour une conne mais là... Ajoutez à ca, sur le circuit Estoril, quand un irresponsable (ai-je besoin de préciser que c’était Mansell, le terme précédant était sans doute assez évocateur… ) essaie de repasser devant Senna, alors qu’on lui tends le drapeau noir depuis 3 plombes, et l’accroche... Murray Walker par fibre patriotique dira que l’accrochage était 50-50. En théorie admettons, mais Mansell disqualifié n’aurait même pas du essayer. Même si bien-sûr, si on part par là, Senna n’aurait pas du essayer de résister, mais tout de même… Bref, Prost accumule les places d’honneurs dès qu’il n’a pas de soucis mécaniques, Senna gagne plus mais a plus de soucis et, de surcroît, a eu le droit à quelques accrochages dont il était parfois responsable, parfois non. Mais à ce jeu là, Prost à l’avantage deux courses avant la fin. En course, il prends la tête au départ et durant près de 50 tours, l’écart entre lui et Senna varie entre 0.5 et 1.5 secondes seulement ! Senna n’a plus beaucoup de temps, il s’élance de loin à la dernière chicane, Prost ferme brutalement la porte et accroche l’avant de la monoplace. Et oui ! Prost avait prévenu : Il n’ouvrirait pas la porte ! Il aurait du préciser A SENNA. Ce qui était évident aux yeux de tous peut-être mais ca signifiait surtout que : Laisser passer n’importe qui d’autre, il s’en foutait puisque celui qui devait pas gagner c’était Senna… à la rigueur il pouvait laisser passer un autre et bloquer Senna autant que possible, tant que Senna pouvait pas revenir sur le premier c’était torché… mais là au moins Prost, LUI, il respecte les consignes d’avant course ! C’était donc « Où tu me tamponnes, où tu restes derrière, connard ! ». Mais bref, Jean-Marie Bigard nous sort… ah non Balestre pardon… non mais il est tellement drôle parfois Balestre qu’on pourrait croire que c’est un humoriste… que Senna est responsable de l’accident. Sans même parler de culpabilité dans tout ca, Senna n’est peut-être pas tout blanc dans l’histoire car il est bien évident que son acharnement légendaire allait parfois un peu loin, mais contrairement à un Sato, il maîtrisait généralement les choses. En tout cas le responsable était clairement Prost. Bref, Senna paume un titre que, comme l’an dernier à l’inverse, il n’aurait pas moins mérité que Prost. Mais de toute façon, à cela, il y a une explication rationnelle, forcément, Schumacher émergeait en sport auto… c’est vraiment un sale exemple pour tous ce type… L’année suivante, quand Senna décide de se venger pour l’accrochage de Suzuka en harponnant (de son propre aveu) volontairement Prost, évidemment, il avait vu quelques jours plus tôt l’Allemand voler le titre à Hakkinen, à Macao, en Formule 3… quel salaud quand même ! Donner des idées pareilles aux deux plus grands champions de l’époque… Mais je commence par la fin, passons donc à 1990, Prost est passé chez Ferrari, avec une monoplace un peu moins performante, mais le duel va reprendre, toujours terrible. La Ferrari de Prost aura quelques soucis techniques de plus que Senna, mais peu. Il aura quelques victoires heureuses comme au Brésil ou en Espagne. Néanmoins à la mi-saison, il va enchaîner 3 victoires de rangs, incontestables. Une en particulier sera un chef d’œuvre. Et son coéquipier Mansell, recordman Britannique de victoires et champion deux ans plus tard, sera complètement effacé. Senna, lui, effacera également son nouveau coéquipier Berger. Il semblera de plus avoir saisi l’importance des points intermédiaires, et parfois, il se contera d’une deuxième place. Et comme d’habitude, il nous fera des courses superbes mais sera parfois inquiété par… Jean Alesi (Il a bien évolué Jean…). La plus célèbre étant lors de la première course grâce à leur passe d’arme, mais aussi à Monaco, sur son propre terrain, il finira à une seconde du Brésilien ! En attendant, à la mi-saison, 3 victoires partout, 41 points pour Prost, 39 pour Senna, ce duel était toujours passionnant. Ce duel qui captivait les foules, devenait depuis l’an dernier comme un jeu de télé-réalité… Et donc la grande question vers la mi-saison c’était « Qui sera éliminé à la fin de la F1 Académie Saison 3 » ? Mais le problème c’est que ca devenait la chasse à la partialité. Il suffisait qu’un commentateur dise un truc plus positif sur l’un ou sur l’autre et là PAF « Ouais, l’enculé de sa race, il est plus pour Senna » ou « Quel bâtard de sa mère, il soutiens Prost ! ». Si si, déjà a l’époque dans les banlieues, tu pouvais avoir ce genre de langage… Bref, nous voici à Suzuka, et Prost est « condamné » à gagner. Cette saison, sur beaucoup de circuits, Senna qui était (et reste) le roi de la pôle a souvent essayé généralement avec succès de faire changer la pôle de place, du côté sale au côté propre de la piste, nettoyé par le passage répété des monoplaces. Donc le thème de l’émission du 20 Octobre 1990 c’était « Aujourd’hui, Senna va demander pour la 14e fois de changer la pôle de place ». Mais cette fois ca n’avait pas marché. Senna était furax qu’on aie pas changé la position de la pôle. Cela a entraîné donc le volontaire accrochage de Senna qu’il a admis… un an plus tard. Nous passons donc vers la partie suivante. La perte de vitesse. Ils étaient toujours les meilleurs, mais leur matériel ne sera plus toujours à la hauteur les deux années suivantes. La Ferrari de Prost sera une voiture ratée… Alesi a amené sa poisse légendaire ? Nooon, ce serait petit de le dire… Bref, Prost sera incapable pour la première fois depuis… 1980 (Je rappelle qu’on était en 1991 !) de lutter pour le titre. Sa Ferrari était aussi maniable qu’une traction avant de 1942 et aussi fiable qu’une MP4/20. Senna, lui, aura une très bonne voiture, capable de lutter pour le titre, mais… les premières courses de la saison et les sempiternelles conneries de Mansell l’ont sauvé. Car la nouvelle Williams avait des soucis techniques à régler en début de saison, ou Senna se fera un bon petit matelas de points. Il obtiendra bien-sûr une de ses victoires les plus réputées comme au Brésil où il finira en hurlant. Des cris de joie mêlées à la douleur à cause de sa boîte (manuelle à l’époque) récalcitrante, on le dit depuis toujours… mais en fait Senna était entrain d’engueuler vertement McLaren pour ne pas encore avoir choisi de prendre une boîte semi-automatique, mais bon… Ron Dennis n’est pas parfait… C’est vrai quand même que les vieux ne sont plus aussi performants que les jeunes ! Regarde Dennis, maintenant qu’il a dans les 60 ballets, il est plus bon à rien, ses méthodes ne sont plus efficaces depuis longtemps, elles marchaient jusqu’à une certaine époque, mais c’est bien parce qu’il avait une voiture particulièrement efficace qu’il a réussi en 98 et dans une moindre mesure en 99 ! Pareil pour les Julian Jakobi : Manager de Prost ET Senna. Les autres managers du moment ils ont plus qu’à s’ouvrir les veines où a chercher un autre boulot parce que… Mansell, Piquet à la rigueur, et un ou deux autres… Mais va dégoter des clients d’un standing équivalant ! Quand tu vois que Jakobi a du se rabattre sur Montoya… certains sont vraiment gonflés d’essayer de changer les opinions des gens sur ce qu’un vieux peut faire ! Mais bon, mais bon… reprenons, Senna donc s’est ménagé une avance de 4 victoires en début de saison, 40 points, le deuxième de chaque course n’étant jamais le même, le 2e au championnat est bien loin… Mansell faisant une connerie (merde, j’en ai marre de faire des pléonasmes !) au Canada puisqu’en saluant le public trop tôt, il calera, abandonnant une victoire à Piquet, Senna peut encore savourer tranquille une belle avance, puis Mansell se met à gagner, Senna grapille les places d’honneurs, une ou deux victoires par-ci par-là, et à la fin de la saison, quand Mansell sort au Japon, Senna est titré. Mais en 1992, Prost est barré, Senna se retrouve avec un nouvel adversaire de taille : La FW14B. Non, pas Mansell ou Patrese, mais bien leur caisse, remplie de gadgets de toute sorte, avec un excellent moteur et une fiabilité très correcte, qu’est-ce que Senna peut espérer ? Bon, il gaule quand même 3 victoires et peut compter sur les coups de chaleur de Mansell comme une sortie au Canada par précipitation alors qu’en patientant un peu c’était torché… mais bon, Nigel remporte le titre. Senna voulait la nouvelle Williams, mais il s’est bien fait niquer sur ce coup là, Prost l’a devancé ! Mansell n’a pas voulu rester quand il appris que Prost venait (au moins il se décide enfin à réfléchir, sur ce coup là ca va il a pas été trop con), et Prost a fait barrage à Senna, il se retrouve donc avec Damon Hill. Points négatif pour Senna : Senna ne dispose plus que du moteur Ford. Point positif pour Senna : La plupart des gadgets novateurs de la Williams de l’année précédente ont été repris par les écuries de pointe, elle reste la meilleure voiture, mais n’a plus une marge aussi énorme que l’an dernier. Prost va s’imposer de fort belle manière en manche d’ouverture, sa première victoire depuis 2 ans et demi ! Mais Senna va habilement se jouer de la pluie au Brésil, et surtout à Donington, course encore dans les mémoires tant il a survolé les débats. Prost l’emporte à Imola, au quart du championnat, deux victoires et une 2e place pour Senna, quand Prost en a deux et une 3e place, Senna est en tête avec sa « modeste » McLaren. Par rapport à la Williams en tout cas. Chacun son tour, c’est maintenant au tour de Prost de subir la FIA, et des jugements inégaux tomberont, une foule de pilotes mangeront le départ à Monaco, seul lui sera pénalisé. Ayant coupé une chicane en Allemagne pour éviter un pilote en perdition, quand d’autres derrière l’auront aussi coupé sans autre raison qu’un freinage manqué, seul lui sera pénalisé. Si en Allemagne, il s’imposera tout de même, à Monaco il terminera 4e et à un tour de Senna. A mi-championnat, il comptera « seulement » 12 points d’avance sur Senna. Mais à ce moment là, c’est Hill qui va se faire assez pressant, tandis que Senna va accumuler les places moyennes et les abandons. Faut dire qu’avec sa place de parking réservée sur le circuit de Silverstone pour Senna qui pour la 3e année consécutive abandonne au même endroit… Ce changement d’adversaire fait évidemment les affaires d’Alain. A cause de son moteur Hill perdra au profit de Prost une victoire en Grande-Bretagne (où Prost cependant revenait comme une balle) et théoriquement sur crevaison en Allemagne (bien que Prost aie été injustement pénalisé) mais Prost lui en servira une en Italie avec un problème moteur, et quelque part en Hongrie, puisque, en pôle, le Français aura des soucis techniques dès le départ. Au Portugal, Prost termine tranquillement 2e derrière Schumacher et s’adjuge une 4e et dernière couronne mondiale. Avec un polo rose (qu’il avait du piquer à Laffite) le matin, il avait annoncé qu’il se retirait de la F1. Je pense vraiment que la victoire perdue à cause de son moteur en Italie qui aurait du lui donner le titre, a précipité cette décision, en plus de son pressentiment sur le danger de la future Williams lors des essais hivernaux. Reste que la saison n’est pas finie, et Senna va la finir en fanfare, sous la pluie au Japon (non sans avoir cassé la gueule d’Irvine qui l’avait fait chier malgré un tour de retard) il va s’imposer, et à Adelaïde aussi, finissant avec le score plus qu’honorable de 5 victoires malgré une voiture assez moyenne. D’ailleurs, son coéquipier, le débutant en F1 Michael Andretti en aura fait les frais, mais Hakkinen dès sa première course sera devant le Brésilien en qualifications, et sur le podium dès sa 2e, prouvant déjà son talent, ET que la MP4/8 restait la meilleure après la Williams. Et comme vous le savez, Prost tendra la main à Senna sur le podium, celui-ci l’invitera à monter, et les deux hommes se réconcilieront, enfin, pour de bon, et honnêtement. Il serait temps. Au final, Senna aura montré au cours de cette saison une incroyable détermination et un talent hors du commun avec cette McLaren ayant du potentiel, mais plus ou moins bonne selon les circuits. Un bon début de saison, une bonne fin, le long passage à vide dans le milieu de saison lui a été fatal. Sa grande maîtrise sous la pluie lui a fait gagner un titre de vice-champion du monde bien mérité. Ce titre 1993 n’est pas le plus beau de Prost, le plus beau restant son premier, mais reste qu’après un an d’absence, avec une monoplace toujours largement devant mais pas autant que sa devancière, un coéquipier plus pressant que pépé Patrese, et la FIA qui s’arrangeait pour maintenir artificiellement le suspense en le pénalisant plus (l’année suivante ce sera Schumacher)… sans compter que pour quelqu’un qui n’est pas le roi de la pôle, il en aura 13 cette saison (un score à la Senna) il n’a pas démérité. La rivalité ira même jusqu’à une course de Karting au parc des princes à la fin de l’année 1993, mais les deux se téléphoneront beaucoup. La rivalité close, les conversations devaient être : « - Putain, c’est vraiment une merde la nouvelle Williams ! -Pourquoi tu crois que je me suis barré ? -T’aurais pu me prévenir ! T’as une idée pour que je l’améliore ? -Oui, va trafiquer ta colonne de direction et le système à essence de la Benetton, la FIA fera le reste ! » Oui, Prost n’était pas très en forme ce jour-ci question conseil… mais son cerveau durant un an a été sur répondeur automatique, puisqu’il allait commenter les Grands-prix pour TF1 ! Puis arrive le fameux week-end d’Imola 1994, je ne vais pas me lancer dans une narration d’une histoire que vous connaissez tous… Maintenant pour finir, quels sont les points négatifs des deux pilotes ? Assez vite dans sa carrière, Prost était devenu un assureur. Néanmoins, il était passé de plus en plus proche du titre durant 4 années d’affilée et l’avait toujours perdu parce que dès fois il n’avait pas suffisamment privilégié les points intermédiaires, en 1984, Lauda l’avait eu à ce jeu là. Et c’était un vrai râleur. Quant à Senna, il avait beaucoup trop d’orgueil et lui du coup attaquait peut-être un peu trop, il lui a fallu du temps avant de comprendre que les places d’honneurs comptaient aussi pour bâtir un championnat… et c’était tout autant un râleur… Quand leur caisse ne marchait pas comme ils le voulaient, une chose est sûre : Senna et Prost était tout à fait égaux sur leur insatisfaction, et ils faisaient chier leur équipe pour avoir mieux ! Leur point commun était là : La perfection. Et ca se retrouve dans leur palmarès. A une époque différente de maintenant, Senna et Prost se sont battis un palmarès incroyable, sans leur duel, ils n’auraient pas été aussi reconnus. Eux au moins ont eu de vrais adversaires, et de vrais coéquipiers, pas toujours des gentils chiens chiens bien obéissants… Leurs records ont été battus par Schumacher, mais les pourcentages vont en particulier à Fangio, qui a près de 50% de pôles et de victoires. C’est encore magique de voir des images datant de 15 ans avec le public qui n’a d’yeux que pour Senna au Brésil. Et malgré son échec retentissant, l’écurie Prost a eu un nombre de fans énorme. Prost suscite le respect, Senna suscitait l’admiration, voire l’émerveillement. Le public a beaucoup pleuré lors de sa mort, en effet, on enterrait un dieu. Quand Prost mourra, ce sera à mon avis plus solennel, moins larmoyant. Reste que ce sont deux grands champions. Voilà, je pense ne pas avoir trop été pour l’un ou l’autre, sinon envoyez-moi donc des MP d’insultes (modèle au-dessus) pour me dire si vous avez trouvé que j’étais trop pour Prost ou Senna… Ou encore un MP pour me demander si cette chronique n’était pas aussi la chronique « Anti-Mansell » c’est vrai… Et profitez-en pour voter pour vos chroniques préférées, tiens, les résultats sont pour la semaine prochaine, et je n’ai pas encore assez de votants. A tchao Régis -------------------------------------------------------------------------- N°26 : 24 Juillet 2006 : Le worst-of Oui, aujourd’hui, j’avais pas trop d’idées, je dirais même que j’avais un peu la flemme de faire ma chronique ce coup-ci, alors je me suis dit : Tiens, faisons un Best Of, j’ai fait suffisamment de chroniques pour en faire, dans presque toutes les séries, il y a un Best Of… Bon allez ok, c’est du pipeau : C’est pour fêter les 6 mois de ma chronique ! Aaah, que de chemin parcouru depuis mes débuts… Je me souviens de… ma chronique sur Piquet que certains ont pris au premier degré… Je tiens à être clair : Je n’ai rien contre Nelson Piquet ! Comprende ? Capiche ? Compris ? Understand ? Simplement je me foutais de la gueule de ceux qui ne l’aiment pas pour des banalités… Je pensais vraiment que tout le monde le pigerait mais bon… bah ouais, avant j’étais con (pas de commentaires dans vos réactions, merci !) mais… bref, voici donc mon Best Of, et pour ceux qui ne sont pas contents, c’est la même chose. Dans les séries télévisées, c’est souvent qu’il y a un (voire plusieurs) épisode flash-back, dans les « émissions » télés, ce n’est pas rare qu’ils nous sortent des thèmes « Le Best Of des bêtisiers » voire même « le best of du best of de… » Etc. Il y a même des rumeurs comme quoi TF1 se préparerait à sortir en DVD « Le Best Of des crasses de Schumacher et Ferrari depuis 1996 », mais ils ont du mal à choisir, il faut que ca dure moins de 3 heures et c’est pas évident même en élaguant au maximum… ils n’y étaient déjà pas parvenu lorsqu’il s’agissait du best of des conneries débitées par Laffite… Bon je vous promets pas que vous trouverez un Best Of des courses de Jean Alesi, parce que là faut quand même bien chercher… si, tu peux t’y approvisionner en formules de promotion, mais en F1 ou en DTM t’as intérêt à BIEN chercher ! Mais alors vraiment très très bien… En tout cas, voici une sorte de « Commentaire audio du réalisateur ». Non, ce n’est pas comme ma chronique making-of qui a terrorisé des générations entières de lecteurs rassurez-vous… Voici donc le best of suite aux (rares) votes reçus (j’ai du ajouter le mien du coup) : 12e, La chronique sur le DTM. Assez ordinaire je trouve en la relisant… quelle ironie… à part ce que je dis sur Alesi, qui est sans doute ma 2e cible préférée après Jacquot… En 11e place, on retrouve la chronique sur le duel Prost-Senna… l’ayant mise seulement la semaine dernière, elle aurait peut-être été + populaire avant… 10e du vote, celle sur les poissons d’avril… j’aurais peut-être été plus satisfait si je n’avais pas gaulé une idée à mon frère sur un message qu’il avait fait il y a deux ans… bon, je l’ai quand même bien étoffé mais… et oui, je me dois d’être honnête avec vous et de vous révéler l’affreuse vérité… Plus surprenant, la chronique « Making-of » a reçu plusieurs points ! C’est assez difficile à croire, sachant que je ne l’ai pas mis dans mon propre vote… ca indique tristement le niveau de mes lecteurs… hum… le niveau EXCELLENT de mes lecteurs bien sûr… « Les 24h régis » termine 8e. C’est la plus mitigée de mes chroniques je pense… pour moi comme pour le public… n’étant pas un spécialiste hors-pair de l’endurance il était plus difficile pour moi de viser aussi haut en vous narrant une course de 24 heures, et elle n’est pas totalement réussie… après ca je me suis vraiment fait chier pour la faire alors je peut être satisfait d’avoir donné le meilleur de moi-même… putain je parle comme un perdant… La chronique « anti » viens après… Ha, j’avais une grande expérience du terrain alors vous comprenez que je pouvais me permettre d’en dire des choses là-dessus… bon, j’avais pris ma retraite (officielle) il y a bientôt 2 ans (à l’occasion de la 2e victoire de Kimi et du 7e titre de…), mais quand on l’a fait aussi longtemps que moi, ca ne se perds pas, c’est comme le vélo… « Indianabrutis » est 6e, une chronique sur la F1… ben comme je ne suis pas particulièrement courageux, vous en trouverez le commentaire plus loin… (Vous comprendrez en le voyant) Le « Mode d’emploi » de la saison 2006 est 5e… je suis assez inquiet que les gens s’en souviennent, c’est pourtant une des plus vieilles… j’espère simplement que mes pronostics s’avéreront exact globalement sinon de quoi j’aurais l’air ? « Les louveteaux » viens en 4e position, depuis cette chronique j’en aurais rajouté quelques-uns mais qu’importe vous les découvrirez bien assez tôt… Mais ce ne sera ni la première fois, ni la dernière que j’en parlerais, car ce sont les futurs gros balaises de la F1 ! La 3e marche du podium est pour « Le GP2 fois mieux »… ben attendez de voir celle de la semaine prochaine et vous verrez si elle est toujours 3e celle-ci… c’est con que je l’aie pas mise plus tôt… mais bon, en même temps, c’est moi, hein… Puis viens « Montez, car l’eau arrive au nurburgring ». D’un point de vue qui n’engage que moi, les chroniques sur la F1 sont mes plus réussies, car ce sont celles qui portent sur ceux que nous avons tous le plus à cœur, les acteurs de la F1… la meilleure des catégories hors-f1 n’atteindra jamais autant de monde que la F1, c’est celles que j’ai le plus fignolées… elles sont de plus en plus longues d’ailleurs… ET VOICI LE GAGNANT : La plus populaire est apparemment ma chronique, sur Ferrari… sans pitié les gens ! Autant le départ était sur une grande écurie, autant la fin était sur une grande fumisterie… Mais cette chronique me tenait à cœur… comme ca la prochaine fois qu’on me demandera en dehors de ce forum pourquoi j’aime pas Schumi j’aurais qu’à faire un copier/coller puisque tout est là… alors vous comprenez que tout ce qui peut m’éviter de bosser… BIEN ! Attaquons maintenant les petits secrets… Il y a quelquechose qui change toutes les semaines dans ma chronique. Vous n’avez jamais vu deux fois la même chose pour un point. Bon, y’a quelqu’un qui m’a dit (Michael66 pour ne pas le citer) « le titre ! »… comme j’ai dit malencontreusement son nom, je ne ferais pas de commentaires sur cette évidence… oh, je pourrais dire qu’il a suivi les cours de Laffite mais bon… après il ne va pas être content alors je ne le dirais pas. Mais il était pas si loin : Car, vous aurez remarqué que je change de façon de vous dire au revoir à chaque fois. Vérifiez, si (jusqu’à aujourd’hui) vous trouvez deux façons de dire au revoir mot pour mot identiques, je… heu… je me coupe une couille. Voilà, l’enjeu est intéressant pour certaines personnes ayant une dent contre moi, maintenant. Mais restez donc pour la suite de la chronique, please, car je sais que du coup, vous brûlez tous d’aller traquer l’erreur … En tout cas, il faudra au moins un an avant que je ne trouve plus de façon différente, j’en ai prévu près de soixante. Voici la petite liste donc jusqu’ici : Amicalement Je perds un peu d’inspiration au fur et à mesure vous le constaterez dans mes prochaines (j’espère que ca va devenir un jeu de se demander quelle sera ma manière de vous dire aurevoir pour les prochaines fois… Oui je sais, c’est pas demain la veille que ca arrivera mais je préfère rêver.) Maintenant, suite au courrier des lecteurs que je reçois TRES souvent, j’ai décidé de faire une seule réponse claire et nette, voici tout ce qui ne m’intéresse pas où que je ne peux pas vous fournir, maintenant où plus tard, ici ou ailleurs, pour toujours et dans toute la galaxie.
Cependant, quelquechose que je n’ai gaulé nulle part (mais qui existe probablement), voici tout ce qui m’intéresse où ce que je peux vous fournir :
BON ! Continuons… Pour en revenir aux messages d’aurevoir, si ils changent toujours, je vous mets au défi de trouver plus de deux chroniques où je ne vanne pas Laffite… Dans mes chroniques, je me dois de me foutre de tout le monde, même de moi… alors je ferais bien une petite liste rassemblant tous les gens dont je me suis foutus mais ca me prendrait tellement de temps… en revanche je peux me rassembler quelques noms de membres… Moi bien-sûr… Michael66 juste au-dessus… Miss Kelly pour une raison secrète car elle me tuerait… Un certain fan de Monty qui a crée un programme de lutte international contre mes chroniques… Masta qui à eu durant deux secondes à eu des meilleures idées de jeu de mots que moi… Un membre haut placé qui me virera si je me fous encore un peu de sa gueule… Du coup je vais être prudent et arrêter, pour finir là cette chronique anniversaire, voici une interview. Les mauvaises langues diront que c’est une auto-interview mais pas du tout, c’est une interview du Régis de la vie de tous les jours sur le Régis chroniqueur. Les deux ne planent pas haut à certains moments (si si, seulement parfois) mais y sont pas méchant rassurez-vous. -D’où te viens cette implacable créativité qui fait ton charme et pour tout dire, ta grande beauté (beauté cachée évidemment, mais bien cachée hein…) ? -Je tire mon inspiration de nombreux humoristes, chroniqueurs, et je dévie sans cesse.
-Comment définirais-tu l’évolution de ton travail depuis tes débuts ? -Une chose est sûre, elles sont plus longues (en moyenne) qu’à mes débuts ! Ca en rebute certains, ca plaît à d’autres, si je faisais l’unanimité je serais surpris ! Je deviens de plus en plus caustique pour ne pas dire méchant. Mais si je me mets à complimenter tout le monde ca sera marrant 5 minutes… mais je redoute le jour où je sentirais vraiment que je suis arrivé au bout question inventivité ! Et en lisant cette interview on pourrait se demander si ce n’est pas déjà le cas ! -Les innovations pour le futur ? -Bon c’est pas tout ca je dois vous laisser…
Bien, vous voyez c’était pas trop long cette interview ! Mais pour finir cette fois, petite info exclusive : La prochaine chronique relatera la saison de GP2, et après pour la première fois de l’histoire de ma chronique, je me paierais une semaine de vacances ! SI ! Bah quoi, je suis pas le seul à avoir le droit de faire ma feignasse, non mais… Mais ce sera pour revenir en force avec une LONGUE chronique sur Kimi ! Et pour vraiment finir je cherche un slogan, mais j’hésite, c’est pourquoi je vous en proposerait quelques-uns, humblement, vous pouvez dire quelle est la meilleure pour vous, vous pouvez fermer votre gueule (pour changer) c’est comme vous voulez : Les chroniques de Régis : Les premières chroniques gratuites du net (Hors coût de connexion Internet, offre non cumulable) Allez, circulez y’a rien à voir Régis PS : Allez, encore une petite chose avant de finir, après 6 mois de chroniques, on pourrait se demander pourquoi je continue à écrire ces chroniques qui sont lues par 5 personnes… ben pour elles justement… ainsi que pour mon fan club secret, qui ne l’est plus tant que ca, car… Ci-joint (sans compter les membres du forum que vous connaissez) la liste des gens qui me soutiennent, leur nom ou pseudo, leur âge et leur profession : Le gros là… 42 ans, charcutier traiteur Guy Carlier, âge inconnu, encore plus gros que moi Jean Dupont, 27 ans, fainéant J.Laffite, 62 ans, andouille professionnelle Homer Simpson, 38 ans, réserve d’inspiration PS (2) : Quelques statistiques pour finir, 8 de mes chroniques (9 à présent donc) ont eu un post-scriptum. Et oui, il arrive que des fois on oublie des choses, et qu’on oublie malencontreusement qu’on a dépassé les années 80 et que sur ordi on peut le rajouter n’importe où, contrairement aux machines à écrire où à l’écriture manuscrite… (Si, ca existe encore !) PS (3) : Veuillez m’excusez encore pour mon manque de courage aujourd’hui, le peu de longueur de cette chronique, et le manque de délires habituels. ------------------------------------------------------------------------------ N°27 : 31 Juillet 2006 : J’ai pété. Oups non j’veux dire… GP2. Une nouvelle chronique sur le GP2 ? Quelle bonne idée ! L’autre était sur 2005 et avait remporté un beau succès, maintenant on passe à 2006 ! Logique, quoi. La platitude de ce début de chronique est horrible, je sais, mais on peut l’oublier car le GP2 est un beau rendez-vous de deux courses par week-end, une longue après chaque qualification de la F1 le Samedi, et une courte avant chaque Grand-prix le Dimanche. Voilà pour le petit rappel pour les amnésiques qui ont oublié, où les feignants qui n’ont pas lu ma première chronique sur le GP2. Mais celle-ci retrace les deux tiers du championnat… le dernier tiers sera là plus tard. Le line-up cette année à pas mal changé par rapport à l’an dernier, même si quelques pilotes sont restés. Principalement les pilotes un peu perdus comme Timo Glock, pas mauvais en F1, pas mauvais en Champ-car, mais là il régresse encore… l’an prochain il fera probablement de la F3 Euroseries, en 2008 de la Formule Renault, et d’ici 5 ans si il a la chance d’éviter les courses de caisse à savon il trouvera refuge dans une catégorie à la con…. Du genre l’ARCA quoi… On a aussi Gorgio Pantano qui reviens de la F1… l’an dernier quoique bon, il était pas transcendant, ca ne s’est pas arrangé cette année…On a aussi Yoshimoto, lui on s’est demandé un temps si il ne remplacerait pas Franck chez Super Aguri vu sa nationalité… Bien qu’étant assez bon, tout de suite meilleur que… Matthias Lauda (oui, je sais, c’est très impressionnant, mais contrôlez-vous avant de lui envoyer des lettres de fans hystériques) il n’est pas non plus exceptionnel. On a aussi quelques français paumés comme Tristan Gommendy… c’est un bon pilote, mais il n’a pas les moyens de se payer un bon bacquet… associé à ca, comme plusieurs pilotes français, il est managé par Jean Alesi. Ceci explique cela, oui… Maintenant voyons les pilotes ayant peut-être un avenir en F1 et autant vous dire qu’ils sont peu nombreux. Mais ca c’est plutôt normal. Nelson Piquet Junior, un des seuls bons rescapés de l’an dernier en GP2, bon pilote, il court dans une écurie à son nom, il se fait pas chier, et son coéquipier et compatriote Alexandre Negrao n’est pas à son niveau. Bon je vous promets pas que les mécaniciens n’aient jamais un peu bridé son moteur discretos pour avantager Piquet, parce que dès fois on se demande comment il peut y avoir un tel écart entre lui et Nelson, mais bon… On a évidemment Lewis Hamilton et Alexandre Premat dans le même team, ART GP, dans lequel Nico à triomphé l’an dernier. Alors là, on a deux champions, l’un de F3, l’un de A1… dans les deux cas, ils sont très doués, mais j’ai déjà donné mon avis sur le plus doué des deux. On a Nicolas Lapierre, chez Arden, un team expérimenté, qui l’an dernier a propulsé Heikki 2e du championnat… Le plus drôle c’est que lui et Alex se battent contre l’écurie DAMS managée par Jean-Paul Driot… qui les a amenés vers le titre en A1. La saison de A1 qui en plus s’était achevée 1 semaine avant le premier meeting de GP2… ca doit faire drôle du jour au lendemain… Un jour :
Et le lendemain à la presse…
Mais bref, j’ai la vague impression que j’étais un peu entrain de m’écarter… j’en reviens à la saison commence à Valence. Très belles courses, certains pilotes testent les capacités de leur monoplace à chevaucher les vibreurs en chevauchant… d’autres voitures… C’est aussi une bonne occasion, en retombant, de tester la solidité de suspensions… Malheureusement, c’est de la merde on dirait les suspensions de GP2, parce qu’elles n’ont pas plus tenues qu’Ide à son volant chez Aguri… On voit aussi comme la plupart des pilotes de l’an dernier sont des flèches : Ils sont battus dans l’ensemble par les nouveaux arrivants, qui ont parfois tout juste 20 ans. Comme Hamilton ou Amermuller. On applaudit chaleureusement les pilotes déjà Has-Been… Ca continue à Imola, course que j’ai malheureusement manqué en direct… et en différé aussi, je n’ai vu qu’un résumé. Dommage oui, c’est un des rares week-end où on a eu du suspense et où un certain… allez faut pas que je prononce sont nom ou ca va chier… où un certain « L.H. » n’a pas estomaqué tout le monde. Je me demande bien pourquoi d’ailleurs. En revanche le Nurburgring j’étais aux premières loges, j’ai vu les deux courses en direct et PUTAIN… ca c’était de la course ! Hamilton dans la première course prends une telle avance que même avec un drive trough, il gagnera avec 20 secondes d’avance, et lors de la 2e course, parti 8e vu le principe de la grille inversé pour les 8 premiers, il dépassera un a un tout le monde sur la piste et gagnera ! Ce qui a véritablement impressionné le dirigeant de Mclaren, Martin Withmarsh. "La performance de Lewis lors de la course de vendredi a été une des plus phénoménale que jamais vue en GP2" a t-il dit. Ca fait plaisir même si le GP2 n’existe que depuis un an, mais ca doit quand même être sympa à entendre, quoi... En Espagne dans le dernier tour, on a la « BELLE » tentative de dépassement de Premat sur Hamilton, qui était tout bonnement impossible à la régulière vu la position des deux pilotes avant qu’ils ne se heurtent. La course est quand même restée bien plus animée qu’en F1, mais ca je l’ignorais à ce moment, alors je n’ai pas apprécié le spectacle à sa juste valeur. En tout cas, Patrick Tambay comme commentateur est super aussi, la « BELLE » tentative il l’a définie autrement : « C’était couillu ». A Monaco, pour la seule fois de la saison, ce n’est qu’une seule course. Qui a fait mal aux vertèbres du pauvre Nicolas Lapierre. Il a de la chance dans son malheur, il ne loupera qu’un titre de champion dans tout ca… Oh pardon, il ne loupera qu’une course du championnat dans tout ca… Désolé, j’ai fait lapsus freudien… (oui bon ok je cherche à faire mon intelligent avec Freud qui disait que les lapsus étaient souvent révélateurs de sa pensée, whoaa que je suis intelligent… quoi ? un peu con aussi oui… beaucoup ? ouais, admettons. ) Bref désolé, ca ne lui coûte qu’une course puisqu’après Silverstone, il y a une bonne petite pause puisque le GP2 ne suit pas la Formule 1 en Amérique du Nord. Bah non, Montreal passe encore, mais vous imaginez le GP2 à Indy ? On a déjà assez de mal a intéresser les Amerloques à la F1, plus encore depuis un an, c’est pas pour les voir dormir devant du GP2… En tout cas si vous avez trouvé que le dépassement de Fisichella sur Coulthard à Monaco en lui chatouillant le nez était osé, alors en GP2 je peux vous dire qu’on a beaucoup plus de couilles que ce mollasson… un comble pour lui qui dirige en partie un team de ce championnat… mais faut voir des dépassements avec un freinage si tardif que la chicane n’existe pas… heureusement qu’il y a un virage 500 mètres plus loin, ca charge au pilote de rappeler qu’on est pas en NASCAR, faut freiner parfois… « Ha, j’ai oublié de freiner dis-donc ». La glissade était telle que ca faisait aussi penser un peu à du Rallye… mais bon des comparaisons on pourrait en faire beaucoup… Bref, Lewis gagne sans soucis cette course… Et Grande-Bretagne, il fera encore des siennes. Deuxième sur la ligne de départ, il prends le meilleur départ, et on le reverra que lorsque les Safety-Car feront leur apparition… A cause de beaucoup d’accrochages ou de soucis techniques. Par exemple, un pilote qui perdra son aileron arrière (on est pourtant pas à Hockeineim, suivez mon regard)… Mais certains pilotes comme Gimmi Bruni, pilote de F1 y’a deux ans et qui maintenant se demande comment il peut descendre plus bas, essaieront tant bien que mal de ranger leur voiture sur le côté de la piste pour qu’il n’y aie pas de soucis. Bon je crois que Gimmi voulait juste qu’on vienne le chercher en stop pour qu’il puisse se barrer vite fait, mais bon… Quant à la deuxième course, encore une fois très animée, c’est un pilote partant 8e qui, encore une fois, remontera tout le monde un a un pour ENCORE gagner… et si je vous dis que cette fois c’est Alexandre Premat, vous me croyez ? Si oui, vous êtes cons. Premat il a calé comme une merde, c’est encore Lewis qui a fait une performance gigantesque. Il n’hésite pas à déborder en même temps deux pilotes (hors départ j’entends bien) par l’extérieur entre Copse et Becketts, ce qui est phénoménal, et il tournait à une vitesse phénoménale. Devant son public tout cela en plus… On a vu des centaines de gens entrain de discrètement prier le bon dieu pour qu’il arrive vite en F1, où des femmes commencer à griffonner des ébauches de lettre d’amour, et on a vu aussi les hérétiques avec des banderoles « Button champion du monde » piquer une poupée vaudou à l’effigie de Hamilton pour qu’il perde sa côte et ne vienne pas en F1, tandis que les fans ayant une banderole « Coulthard champion du monde » dormaient tranquillement dans les tribunes, certains ayant peut-être même l’air d’avoir claqués… si si, je dis ca au nombre de mouches qui tournaient autour de certains… où alors il se lavent pas ca m’étonnerait pas d’eux… ENFIN BREF ! Après c’est le rendez-vous de Magny-Cours, qui me rappellera des mauvais souvenirs… notamment la présence l’an dernier de Guy Ligier, qui avait pris un sacré coup de vieux… Dans les tribunes cette fois on dénote la présence de milliers de Français avec des cernes sous les yeux, l’air désespéré, la langue pendue, avec des banderoles du genre « Premat chez Renault » ou « Montagny champion du monde » qui guettent enfin un excellent pilote Français… Et cette année ne va pas être super non plus car pour la course longue, avec Patrick Tambay au commentaire, il n’y aura pas l’habituel confrère, mais une greluche qui n’y connaissait rien… Avec elle « DiGrassi » deviens « DiGrosso » mais la plus belle perle c’est ca : Patrick Tambay parle d’un « pilote français blessé à Magny-Cours, c’est dommage », et elle « Un autre absent c’est Nicolas Lapierre ». Un silence où quelqu’un pense très fort « mon dieu, quelle conne, comment je vais rattraper le coup, moi ? » et là Tambay se risque timidement à dire « Euh, oui, je crois (c’est ca, tu crois…) que c’est ce pilote dont je parlais…. ». Bon, au moins, elle sait avec qui elle commente, oui c’est « Patrick Tambay » c’est déjà ca ! Mais ce sera à peu près tout… sachant qu’en plus ils avaient des erreurs de classement… Et pour couronner le tout, elle ne finit pas ses phrases, ne connaissant pas forcément le nom des pilotes… Heureusement parfois c’est affiché, mais comme elle ne dit jamais le prénom, on sent que tout ce qu’elle fait, c’est lire (c’est déjà beau qu’elle aie appris)… Du coup ca donne : « Attention accrochage… (une pause de 3 plombes) entre… » alors là, 3 choix, ou le nom tombe par Patrick Tambay, ou elle trouve enfin après un temps fou, ou la pub est envoyée. Ou encore « Ah, il est formidable, ce… » Quitte à jouer l’ignare moi j’aurais balancé « Ha, c’est vraiment une personne très antipathique ce dirigeant de Ferrari, Jean… » Bref, bien-sûr, le lendemain on l’a virée à coup de pompes évidemment… Mais je m’égare… Ce week-end, Lewis Hamilton a accroché un pilote à Adeläide, a perdu 3 plombes et n’a pu remonter, résultat, est parti 17e de la seconde manche. Premat victime d’un mauvais départ de cette 2e manche, s’est retrouvé à peine plus haut dans le classement au 2e virage, et là, les deux pilotes ART vont nous gratifier de dépassement splendides, pour remonter 4e pour Lewis et 3e Alexandre. Auto-Moto avec son habituelle objectivité nous montrera mais seulement ceux de Premat évidemment, le Français. Pourtant le dépassement le plus improbable était bien celui d’Hamilton, à l’intérieur d’Estoril ! En apparence, ca a été aussi simple que de doubler un retardataire, et pourtant… La bonne opération du week-end c’est pour Nelson Piquet JR, mais l’écart reste de 17 points entre lui et Lewis. Gorgio Pantano et Timo Glock remporteront les deux manches du week-end. Goût d’inachevé pour Lewis, qui aurait voulu mieux se montrer (bien que dans la 2e il aie bien brillé quand même) le premier week-end où on savait que Juan ne reviendrais pas… Du coup il faut qu’il se rattrape en Allemagne ! Et lui, tranquille, il double un a un ses adversaires, il profite de ses adversaires qui, voulant aller trop vite, accumulent les drive trough, il finit 2e, puis 3e des deux manches d’Hockeineim, tandis que ses adversaires Piquet et Prémat ont chacun… un zéro pointé ! Pourtant, Piquet était (paraît-il) remonté, je cite « comme un coucou suisse ». Résultat Timo Glock qui amasse une 3e place puis une victoire, peut prétendre à la 3e place du championnat. En tout cas le week-end aura été très animé, aussi bien la course une que la course deux, ç’aura été une démonstration d’agressivité incroyable ! Des dépassements à gogo, des accrochages, des soucis, du suspense… Et toujours jusqu’au bout, par exemple Piquet tentant de prendre la 3e place à Pantano dans le dernier tour, qui le heurte, s’emmêle avec ses vitesses, et rétrograde tout dernier, ne passant même pas la ligne d’arrivée. Où encore Glock prenant la victoire à Lopez dans le dernier tour dans la 2e manche. Bordel, et, je sais que je l’ai déjà dit mais c’est vrai quand même bon sang ! Nous on se fait chier à regarder la F1 parce que ca va quelques secondes plus rapides mais où on a des courses aussi animées que 3 fois par saisons à tout casser… enfin… En tout cas, Timo Glock redresse un peu son image depuis quelques semaines, bon point pour lui… avec un peu de chance, il ne sera pas en ARCA avant 7 ans, et non pas 5… BIEN ! Je vais donc vous laisser, ma prochaine chronique sera dans… DEUX SEMAINES ! SI ! Je vais partir en vacances (si vous avez lu ma dernière chronique, je vous ai prévenu avant alors venez pas chialer). Je reviendrais donc le 13 Août 2006 avec une chronique sur Kimi Raïkkonen ! Enfin j’aurais l’occasion de vraiment me foutre de lui ! C’est pas trop tôt, jusqu’ici j’avais peut-être été un peu trop gentil… A la prochaine Régis ---------------------------------------------------------------------------- N°28 : 13 Août 2006 : Enfin landais… Et si je faisais une chronique sur un des 3 meilleurs pilotes du championnat actuel ? Dans ma chronique sur Ferrari j’ai pas mal parlé de Schumacher, Alonso aussi j’en ai assez… autant parler de l’Outsider… par la force des choses, non pas faute de talent. Je parle de Kimi Raïkkonen pour les deux couillons lobotomisés qui ne l’auraient pas déjà compris par élimination… Préparez-vous donc pour une chronique pleine de compliments et de vannes sur Kimi. Comme vous le savez à peu près tous (A part ceux qui n’y connaissent rien où qui n’ont pas il y a quelques semaines la synthèse de Masta, mais si vous n’avez pas lu celle de Masta je ne vois pas pourquoi vous liriez plus la mienne donc pourquoi je mets cette parenthèse ? Je ne sais pas… je suis con ? Ha oui, pas mal, ca me paraît vraisemblable… ) à ses débuts, Max Mosley a bloqué son arrivée car il avait trop peu d’expérience. Puis comme vous le savez on l’a finalement accepté mais avec des réserve. Faut dire qu'il avait 21 courses de monoplaces derrière lui, en Formule Renault... ce qui est à des années lumières de la vitesse des F1... En fait pour une fois, Max avait raison. Je sais, c’est difficile à croire que je puisse dire une chose pareille… Non, non, on tape pas, merci ! Je ne parle pas du fait de bloquer KIMI lui-même, mais de bloquer quelqu'un qui arrive avec trop peu d’expérience. Un gars trop lent, ca peut être dangereux. On l’a bien vu avec des « flèches » comme Nissany ou Yuji Ide qui étaient à 3 plombes des titulaires… D’ailleurs Peter Sauber lui-même plus tard a admis que sur le fond Mosley avait raison de s'opposer à la venue d'un type trop peu expérimenté, mais que lui, ca l'arrangeait bien qu’après les tests, Mosley accepte une super licence pour quelques courses. Néanmoins, les médias sont plutôt les premiers à s'enthousiasmer quant un jeune défraie la chronique. Vu son inexpérience, Kimi réalisait d'excellents tours de roue en essais privés, frisant très vite les temps d'Heidfeld, et, lors de son premier essai sous la pluie, il n'a pas fait d'excellents chronos, mais... plus étonnant encore de faire d'excellents chronos, pas UNE fois il n'est sorti de la piste. Les médias s'enthousiasment et croient en lui donc, Les pilotes au contraire sont un peu plus frileux, un temps, forcément. Tant que la première course n'était pas arrivé on pouvait en effet avoir des doutes légitimes... Et en qualifications c’est excellent, par exemple, Kimi manque d'un cheveu de battre un Montoya par exemple, à la Williams bien meilleure (même si, avouons-le, Monty n'avait jamais eu de tour clair). Une fois que Kimi avait défrayé la chronique chez les pilotes, avec des excellentes performances en qualification et en course, tout ca avec une voiture " correcte " seulement et mettant la pression sur un coéquipier plus expérimenté, les pilotes se sont mis à l'applaudir et pas des moindres il y eut trois paliers, si vous lisez F1 Racing… Hakkinen d'abord, le premier : " Un garçon fantastique ". Lui il ne se mouille pas trop car on peut dire ca de beaucoup de monde. Mais le compliment est là. Et sincère car Kimi l’avait quand même bien emmerdé à Montréal. Coulthard ensuite " Meilleur que Montoya ". Ce qui aujourd’hui tombe sous le sens n’était pas aussi évident après les couilles que Juan avait vigoureusement montré à la planète entière au Brésil, on parlait un peu plus de lui que Kimi, car lui était plus visible vu sa voiture. Schumacher pour finir " Kimi gagnera plusieurs titres ". Schumacher qui dit la vérité… bon, on sait que ca peut arriver, une fois comme ca toutes les quelques années, mais quand même, ca surprends quand on est pas habitué… Et justement, durant la suite de la saison les magasines disaient que le contrat de Barrichello s'achevait fin 2002. Du coup c’était Kimi qui devait venir, et heureusement qu’il ne l’a pas fait si tôt ! Finalement c’est très bien que Mika aie eu un contrat jusqu’à fin 2001 et qu’en Septembre, un Finlandais aie chassé l’autre. Surtout que Kimi se pointe, premier podium et premier meilleur tour dès le premier gp. On pourrait presque se demander si Kimi ne pourrait pas lutter pour le titre au soir de Melbourne. C’est-y pas super d’avoir des doutes si vite dissipés ? Au moins avec 6 abandons techniques d'affilée c’est clair et net ! Merci à McLaren d’être aussi transparent, on ne le souligne pas assez ! Bon, Coulthard non plus n'était pas verni sur ce point cette saison, mais pas à ce point. Dans l'ensemble, Kimi était mieux placé sur la grillé, mais avec tant d'abandons techniques, finir devant au championnat n'était pas aisé… Surtout avec ce fameux gp de France 2002… Bon, ce qui est resté c’est que Kimi a glissé sur une flaque d'huile à l'épingle d’Adélaïde, et perdu sa première victoire au profit de Schumacher. Bon, maintenant ce qui est oublié trop souvent, c’est qu’il y avait les drapeaux jaunes et qu’il est interdit de dépasser. Bon, maintenant, Kimi était sorti large, alors un pilote ne va pas commettre une erreur sous prétexte de drapeau jaune pour ne pas dépasser… Sauf que Schumi s’est vraiment élancé et l’à bien tassé… une pénalité aurait été trop demander… Bref, voilà 24 points pour finir la première saison, avec d'autres meilleurs tours, des podiums, une progression assez constante pour le moment par rapport à 2001. Et voilà 2003 ou Kimi va se complaire à copier Alonso de manière plus exacerbée… Australie, Bresil, Imola, Autriche, Monaco, Grande-Bretagne… plein de podiums, souvent en 2e place, et une seule victoire ! En raison aussi de la fiabilité de sa machine qui le trahira au Nurburging… Bref en fin de saison, il finit aux USA… oh surprise, 2e ! (Merci aux commissaires de ne pas pénaliser Schumacher pour avoir doublé sous drapeau jaune) Et au Japon aussi ! Des secondes places cette saison, c’est si inhabituel… Pour une fois que David était plus en forme cela dit, ca nous change ! Au Japon il est resté fidèlement derrière lui. Pour une fois c’est lui qui tenait la laisse… d’un autre côté faut pas s’étonner, puisqu’il lui avait filé sa voiture convenant pour son style, quand Kimi avait foutu la sienne en l’air en essais… Kimi voulait encore prouver à Dennis que la McLaren était trop fragile, ca n’empêchera pas celui-ci de commander à Adrian une monoplace de merde pour la saison suivante. Il y avait une publicité à l’intersaison 2003-2004 où Kimi conduisait une Mercedes " ordinaire " et était si absorbé, que sa compagne au volant pouvait lui dire « je suis enceinte, j'attends des quintuplés » il se contentait de dire « ouais » à chaque phrase. En plus, la publicité avait été doublée en français, et non pas sous-titrée… résultat… Kimi avait la voix française de… Kevin Costner. Une voix grave et ténébreuse, pas la voix de Canard de Kimi. Faudrait lui demander un jour de dire « coin coin » au micro des journalistes. Faites écouter à n’importe qui je suis sûr que l’imitation paraîtra authentique… Bref, cette publicité était intéressante, je me suis même demandé si elle était pas autobiographique. Je suppose que quand il a signé sa reconduction de contrat en 2003, on a du lui dire « La nouvelle McLaren n’est pas prête à cause du fiasco de la MP418 » lui il a répondu « ouais » puis « Le moteur a 85% de risque d’explosion » il a répondu « ouais ouais » et enfin quand on lui a dit « tu ne seras pas champion avant au moins 3 ans car on va continuer dans cette direction » il a dit « hmm hmm », hypnotisé par la somme offerte. En 2004, tout va changer. Avec une McLaren peu en forme en début de saison, Kimi va se déchaîner, il bouscule un commissaire en Malaisie, et appuie à fond sur l’accélérateur à Bahrein pour se soulager et faire péter son moteur, ce qui complique la tâche des ingénieurs après coup. Kimi jusqu’ici on aurait dit un gentil garçon mais… il deviens un Bad-Guy cette saison ! C’est tout juste après son ENORME tatouage sur le poignet qu’il ne se teint pas les cheveux en rouge… Et ce n'est pas en se bourrant au Johnny Walker que ça va s’améliorer ! Faut dire qu’il a un coéquipier un peu vieillot, un gros qui va bientôt venir le faire chier, un moteur proche de l’anémie, un châssis plus fragile que le coup de volant d’Ide et un patron qui entreprends des stratégies datant des années 40. Message à Ron Dennis « Eh, elles sont top tes stratégies, mon con ! Maintenant tu est gentil, tu vois le rectangle ? Ca s’appelle une porte, tu vas rejoindre Bruce McLaren, John Watson, Emmerson Fittipaldi, James Hunt, Andréa DeCesaris, Alain Prost, Ayrton Senna, Mark Blundell, Martin Brundle, Juan Pablo, Adrian Newey, et le moteur Mercedes bien-sûr… » La deuxième partie de saison a beau être meilleure avec plusieurs podiums et une victoire, c’est un brin trop tard pour le titre. Oh, à peine bien-sûr… un tout petit peu de rien du tout évidemment… Du coup, en 2005, malgré les soucis de fiabilité, on a l’impression de vivre un joli rêve ! Et lui-même quand il est content c’est la grosse explosion ! Toute la saison il a été déchaîné, Juan a bien de temps à autres eu un petit coup de booste, mais Kimi l’a bien entubé quand même avouons-le. Bon, Kimi a bien manqué sur une petite erreur puis une faute d’appréciation une victoire au Nurbürgring et Juan l’a bien discrètement laissé passé en Hongrie et… pourquoipasenBelgique, non, non j’ai rien dit ! Mais le reste du temps mes aïeux… Rien qu’au décompte de meilleurs tours en course c’est quand même légèrement flagrant, hein… le record en une saison égalé… Et 7 victoires pour Kimi à 7 pour le champion du monde, c’est plus qu’honorable, même en ayant une voiture plus rapide que la Renault, quoi que moins fiable. Du coup, et à juste titre, à défaut de faire de bonnes opérations au championnat, vu son nombre de beaux coups en course, on voit une déferlante de Kimi très surexcité sur les podiums, quand il sait qu’il a fait une performance de premier choix. Vous vous rendez compte QUATRES sourires dont DEUX où on voit ses dents au Japon 2005 ! Mais je reste persuadé qu’on a foutu du Viagra dans son litre de rouge quotidien ! Tandis que Monty en aura bien besoin lui. Les antidépresseurs ne suffisant plus, il se rabattra sur les premières excuses venues qu’il s’empressera d’aller crier dans le paddock pour apitoyer « Kimi me bat ? Mais c’est pas de ma faute, mon gosse né et mon futur gosse m’accaparent, c’est pas de ma faute ! » Et les antidépresseurs vont aussi un peu altérer ses neurones… enfin ce qu’il en restait, ainsi il lui servira gentiment une victoire au Canada, aidé par la malchance oui. Kimi a beau arriver gonflé d’espoirs en 2006, on dirait que c’est une année sur deux qu’il pourra lutter pour le titre. 2003, 2005… 2007 ? Il a toutes ses chances chez Fer… non chez Ren… mais où les Kimistes purs et durs veulent-ils le voir ? Certains ne veulent pas le voir chez les rouges, d’autres chez les bleus, et ils dont dégoûtés par les gris… Il reste de la place chez BMW… ou… chez Honda ou… chez Midland. Allez ! (Mauvaise foi ON) On critique Alonso d’avoir annoncé sa venue avec tant d’avance, mais Kimi qui met tant de temps à donner une réponse et qui complique la tâche de beaucoup d’écuries, est vraiment écœurant ! (Mauvaise foi OFF) Bon et puis il y a cette année où la victoire se fait désirer… pourtant la McLaren est plus en forme qu’en 2004… mais cette fois il y a deux écuries très en forme, pas une. Entre la Renault qui n’a un problème technique qu’une fois comme ca, quand c’est la fête, et la Ferrari qui n’en a guère plus… La McLaren pouvait gagner à quelques reprises mais… Espérons que Kimi ne soit pas un nouvel Alesi, qui déplaçait sa poisse sur son dos comme un gentil boy scout. « Allez, Tyrell y’a plus rien a exploiter… je vais aller planter ma tente chez Ferrari maintenant… ooh, ce terrain Benetton est libre, bien que l’herbe soit plus verte chez Sauber… allez je suis sûr que chez Prost j’aurais une chance insolante ». Mais bon, à la différence d’Alesi, Kimi n’est pas Français, il a plusieurs victoires ET il est passé prêt du titre. On ne parle pas là d’une jeune espoir jusqu’à ses 35 ans comme Alesi et bientôt Button… son pilotage était tellement affûté déjà dès sa première course qu’on ne peut qu’être sûr qu’il sera champion. (Bien que le pilote d’Alesi était affûté aussi lors de sa première course) Maintenant que Montoya est parti, déjà, il y a moins de risques d’abandons pour conneries, ca évitera à Kimi des mésaventures comme aux USA. Mais c’est le moteur ou un autre pilote qui agissent comme Montoya maintenant… on ne peut qu’espérer qu’il aie enfin une victoire, et plus si affinité, cette saison. Quoi qu’il en soit, Kimi a un coup de volant dévastateur, et pas dans le sens Montoya heureusement, mais plutôt dans le sens d’un Fangio, d’un Prost, d’un Senna, d’un Alonso ou d’un… (allez on respire) Schumacher… Plusieurs titres, a dit Schumacher ? Il le mérite amplement en tout cas ! Bien ! Voilà qui conclut cette chronique sur Kimi, on va maintenant se diriger au milieu de chroniques actuelles dans beaucoup de chroniques rétro dans les semaines qui suit. On va instruire un peu les quelques cancres de ce forum. On se fait une bouffe à l’occasion Régis ------------------------------------------------------------------------------- N°29 Point sur la F1 : 20 Août 2006 : Mamie cours voir le Grand-prix de Hongrie… Madame, mademoiselle, monsieur bonjour ! Pour ouvrir cette édition de Dimanche de notre journal de la F1, l’information principale c’est bien-sûr le départ de Montoya de la Formule 1. Champion de F3000, champion de Champ-car, vainqueur des 500 miles d’Indianapolis, plusieurs victoires en F1 dont celle au grand-prix de Monaco, et pourtant, il viens d’être remercié par l’écurie McLaren Mercedes… Ce début un peu sôbre de ma chronique à la manière d’une ouverture des informations, est fait pour palier la suite qui va sans doute beaucoup vous choquer… En effet, Juan Pablo se barre. Toute sa situation lors des dernières années est pour le moins originale… Donc, voici une Ode à Montoya… Bon, au départ, ca faisait 64 vers mais je n’ai gardé que le meilleur rien que pour vous… Ô Juan Pablo, Tes brusques coups de volant Tantôt superbe, tantôt bête comme un âne Enculés, tous tes adversaires ne seront plus Anéantir les autres pilotes était ta mission Oui, je sais… je sais… certains d’entre vous doivent se demander si j’ai VRAIMENT rien d’autre à foutre de mes journées. La réponse est non, mais pour ma défense, c’est en vacances que j’ai écrit ceci, il y a une quinzaine de jours, dans le train. N’empêche que la question se pose, comment en est-on arrivé là ? Il a de l’or dans les mains et il serait presque (oui, n’exagérons rien, avant de l’égaler il a encore du chemin…) aussi irresponsable que Paul Tracy… Néanmoins, comme je l’ai déjà dit, si Montoya gagnait en NASCAR, et gagnait une victoire importante en Endurance comme les 24 heures du Mans ou les 12 heures de Sebring, il aurait a peu près tout gagné… Bref, nous voici donc à Magny-Cours au GP de France avec une ambiance pesante… non pas parce que Juan est parti ou parce qu’on se demande si Renault va pouvoir résister au retour de Ferrari, mais parce qu’il y aura un concert de… excusez-moi, éloignez les âmes sensibles… après Madonna à Montréal, on a un concert de Laurent Voulzy… Bon aussi de Pink Floyd mais ca ne suffit pas, à mon goût, à pallier le grand traumatisme des précédents concerts… Bon, il y a aussi ces fameuses appendices de BMW… Ecclestone va se fâcher tout rouge, c’est comme les pingouins… Du coup les commentateurs se confondent en blagues dessus : « Feu » lance Jean-Louis Moncet, où, en caméra embarquée, on dirait en effet un peu un viseur… Malbranque nous sortira aussi « C’est pour mieux viser le point de corde ». Après toutes ces formidables blagues subtiles, qu’attendre de Laffite ? Qu’il rigole comme un con ? Exactement. Fisichella et Trulli crânent sur la finale de la coupe du monde, remportée par l’Italie. (Un match réglé aux tirs aux buts, on a vu plus belle victoire…) Résultat, Trulli tout absorbé à ca, va se croire en foot, et au virage d’Adeläide, va freiner à « 6 mètres » du virage… j’ai bien peur que ce soit un peu court… Les erreurs seront d’ailleurs nombreuses dans la 2e séance. Ha oui, j’oubliais, Liuzzi aussi à crâné pour l’Italie… excusez, hein, mais lui, on l’oublie facilement, on peut déjà se demander si il sera encore titulaire l’an prochain alors… Et justement dans la même optique, Zabel demande aux commentateurs pourquoi les Français ne parviennent toujours pas en F1 ? Problème de sponsor en rapport à la nationalité ? On te l’a dit 36 fois andouille : OUI ! Du coup pour remonter le moral des Français, Laffite essaie de nous faire croire qu’il a eu 19/20 au BAC… si, c’est faux c’est plutôt minable bien que conforme à ce qu’on attends de lui, et si c’est vrai ca fait peur sur le niveau du BAC… D’ailleurs Jacques nous régalera, comme d’habitude… Bon, je vous situe la scène, on est en essais, on entend une conversation radio de chez Ferrari qui passe mal… Du coup, Laffite en grand expert nous gratifiera de ce commentaire « Il sait pas appuyer où quoi ? ». Pour les néophytes je traduits ce qu’il a voulu dire : « L’ingénieur ne parvient-il pas à appuyer correctement sur le bouton qui commande la radio ?». Moi en grand expert, à Jacques, je lui rétorquerais bien « Il sait pas réfléchir où quoi ? » Qu’on traduirait pour les néophytes par… « Monsieur Laffite n’aurait-il pas de la bouillie en guise de cerveau ? » La réponse vous la trouverez vous-même. Alors arrivent aussi les questions sur Internet, et on parle, depuis la victoire d’Audi aux 24 heures du Mans avec un moteur Diesel, de cette éventualité à moyen terme en F1. Le gros problème venant également du fait que ca ne fait pas un grand bruit, et c’est dommage… du coup, MOI j’ai trouvé la solution, il suffit de mettre un bruiteur dans le moteur ! En plus si c’est assez lourd, ca pourra même servir à la place des lests en cas de voiture trop légère. Une nouvelle fois dans la saison, JE viens au secours de la F1, vive moi ! Chez Super Aguri, lors des essais, ca finirait par devenir routinier… Sato tête à queue, Montagny un soucis (plus petit que d’habitude au moins) qui l’empêche de partir, le 3e pilote (après Ide voici Yamamoto) à 6 secondes du meilleur temps, et bloqué sur la piste… Heureusement qu’en course ca a été au moins pour un des deux pilotes. Enfin pour Montagny, qui, du coup, domine Sato tout le week-end… il fera SA course de l’année, en terminant seizième. Ca se passe de tout commentaire sur sa monture et te fais demander ce qu’il branle là quand tu vois certains veaux sont titulaires depuis bientôt 3 ans. Suivez mon regard… Bon, la course se déroulant en qualifications, avec Alonso et Schumacher se battant sur la piste lors des qualifications… ca se passe de tout commentaire… La gazette de « F1 à la Une » pour une fois, ne montrera pas trop les « pit-babes » mais plutôt les minettes de 65 ans… toutes draguant Jean-Louis Moncet « Le Playboy du 3e âge » (en grande compétition avec Derrick, Matlock et… il faut bien le dire car il n’est plus tout jeune : Jacques Laffite). C’est juste si elles lui auraient pas fait un strip-tease osé en osant dévoiler une partie de leur soutien-gorge. Quelles dévergondées… Durant la course, on aura le droit à quelques bonnes petites passes d’armes par-ci par-là, sinon, on sera au-dessous de la moyenne du spectacle qu’on espère voir, il faut l’avouer. Au moment où j’écris ces lignes, je pense qu’on aura plus de spectacle à Hockeineim, qui, faute d’avoir la puissance de l’ancien, permet grandement les dépassements au moins. Sinon en course, que peut-on regarder lors des tours de flottement ? Je sais pas… Ah si, je sais, je pourrais bien créer la rubrique « rions avec Jean Todt ». Cette semaine, on rit plutôt DE lui (si la rubrique devait continuer, ce serait souvent le cas à mon avis) car d’habitude on cadre plutôt sur le haut des ingénieurs de Ferrari de dos sur leurs ordinateurs, et on les voit tous plus où moins à la même hauteur… et bien, un cadrage d’un cameraman polisson (que Jean a du faire renvoyer certainement, il s’était pas gêné avec Mr VanVliet, le commentateur qui l’avait critiqué en Autriche 2002) nous a montré que Jean n’était pas assis classiquement sur sa chaise, mais histoire d’être à la hauteur, il était… à genoux dessus. Fascinant, c’est dire ce qu’on se marre à Magny-Cours ! On préférerait être émerveillé par le spectacle mais n’oublions pas que c’est de la F1… Du coup il faut bien quelquechose, et comme en ce moment du côté des transferts on est dans l’expectative, on trouve LA rumeur « Alonso essaie de racheter son contrat ». Avant de se demander si ça à une chance d’aboutir, il faut d’abord se demander (et c’est si évident…) si c’est vrai, et si vous n’êtes pas trop stupides la réponse vous sautera aux yeux. Mais de toute manière qu’importe, ce ne sera plus le champion du monde en titre en 2007, car Ferrari est SI incroyable. Pour affirmer cela, Montezemolo se base sur quelques chiffres. "Ferrari est l'équipe qui a marqué le plus de points depuis Imola, nous avons payé le prix de nos problèmes de moteur en Malaisie et de notre mauvais choix de pneumatiques en Australie. Sans ça, nous serions aujourd'hui en tête du championnat." Je remarque que Ferrari qui ne veut plus évoquer le pourquoi et du comment sur ce fameux « incident Schumi » par exemple, pour ne nous rappeler que la 2e partie "pourquoi l'Allemand est une innocente victime avec des pensées aussi pures qu'un gentil personnage de Walt Disney", qui dit toujours "ca ne sert à rien de regarder en arrière" ENFIN BREF qui dit toujours que le passé est le passé quand ca les arrange pas, quand il s'agit de trouver des " avec des si " pour remonter le mérite de son écurie, là par contre... C'est de plus très pratique d’insinuer que, sans ces soucis, ils auraient gagné à coup sûr, ET qu’Alonso n’aurait pas marqué de points. Parce que pour qu’ils soient en tête des championnats après Magny-Cours, ca aurait été la seule solution, la seule perte de ces points n’aurait pas suffi... Bref tout ca, ca ne rappellerait pas une certaine affaire l'an dernier où eux qui gagnent toujours en disant "c'est un tout" en perdant disent "c'est Bridgestone" ? Non... sûrement pas… Nous voici donc maintenant à Hockeneim, encore un week-end très chargé en conneries, bien plus qu’en spectacle… on a eu autant de spectacle en Hongrie que de conneries qu’à Hockeineim, pour sur. Ca commence par des transferts bidons pour l’an prochain, Massa chez Torro Rosso, Davidson coéquipier de Sato… Les essais libres se transforment en chronique de transfert… A propos de transferts, chez Super Aguri… nouvelle aéro, nouveau look… nouveau veau… c’est fascinant ! Tout aussi fascinant de voir Klien et Liuzzi en grande discussion… J’imagine le topo… -Tu fais quoi l’an prochain ? -Euh, je brigue un volant en Formule Ford dans une écurie en faillite, et toi ? -Euh je sais pas, je vais peut-être accepter ce job de bûcheron…
Je vous laisse deviner qui est qui dans ce dialogue. Mais ce sera d’autant plus fascinant d’écouter Laffite lors des essais, alors CA… il essaie, sans succès évidemment, d’employer des mots qu’il ne peut prononcer, « Subrepticement » c’est physiquement impossible pour lui… Mais le plus beau c’est de voir Schumi sortir du muret des stands pour dire bonjour à ses ingénieurs et les commentaires de Laffite sur lui, et sur ce qu’il pense qu’il dit à son équipe. Attention, respirez bien, c’est du lourd, et c’est retranscrit textuellement ! « Il a des lunettes de vainqueurs, de grosses lunettes, on sent l’homme déterminé, la démarche spontanée, il est puissant, c’est un petit vieux hein 37 ans, héhé, hop, c’est là (il arrive près de ses ingénieurs) t’embrasse pas quand même, si, on s’embrasse ? Bah on a joué au foot un peu, t’as marqué des buts ? Ouais. Très bien… » Là on atteint un seuil de conneries… Dites-moi, est-ce que « le quotient intellectuel d’une moule avariée » ce serait trop méchant ? Non hein ? C’est bien ce que je pensais. En tout cas lors des séances d’essais libres, ca a du faire plaisir aux sponsors de chez Williams que Wurz soit seul à piloter… parce qu’autrement, on a un peu du mal à se rappeler d’autres sponsors qu’Allianz et RBS… Ca a du faire un peu moins plaisir à Red Bull que Klien ne soit pas rapide quand il le faut, pour changer. Bon, il y aussi le record ridicule des 400 km/h pour Honda… ils feraient mieux de faire une vraie caisse pour la course ! Bref, en qualifications, Delarosa fait tout pour compenser l’absence de Montoya en s’accrochant avec Ralf, ah, comment le remercier, la nostalgie nous a étreint… Tout ca n’empêchera pas Kimi d’être en pôle, quelle belle journée… Ah oui, la soirée sera aussi l’occasion pour une « vieille pute et une connasse » de dire des conneries, n’est-ce pas… mais qu’attendre d’une femme pareille ? En tout cas on parle beaucoup du Mass Dumper, la FIA tentant tout pour rééquilibrer le championnat, trop dominé par Renault… Manifestement, même si Ferrari l’a aussi, ça ne réussit pas à Renault, mais Ferrari ca peut aller puisqu’ils l’ont moins bien réussi. Du coup, Flavio frustré, va, pour changer, balancer les stratégies des autres, sur la grille de départ. Lors du premier stop raté de Kimi, j’ignore pourquoi, je me suis dit « ca va gueuler quelque part ». Résultat, McLaren n’a plus aucune chance (c’était déjà pas évident avant l’arrêt alors…) d’inquiéter Schumacher, mais Malbranque qui tiens absolument à relancer un suspense peu existant, j’ai compté, par 18 fois, oui, 18 fois je n’invente rien, il a dit « c’est pas fini » ou « c’est pas terminé »… Alors là, lui, il ferait mieux d’admettre qu’à la régulière la course est jouée, et que seul un problème ou une Safety-car peuvent changer les choses, plutôt que d’essayer désespérément de maintenir notre attention. Franchement, il lui manque une bonne paire de… de… lunettes évidemment. Sinon que dire ? On aura bien quelques dépassements vu qu’Hockeineim les permets, quelques accrochages, un semblant de suspense avec la vitesse de Kimi en fin course, mais bon, on s’attendait à mieux… au moins Kimi brise sa malédiction et finit 3e ! Heureusement qu’il l’a fait cette année parce que ce circuit est aussi sur la sellette… Avec Ecclestone qui prends des sommes folles aux circuits qui organisent un événement publicitaire indéniable, mais pas rentable (ou tout juste) aux nombres de places c’est pas étonnant... Mais vu son âge au croulant, je pense que le temps se chargera de nous amener un successeur raisonnable à moyen terme. En Hongrie, on parle aussi de dopage, avec encore un amerloque dopé pour le tour de France, y’en a t-il en F1 ? Il y a des contrôles parfois, même si on en entend pas perler, mais toujours négatif, et pour cause, ils n’aideraient que modérément, ca ne vaut pas le coup. D’après Laffite, il y a 40 ans c’était monnaie courant qu’il y ait « Un verre de Schnaps avant la course ». Comme quoi Kimi n’a rien inventé. La chronique des transferts s’anime. Wurz qui retrouve enfin un peu de notoriété en étant titulaire 2007 chez Williams. Il vire Webber, ce qui est assez surprenant, mais au moins, celui-ci va remplir les rangs de Red Bull, aux côtés de David. Et dire qu'on donnait à Coulthard à 90% retraité de la F1 en 2004 ! Dix contre un que plusieurs journalistes ayant écrit ça, sont ou seront retraités avant lui ! Autrement dit, DC dit « DTC le scribouillard ! » A croire que Honda nous a entendu et ils se décident enfin à faire une vraie voiture de Formule 1 en Hongrie… La pénalité des deux leaders du championnat n’aura pas changé grand chose. On se demande pourquoi entre un petit coup de volant, et trois personnes doublées sous drapeau rouge avec de surcroît des mensonges comme justifications, entraînent une pénalité égale. Mais finalement elles auront été utiles pour encore un peu plus pimenter le spectacle, ET inutiles de toute manière, vu le résultat final. Donc au départ Alonso et Schumi gagnent 36 places, en fait Schumi ce sera sur le départ pur puis le premier virage, Alonso ce sera surtout dans les virages suivants, dans le premier tour, et Speed dans une moindre mesure qui grignote les places en quelques tours, parti dernier. Kimi s’échappe, Alonso grâce à la pluie (où il est nul évidemment, puisqu’il s’y est planté en 2003 au Brésil, je suppose que c’est bien fait pour lui si il y avait 36 roues en plein milieu de la piste) nous gratifie déjà de trois dépassements quasi-impossibles sur une BMW, Massa et Fisicho. Ah non, à la portée de n’importe qui ces dépassements, pardon, j’oubliais qu’il ne sait pas dépasser… Le dépassement à l’extérieur dans un virage où c’est déjà presque impossible de dépasser à l’intérieur sur, de surcroît, Michael Schumacher, ce sera anecdotique bien-sûr. Autant que la seconde pleine reprise dans le même tour où Schumi l’a bouchonné, à tous les autres pilotes malgré plus d’essence que la plupart. Bref, passons sur le minable de service… Bon, ensuite on les pilotes RedBull (à part le meilleur) se plantent tous plus où moins gravement, no comment… Barrichello a tenté sans succès le pari des pneus intermédiaires, heureusement pour Button au final, Massa accumule les conneries, les pilotes BMW vont bien, Alonso bouffe l’écart qui le sépare de Pedro et Kimi avec plus de carburant et les mêmes pneus, puis double Pedro, bon, on ne s’attarde pas dessus… TF1 décide de déplacer la première pub autant que possible, c’est une des rares fois où je leur serait reconnaissant de quelque chose d’autre que de diffuser les Grand-Prix tout court. Oui, tout court, là où certaines autres chaînes les diffusent oui, mais de manière décente. Speed continue de s’amuser avec Heidfeld et se bat comme un chiffonnier, ils sont taquins ces jeunots (Heidfeld en perdra son aileron avant quelques tours plus tard) ! Fisichella a moins d’essence, mais il lui faut plusieurs tours à se défaire de Schumacher non sans s’être battu farouchement… Schumacher fait pour la 2e fois (et pas la dernière) du week-end n’importe quoi, arrache son aileron, et bloque volontairement DelaRosa malgré un aileron abîmé… Mais bon, de toute façon Fisichella fera une nouvelle erreur, pour changer… 3e anti-jeu de Schumi, bloquer volontairement Alonso (et sans équivoque puisqu’il changera de ligne) qui lui prenait un tour. Mais bon, Alonso avait déjà une belle marge jusqu’à ce que Liuzzi soit victime de sa sportivité, en ralentissant trop pour laisser passer Kimi. Autant pour moi, j’ai dit qu’Alonso serait reparti devant parce qu’il avait 31 secondes d’avance sur Kimi, désolé, il en avait 39 en fait, c’était impossible, cette avance était trop peu significative pour affirmer quoi que ce soit. Heureusement qu’il y a 36 retardataires entre Alonso et Button, du coup Alonso est tranquille au restart. Non content d’avoir récupéré son tour de retard et d’être le dernier des pilotes dans le tour du leader, Schumacher part en tête à queue tout seul comme un grand. Mais Malbranque à ses habitudes, et pour une fois, il aura raison, rien n’est terminé. Sur piste sèche, les Honda vont se faire remarquer, Button sera plus à l’aise, et Barrichello se prendra pour Alonso en faisant des signes rageurs. On croît rêver, Kubica dépasse Massa à la régulière, et pourtant certains pestent contre le départ de Villeneuve ! La manière peut-être, l’intelligence du choix, par contre… C’est la faute des deux kilos en moins j’en suis sûr… On a peur pour Speed quand il chausse des slicks, mais c’est juste qu’il s’est fait piéger sur le mouillé, Alonso n’aura pas cette chance, de même que Massa n’aura pas la chance de ne pas avoir à laisser Schumacher passer. Mais un rayon de soleil dans la course à une demi-heure de la fin, tant au niveau propre que figuré, puisque Schumi s’accrochera légèrement avec Heidfeld et ne changera pas de pneus, et ca le perdra (Jean-Louis Moncet croira bon de nous rappeler qu’il y a un contentieux entre les deux allemands… qui date d’un an et demi… no comment.). Et rayon de soleil pour Button qui aurait du s’arrêter une fois de plus qu’Alonso mais la fiabilité (pour une fois !) est à son avantage. A ce propos, Laffite toujours dans ses vaines tentatives de paraître plus intelligent nous sortira plusieurs fois, sur le souci d’Alonso « J’ai failli le dire toute à l’heure, il n’ont pas attaché la roue arrière droite, il est parti trop vite ». Alors… déjà je ne vois pas pourquoi il scruterait la roue arrière droite, donc qu’il aie pu repérer un truc pareil (même si c’était vrai !) tu parles ! Ensuite, il s’agit d’un souci de suspension, donc... Pour finir, après étude de l’image des stands (y compris des différents angles, après, en ralenti) AUCUN angle ne nous permettra de voir l’opération sur la roue arrière droite. Ai-je besoin de rajouter quelque chose ? 4e (5e de Ferrari) anti-jeu de Schumacher, il résistera de manière fort moyenne à ses adversaires. Mais bon, la justice sera quand même donnée, il n’y a que lui qui a pâti du choc avec Heidfeld, c’est déjà ca. Sur le podium, Button virera la casquette d’Heidfeld durant les hymnes (il a pas l’habitude le pauvre Nicky) vous l’avez noté, Hakkinen avait fait la même chose avec Fisico au Canada 1999. En tout cas on a du mal à croire qu’un podium pareil puisse exister en 2006… Button, DelaRosa, Heidfeld… On est plus proche d’un résultat de jeu vidéo, pareil pour le spectacle et les dépassements ! Surtout, on a du mal à le croire, mais Sato est sorti du tumulte dans tout ca. De même que Kubica ! Et on a le premier hymne Japonais sur un podium de F1 depuis 40 ans… Résultat plus normal, Trulli malheureux, Ralf chanceux… Bon ! De même que Schumacher obtenant un point grâce à la disqualification de Kubica, et Ferrari 3 points de plus. Hongrie gnotte des points sur Renault (ah, je savais que mon titre de substitution servirait à un moment donné !) mais durant ces courses, la morale n’est pas totalement sauve. Enfin, la F1 s'est relevé du départ de tous ses grands... Lorsqu’ils s’en iront après avoir conquis plusieurs titres, la F1 se relèvera du départ d'Alonso et de Kimi, entre-temps, d’autres grands seront apparus. Bisous Régis PS : D’autres grands, dont Lewis Ham… non, non, j’arrête de vous parler de lui. -------------------------------------------------------------------- N°30 : 27 Août 2006 : Les premières années Mon chat viens de descendre de mes genoux, je peux maintenant me concentrer. Ai-je jamais beaucoup parlé des premières années de la F1, à part peut-être dans ma chronique très con… troversée sur Ferrari ? Il est temps de réparer cet infâme sacrilège avec cette chronique spéciale 30e, courte chronique, mais suffisante. L’histoire de la F1 ne débute pas au début des années 70, l’époque où beaucoup de fans relativement jeunes commencent à bien s’y connaître, et les années 50 ne se limitent pas à Fangio, Ascari et Moss. Les premières années de la F1 étaient, ce qu’on peut appeler « les années héroïques ». Les pilotes gravissaient des montagnes, au sens figuré mais parfois même au sens propre du terme, des courses de montagne n’étant pas rare. La sécurité était quasiment nulle, les circuits étaient dantesques, la sécurité sur ceux-ci se limitaient à des ballots de paille… De plus les courses étaient très longues, bref, les pilotes devaient être dans un état d’esprit tout droit sorti d’un roman de Kafka… A ce propos justement, c’est vraiment très stupide quand même, à cette époque, il y avait beaucoup, beaucoup trop de morts en course… et pour beaucoup qui survivaient à des courses dantesques, ces cons trouvaient le moyen, assez souvent mine de rien, de claquer alors qu’ils étaient sur une route ordinaire dans leur voiture personnelle… Faut pas être doué… faut être con aussi oui… Comment étaient les voitures ? Les voitures étaient BEAUCOUP plus rustiques. On n’avait pas d’ordinateur (et si, les enfants, ca n’existe pas depuis si longtemps les ordinateurs, je sais que c’est dur à imaginer mais… même les vieux Amstrad oui…) et pas de télémétrie… Oui maintenant il y a un accident, une fois la voiture rapatriée aux stands, c’est « les capteurs et les relevés télémétries montrent que… » tandis qu’à l’époque il y a un accident, si la voiture est rapatriée jusqu’aux locaux, c’est « Bon, on va bouffer un morceau ? ». Le moteur n’allait pas jusqu’à 20.000 tours et près 1000 chevaux comme l'an dernier… Le moteur était souvent placé à l'avant déjà, la puissance maximale en 1950 allait jusqu’à 370 chevaux, en dessous de la Formule 3 actuelle, donc. Il n’y avait pas de crash test (pour ca les courses elles-mêmes suffisaient, mais depuis la course de 1950, on les banni à Monaco…) et les voitures n’étaient pas très solides… Lors des arrêts aux stands, on descendait de la voiture et on buva it un petit coup… Au début, les pilotes pouvaient se passer de casque et avoir une simple casquette sur la tête… Ainsi, à Silverstone, ce 13 Mai 1950, les Alfa Romeo vont dominer, comme durant toute la saison, sur tous les circuits Européens, elles seront sans égales. Grâce aux trois F. C’est à dire : Farina, le premier champion, Fangio bien entendu, et moins connu mais tout aussi vaillant, Luigi Fagioli. Deux Italiens sur une machine Italienne, contre un Argentin, mais ils ne pourront que trop rarement résister à la détermination de ceux-ci. Il faudra attendre l’année suivante pour voir Ferrari émerger, le 14 Juillet 1951, encore à Silverstone, le premier vainqueur de Ferrari est Jose Froilan Gonzalez, qui était étonnement gros, à une époque où la force physique pour maîtriser des voitures qui tournaient un peu quand elles en avaient envie, et tenir lors de courses interminables, était plus importante qu’un corps sain et bien proportionné. Je suppose que l’Argentin voulait devenir aussi robuste que l’ancien Rugby-Man Fangio qui lui faisait de l’ombre, mais comme je le suppose, je ne suis pas persuadé que boire une bonne bouteille de Viandox tous les matins au p’tit dej soit la bonne solution… Lors de la course suivante, nous avons la victoire de l’Italien Alberto Ascari. C’était un grand pilote oui, il méritait amplement ses titres, même si Fangio était absent par blessure puis par machine trop peu fiable. Il détiens des records qui tiennent toujours… Et à Monza, il est mort pile 30 ans après son père. Ce qui est bien c’est qu’on ne peut pas dire « Espérons que son fils ne le rejoigne pas de la même manière » puisque 30 ans plus tard ca nous mène en 1985… je ne sais pas si c’était le cas (je ne sais même pas si il avait un lardon) mais au pire, c’est déjà arrivé il y a plus de 20 piges, alors on s’en tamponne... En tout cas si c’est génétique, sa jeune famille doit bien savoir nager, n’est-ce pas… Et justement, quand on parle de Monaco, arrive alors un des premiers français héroïques de la F1 (pour ne pas dire un des derniers), Maurice Trintignant. Sa première victoire à Monaco en 1955 sera comme une consécration. 2 heures et 58 minutes de course en principauté ! A cette époque, c’était beaucoup plus long, 314 kilomètres face à 260 kilomètres actuellement, avec des voitures qui bouclaient le tour en plus de 1’40… Les Britanniques Hawtorn et Moss pointent alors le bout de leur nez au milieu des années 50, puis Tony Brooks, le vice-champion 1959… C’est le début de la domination britannique en haut des tablettes des statistiques pour à peu près tout, titres, victoires, podiums, points, etc, etc… aucune nation n’a fait mieux, à l’exceptions de quelques records de puristes… Hawtorn néanmoins, fort peu de temps après son titre, mourra… sur accident de la route… no comment. Il y aura Mercedes dans les années 50 pour qui Fangio courra, et gagnera, qui se retirera suite à une catastrophe au Mans où une voiture s’écrasera dans les tribunes pleines de monde... l’image n’est pas trop dure à trouver… Et comme vous le savez, j’en ai déjà parlé et cette histoire est devenue célèbre, la dernière victoire de Fangio sur Maserati, sera son chef d’œuvre, une des victoires les plus incroyables de tous les temps, où il pilotera avec une maestria folle et aura une victoire phénoménale… Bon ca n’empêchera pas Fangio de prendre une grande décision 3 ans après sa retraite sportive… En Argentine, le permis n’est devenu obligatoire qu’à partir des années 50, et Fangio l’a passé 3 ans après sa débauche de titres en Formule 1 ! Il y a le code de la route OK, mais autrement j’aurais bien aimé voir le moniteur d’auto-école lui essayer de lui donner des leçons ! D’ailleurs celui-ci (ah bah pour une fois qu’on peut faire chier un examinateur du permis de conduire on va pas s’en priver !) devait plus être dans ses petits souliers que Juan. Dans ce cadre surprenant de nos jours, il y a des situations très célèbres bien sûr que vous connaissez sans doute : Stirling Moss contestant une pénalité de Mike Hawtorn en 1958, ce qui lui coûtera le titre au profit de celui-ci ; de très nombreuses fois les coéquipiers laisseront leur caisse à leur leader entrain d’abandonner (interdit à partir de 1958) ; Mike Hawtorn qui refusera de prendre un tour au champion Argentin, déclarant après coup que "On ne prend pas un tour à Fangio" … ces années là étaient les années glorieuses et sportives de la F1… Tout comme pour Senna, on décrétera, en Argentine, pour la mort de Fangio en 1995, plusieurs jours de deuil national. Juan Manuel était un des rares pilotes dont Senna acceptait peut-être l’héritage, il avait 50 ballets de plus que Senna, et pourtant, il est mort quelques mois après le Brésilien… bref décidément, on en a des situations un peu dingues avec les anciens de ce sport qui semblent impossibles maintenant. Après être 4 fois vice-champion et 3 fois 3e de 1954 à 1961, en 1962, s’écrasant sur un talus lors d'une course, il sera blessé, s’en remettra, mais se retirera de la compétition automobile. Qu’est-il devenu ? Il a commenté les Grands-prix pour la télévision Britannique, et il a milité contre les problèmes d’érection (authentique !). Aujourd’hui a 76 ans, Stirling écoule des jours paisibles… A la fin des années 50, Phil Hill, Jack Brabham commencent à pointer le bout de leur nez, mais ceci est une autre histoire… ce sera pour une prochaine fois… Vous avez ma sympathie Régis PS : Si ma chronique avait démarré dans les années 50, à quoi aurait-elle ressemblée ? Voilà une idée à creuser…
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